Cathédrale Sainte-Marie-Majeure de Spilimbergo

Cathédrale Sainte-Marie-Majeure
Vue sur la façade de la cathédrale Sainte-Marie-Majeure, située à Spilimbergo.
Vue sur la façade de la cathédrale Sainte-Marie-Majeure, située à Spilimbergo.
Présentation
Nom local Duomo Arcipretale di Santa Maria Maggiore
Culte Culte catholique
Dédicataire Marie, mère de Jésus
Type Duomo
Rattachement Diocèse de Concordia-Pordenone
Début de la construction 1284
Fin des travaux v. 1359
Style dominant Romano-gothique
Site web www.parrocchiaspilimbergo.itVoir et modifier les données sur Wikidata
Géographie
Pays Drapeau de l'Italie Italie
Région Frioul-Vénétie Julienne
Province historique Pordenone
Ville Spilimbergo
Coordonnées 46° 06′ 36″ nord, 12° 54′ 17″ est

Carte

Cette cathédrale Sainte-Marie-Majeure est le principal lieu de culte de la ville de Spilimbergo, ville située dans la province de Pordenone et le diocèse de Concordia-Pordenone, en Italie. Elle fait partie des paroisses de Spilimbergo.

Historique[modifier | modifier le code]

L'église est commandée par le seigneur de Spilimbergo Walterpertoldo en 1284 ; la première pierre est posée le de la même année. La construction dure jusqu'en 1359 environ, même si la cathédrale n'est consacrée qu'en 1453.

L'irrégularité du plan de sol est du, plus qu’à des reconsidérations ou des rénovations, à l’exploitation de structures déjà existantes et à la conformation du terrain. L'édifice est adossé à un mur, et le clocher-tour est bâti sur un portail du même mur.

Description[modifier | modifier le code]

Extérieur[modifier | modifier le code]

La façade est ornée de sept oculi et est d'une extrême sobriété. Le nombre symbolique de sept rappelle plusieurs textes de la Bible dont l'agneau aux « sept cornes et sept yeux » de l'Apocalypse. Deux des sept oculi murés en 1858, ont été rouverts en 2011.

L'entrée principale n'est pas celle de la façade principale, mais le portail construit sur la façade nord, qui donne sur la Piazza del Duomo. Il a été construit en 1376 par Zenone da Campione et était à l'origine réservé à l'entrée des seigneurs.

Intérieur[modifier | modifier le code]

Le grand orgue dans la nef centrale.

L'intérieur se compose de trois nefs. Dans la deuxième travée de la nef centrale, se trouve l'orgue Renaissance déplacé ici en 1981 après les travaux de restauration à la suite du séisme du 6 mai 1976 au Frioul. L'instrument original, œuvre de Bernardino Vicentino de Venise datant de 1515, avait été endommagé au cours des siècles et a été restauré par Francesco Zanin avec l'utilisation de matériaux et de méthodes d'époque. Il est utilisé pour la liturgie, pour des concerts et de nombreux enregistrements. Le buffet d'orgue, l'un des plus anciens au monde, est orné de toiles et de panneaux peints par Le Pordenone en 1525. Les portes contiennent trois représentations :

Dans la tribune, cinq tableaux représentent les Histoires de la Vierge, tandis que quelques pages figurent dans les espaces latéraux.

Chœur[modifier | modifier le code]

Le chœur est décoré d'un cycle de fresques du XIVe siècle, clairement dérivé de la leçon que Vitale da Bologna a laissée dans la cathédrale d'Udine. L'auteur, inconnu, est cité comme le Maître des Pavillons (it) ; ses œuvres remontent à la période 1350-1380.

Le mur de droite est décoré d'histoires de l'Ancien Testament :

Sur le mur de gauche, figurent des histoires de la vie du Jésus-Christ, dérivées du Nouveau Testament ::

Maître des Pavillons, Histoires du Christ.

Le mur du fond est dominé par la scène dramatique de la Crucifixion.

Crypte[modifier | modifier le code]

Arche sépulcrale de Walterpertoldo.

L'église inférieure se compose de cinq salles, dont l'une a été récemment fermée.

La chapelle nord contient l'arche sépulcrale de Walterpertoldo, mort en 1382, seigneur de Spilimbergo et maire de Trévise. Jusqu'en 1964, l'arche était exposée sur la place à côté de l'église, puis a été placée dans la crypte.

Chapelle du Rosaire[modifier | modifier le code]

Giovanni Martini, Présentation au Temple avec les insertions de Gasparo Narvesa .

La chapelle est dominée par le retable de la Présentation au temple de Giovanni Martini (1503), avec un cadre avec les insertions des Mystères du Rosaire et de la Madone du Rosaire avec l'enfant Jésus et saint Dominique, œuvre de Gasparo Narvesa (1626-1627).

Références[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Art in Friuli Venezia Giulia, édité par Gianfranco Fiaccadori, Magnus, Udine, 1999, p. 134.
  • Davide Tonchia, Il Duomo di Spilimbergo, en mémoire de son frère Ausilio tombé à la guerre, Spilimbergo, 1931, p. 63.
  • Friuli Venezia Giulia, Guide historique artistique naturaliste, p. 120-121, Bruno Fachin éditeur (ISBN 978 8885 289697).
  • Il Duomo di Spilimbergo. 1284-1984, édité par Caterina Furlan et Italo Zannier, Municipalité de Spilimbergo (PN), 1985, p. 327.
  • Guide d'Italia - Friuli-Venezia Giulia, Italian Touring Club, 1982, p. 416-419.
  • Gianpaolo Trevisan, Spilimbergo e la patria del Friuli nel basso medioevo, Silvana Editoriale (ISBN 9788836626007).

Liens externes[modifier | modifier le code]

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