Capital Bikeshare

Capital Bikeshare
Situation Drapeau des États-Unis Washington D.C. et son agglomération
Type Vélos en libre-service
Entrée en service
Stations près de 600[1]
Véhicules 4 500 vélos[1]
Fréquentation 2,1 millions de trajets / an
Propriétaire Washington D.C., ville d'Alexandria, comtés d'Arlington, de Fairfax et de Montgomery
Exploitant Motivate
Réseaux connexes Métro de Washington
Tramway de Washington
Borne et station.
Vélos dans une station.

Capital Bikeshare, appelé également CaBi, est le système de vélos en libre-service public desservant la ville de Washington D.C., les comtés d'Arlington et de Fairfax en Virginie, la ville d'Alexandria et le Comté de Montgomery dans le Maryland, aux États-Unis. Mis en service le pour remplacer SmartBike DC, Capital Bikeshare est fondé sur la technologie BIXI mise au point à Montréal[2] par PBSC Solutions Urbaines. Le service, géré dans le cadre d'un partenariat public-privé par la société Motivate, propose plus de 4 500 vélos répartis sur près de 600 stations[1].

Capital Bikeshare est considéré comme le système de vélos en libre-service aux États-Unis avec le plus grand succès[3].

Dispositif[modifier | modifier le code]

Inauguré le avec 50 stations et 400 vélos, le système se développe progressivement pour atteindre, en , 340 stations et environ 2 600 bicyclettes[4],[2]. En , Capital Bikeshare comptait plus de 3 000 vélos et 355 stations, contre 1 992 vélos et 238 stations en , ou 1 468 vélos et 174 stations en [3],[5]. Le service est disponible tous les jours, 24 heures sur 24.

Début 2014, la faillite du prestataire et fournisseur initial, Alta Bicycle Share, a temporairement interrompu l'expansion du système[6]. Le développement a pleinement repris seulement à l'automne 2015 avec, dans un premier temps, une soixantaine de stations et plus de 500 vélos supplémentaires, grâce à l'arrivée de l'entreprise Motivate qui a racheté les actifs et brevets d'Alta fin 2014[7]. Le réseau dépasse les 400 stations en à l'occasion de son sixième anniversaire[8]. Le , 29 stations et 212 vélos de plus sont déployées dans les quartiers de Reston et Tysons Corner, au comté de Fairfax[9].

En , après 9 ans d'opérations, le système dépasse le seuil des 550 stations[10].

En 2020, le gouvernement local introduit 600 vélos électriques dans le système. En , un plan de 19 millions de dollars est proposé pour doter Capital Bikeshare de 80 nouvelles stations et 500 vélos électriques à la flotte. Le plan prévoit également le déploiement d'un programme pilote de vélos pour handicapés[11].

Fréquentation[modifier | modifier le code]

Au , fin de l'année fiscale, Capital Bikeshare compte 25 748 abonnées annuels (contre 20 592 pour l'année fiscale 2013, 16 711 pour l'année fiscale 2012 et 15 520 pour l'année fiscale 2011)[5]. Les abonnés annuels représentent environ 85 % des utilisateurs[5]. Au cours de l'année fiscale 2014, ont été commercialisés 163 559 abonnements de 24 heures, 14 456 abonnements de 72 heures et 2 273 abonnements mensuels[5].

Durant les quatre premières années de fonctionnement, de à , plus de 8,4 millions de trajets ont été réalisés selon les autorités locales (soit environ 5 700 trajets par jour ou 2,1 millions de trajets par an, en moyenne)[4].

Tarifs[modifier | modifier le code]

Comme pour des systèmes comparables dans d'autres villes, l'usager doit d'une part souscrire un abonnement et payer l'utilisation effective d'un vélo d'autre part.

Au , le tarif de l'abonnement est de[12]:

  • 85 $ pour un an ;
  • 28 $ pour 30 jours ;
  • 17 $ pour 72 heures (3 jours) ;
  • $ pour 24 heures.

Les abonnements de courte durée (3 jours et 24 heures) sont disponibles directement auprès des stations, les autres formules uniquement sur inscription préalable en ligne. La location d'un vélo est gratuite pendant la première demi-heure. Ensuite, les usagers doivent payer [12]:

  • $ pour la première demi-heure supplémentaire (1,50 $ pour les abonnés annuels ou mensuels) ;
  • $ pour la deuxième demi-heure supplémentaire (4,50 $ pour les abonnés annuels ou mensuels) ;
  • $ par demi-heure pour toute demi-heure supplémentaire (6 $ pour les abonnés annuels ou mensuels).

Au coût exponentiel, ces tarifs sont conçus pour encourager une rotation rapide des vélos. Ainsi, la municipalité vise à promouvoir l'utilisation du vélo pour « effectuer des trajets domicile-travail, aller faire des courses ou visiter les sites touristiques et monuments de la ville »[13].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c (en) Luz Lazo, « Capital Bikeshare e-bikes return as region promotes cycling amid pandemic », The Washington Post,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. a et b (en) « Washington DC Launches Largest Bikeshare in US », sur inhabitat.com, (consulté le )
  3. a et b (en) « Will Fourth Try Be Charm for Charm City Bikeshare? », sur baltimoremagazine.net, (consulté le )
  4. a et b (en) « The District Gets Its 200th Capital Bikeshare Station », sur washingtoncitypaper.com, (consulté le )
  5. a b c et d (en) [PDF] « Arlington County Fiscal Year 2014 Summary Report on Capital Bikeshare », sur bikearlington.com, (consulté le )
  6. (en) « Capital Bikeshare expansion hindered by bankruptcy of Montreal-based bike vendor », sur The Washington Post, (consulté le )
  7. (en) « Capital Bikeshare to get new bicycles, add nearly 60 stations starting this fall », sur The Washington Post, (consulté le )
  8. (en) « Ward 7 Gets Capital Bikeshare 400th station », sur dcist.com, (consulté le )
  9. (en) Mikaela Lefrak, « Capital Bikeshare Expanding To Tysons Corner, Reston », WAMU,‎ (lire en ligne, consulté le )
  10. (en) Nena Perry-Brown, « 25 Million Rides, 550 Stations: Nine Years In, Capital Bikeshare by the Numbers », Urban Turf,‎ (lire en ligne, consulté le )
  11. (en) Luz Lazo, « D.C. mayor’s budget amplifies goal of reducing car travel in the nation’s capital », The Washington Post,‎ (lire en ligne, consulté le )
  12. a et b (en) « Capital Bikeshare - Princing », sur capitalbikeshare.com (consulté le )
  13. (en) « Washington DC’s Bikeshare is So Successful That Bikes are in Short Supply », sur inhabitat.com, (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Lien externe[modifier | modifier le code]