Camille Robert (historienne)

Camille Robert
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (33 ans)
MontréalVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Autres informations
Site web

Camille Robert (née le à Montréal) est doctorante en histoire à l'Université du Québec à Montréal, autrice et conférencière. En 2017, elle a été sélectionnée dans la liste des 10 jeunes auteurs à surveiller de l'émission Plus on est de fous, plus on lit! (ICI Radio-Canada Première[1]).

Biographie[modifier | modifier le code]

Historienne de formation, Camille Robert complète présentement un doctorat à l'Université du Québec à Montréal et y enseigne à titre de chargée de cours. En 2017, elle a publié Toutes les femmes sont d'abord ménagères. Histoire d'un combat féministe pour la reconnaissance du travail ménager aux éditions Somme toute[2], qui a été sélectionné pour le Prix des libraires du Québec[3] et parmi les Dix essais québécois de 2017 par La Presse[4]. Plus récemment, elle a codirigé, avec Louise Toupin, un ouvrage collectif sur le travail invisible des femmes, paru aux éditions du remue-ménage en 2018[5],[6]. Elle collabore régulièrement avec plusieurs médias, dont ICI Radio-Canada Première, Le Devoir, la Gazette des femmes et Savoir média.

En marge de ses études, elle s'est engagée, depuis 2009, dans le mouvement étudiant québécois et a été élue co-porte-parole de la Coalition large de l'Association pour une solidarité syndicale étudiante lors de la grève étudiante québécoise de 2012[7]. Elle a également été active dans les mouvements syndicaux et féministes[8].

Publications[modifier | modifier le code]

Livres[modifier | modifier le code]

  • Camille Robert et Louise Toupin (dir.), Travail invisible. Portraits d’une lutte féministe inachevée, Montréal, Éditions du remue-ménage, 2018, 200 p.[9]
  • Camille Robert, Toutes les femmes sont d’abord ménagères. Histoire d’un combat féministe pour la reconnaissance du travail ménager, Montréal, Éditions Somme toute, 2017, 178 p.[10]

Chapitres de livres[modifier | modifier le code]

  • Camille Robert, « De la nécessité de politiser le travail ménager : quelles perspectives pour les féministes d’aujourd’hui? », Françoise Stéréo. Anthologie, Moult Éditions, 2018, p. 89-95[11].
  • Camille Robert, « Lessivée », dans Suzanne Zaccour et Michaël Lessard (dir.), Dictionnaire critique du sexisme linguistique, Montréal, Éditions Somme toute, 2017, p. 128-135.[1]
  • Camille Robert, « Récit imagé de la grève étudiante et du ‘‘printemps québécois’’ », dans Jean-Pierre Boyer et al. (dir.), À force d’imagination. Affiches et artéfacts du mouvement étudiant au Québec 1958-2013, Montréal, Éditions Lux, 2013, p. 63-111[12].
  • Camille Robert, « ‘‘Notre arme, c’est la grève’’ : Quelles victoires pour les grévistes de 2012? », dans Mylène Bigaouette et Marie-Eve Surprenant (dir.), Les femmes changent la lutte, Montréal, Éditions du remue-ménage, 2013, p. 295-311[13].

Articles (sélection)[modifier | modifier le code]

  • Camille Robert, « Le travail  invisible, angle mort des luttes sociales? », À Bâbord, no 78, février-mars 2019, p. 18-23.
  • Camille Robert, « Quand l’histoire s’invite dans les débats sur les signes religieux », Le Devoir, 15-16 décembre 2018, p. B9[14].
  • Camille Robert, « Il y a 50 ans : La Commission Bird, un point tournant pour la condition des femmes au Canada », Le Devoir, 21 octobre 2017, p. B6[15].
  • Camille Robert, « Le mouvement étudiant et son rapport à l’histoire. Le cas de la grève générale illimitée de 2012 », HistoireEngagée, septembre 2015[16].
  • Camille Robert, « Le salaire au travail ménager : réflexion critique sur une lutte oubliée », Possibles, vol. 38, no 1, été 2014, p. 13-26.

Distinctions[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Première ligne-ICI Radio-Canada.ca, « 10 jeunes auteurs à surveiller | Radio-Canada Première », sur Radio-Canada (consulté le )
  2. « Toutes les femmes sont d'abord ménagères | Éditions Somme toute », sur editionssommetoute.com (consulté le )
  3. a et b « Dévoilement des listes préliminaires du Prix des libraires du Québec 2018 », sur revue.leslibraires.ca (consulté le )
  4. Nathalie Collard, « Les dix essais québécois de 2017 », La Presse,‎ (lire en ligne, consulté le )
  5. « Négligé par le féminisme : le travail invisible des femmes », sur TV5MONDE, (consulté le )
  6. « Le travail invisible ou l’enjeu oublié des féministes », sur Le Devoir (consulté le )
  7. Philippe Teisceira-Lessard et Vincent Larouche, «Une porte-parole plus radicale élue à la CLASSE, La Presse, 3 juin 2012
  8. a et b « Camille Robert : militer pour mieux étudier », sur Montréal Campus, (consulté le )
  9. Travail invisible (lire en ligne)
  10. « Toutes les femmes sont d'abord ménagères | Éditions Somme toute », sur editionssommetoute.com (consulté le )
  11. (en) « Françoise Stéréo : l'anthologie! », sur moulteditions (consulté le )
  12. « À force d'imagination », sur Lux Éditeur (consulté le )
  13. femmes changent la lutte, Les (lire en ligne)
  14. « Quand l’histoire s’invite dans les débats sur les signes religieux », sur Le Devoir (consulté le )
  15. « La commission Bird, un tournant pour la condition des femmes au Canada », sur Le Devoir (consulté le )
  16. « Le mouvement étudiant et son rapport à l’histoire : le cas de la grève générale illimitée de 2012 », sur HistoireEngagée.ca, (consulté le )
  17. « Trois boursières Vanier pour l’UQAM | UQAM », sur Actualités UQAM (consulté le )
  18. « Les lauréats et les finalistes - Bibliothèque de l’Assemblée nationale du Québec », sur www.bibliotheque.assnat.qc.ca (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]