Camarade Artiom

Fiodor Sergueïev
Fonctions
Président du Comité exécutif central de l'Ukraine
-
Député de l'Assemblée constituante russe de 1918
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata
Glebovo (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Sépulture
Nationalité
Formation
Université technique d'État de Moscou-Bauman
Russian Higher School of Social Sciences (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Enfant
Autres informations
Partis politiques
Parti ouvrier social-démocrate de Russie
Parti communiste de l'Union soviétique
Parti ouvrier social-démocrate de Russie (bolchevik) (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Membre de
Grade militaire
Commandant (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conflits
Guerre civile russe
Guerre soviéto-ukrainienne
Guerre civile dans le Donbass (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Fiodor Andreïevitch Sergueïev (en russe : Фёдор Андре́евич Серге́ев ; en ukrainien : Федір Андрійович Сергєєв), né le à Glebovo (gouvernement de Koursk) et mort le dans l'accident de l'Aérowagon, également connu sous le pseudonyme de camarade Artiom (en russe : товарищ Артём ; en ukrainien : Артем), est un révolutionnaire, homme politique et journaliste soviétique. Ami proche de Sergueï Kirov et de Joseph Staline, Sergueïev était un idéologue de la République soviétique de Donetsk-Krivoï-Rog.

Biographie[modifier | modifier le code]

Mort[modifier | modifier le code]

Le , un groupe de communistes dirigé par Fiodor Sergueïev prend l'aérowagon d'Abakovski allant de Moscou à Toula dans le but de le tester. Lors du retour à Moscou, le wagon déraille à grande vitesse, tuant les personnes présentes à bord[1]. Ils sont tous enterrés à la nécropole du mur du Kremlin.

Postérité[modifier | modifier le code]

La ville de Bakhmout, une agglomération de l'oblast de Donetsk, a été nommée autrefois en son honneur[2]. Le , Artemivsk a repris son ancien nom tatar de Bakhmout, à la suite de l'annexion de la Crimée et de la guerre dans le Donbass. Il reste une figure très populaire dans le Donbass[3].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Céline Deluzarche, « Sept savants tués par leurs inventions », sur Ouest-France.fr, (consulté le )
  2. (en)Decommunisation continues: Rada renames several towns and villages, UNIAN (4 February 2016)
  3. « Le Donbass apprend à vivre sans Kiev », Le Monde diplomatique,‎ (lire en ligne, consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]