Côte picarde (géographie)

Côte picarde
La baie de Somme, paysage emblématique de la côte picarde.
La baie de Somme, paysage emblématique de la côte picarde.
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Somme
Aires protégées Baie de Somme, Marquenterre
Coordonnées géographiques 50° 12′ 40″ N, 1° 36′ 19″ E
Étendue d'eau Manche
Longueur 35 km
Extrémités Authie (nord)
Bresle (sud)
Principales plages Fort-Mahon, Le Crotoy, Mers-les-Bains
Cours d'eau Authie, Somme, Bresle
Géolocalisation sur la carte : Somme
(Voir situation sur carte : Somme)
Côte picarde
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Côte picarde

La Côte picarde est la partie du littoral français de la Manche, qui correspond à la portion maritime du département de la Somme, située entre la Côte d'Opale et la Côte d'Albâtre.

Délimitation[modifier | modifier le code]

Elle s'étend sur environ 35 km de la Baie d'Authie (au niveau de Berck) au nord, jusqu'à l'estuaire de la Bresle (au niveau du Tréport) au sud.

Géologie, reliefs et paysages[modifier | modifier le code]

Elle est divisée en une côte sableuse de Berck à la pointe de Saint-Quentin-en-Tourmont, et une côte de dunes et falaises du Hourdel (commune de Cayeux-sur-Mer) à Mers-les-Bains.

Environnement et écologie[modifier | modifier le code]

Climat[modifier | modifier le code]

Population[modifier | modifier le code]

Stations balnéaires[modifier | modifier le code]

Le long de la côte d'Albâtre et de la côte picarde, se développe un cordon de galets de silex de 120 km de long[1].

Du nord au sud :

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Cette province sédimentaire présente deux secteurs côtiers : une côte basse meuble de la pointe du Hourdel à Ault-Onival (~29 km), correspondant à la côte picarde ; une côte à falaises crayeuses hautes de Ault-Onival au cap d'Antifer (~113 km), correspondant à la côte d'Albâtre. Elle est découpée en cellules hydrosédimentaires en raison de la présence de caps ou à la suite de la construction de plusieurs jetées portuaires (Fécamp, Saint-Valery-en-Caux, Dieppe, Tréport) ou de centrales nucléaires (Paluel, Penly). Cf Claude Augris, Évolution morpho-sédimentaire du domaine littoral et marin de la Seine-Maritime, IFREMER, , p. 15