Bombardement de l'Ametettaï

Bombardement de l'Ametettaï

Informations générales
Date 4 -
Lieu Adrar Tigharghar
Issue Victoire française
Belligérants
Drapeau de la France France Al-Mourabitoune
Commandants
Omar Ould Hamaha
• Abdelwaheb Al-Harrachi †
Forces en présence
avions Mirage 2000D[1]
hélicoptères Tigre[1]
inconnues
Pertes
aucune 11 morts[1]

Guerre du Mali

Batailles

Coordonnées 19° 51′ 46″ nord, 1° 14′ 03″ est
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Bombardement de l'Ametettaï
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Bombardement de l'Ametettaï

Le bombardement de l'Ametettaï se déroule les 4 et , lors de l'intervention militaire au Mali.

Déroulement[modifier | modifier le code]

Le , deux drones d'observation repèrent un groupe de djihadistes dans la vallée de l'Ametettaï. Ces drones Reaper, achetés récemment aux Américains par les Français, avaient effectué leur premier vol opérationnel en [2]. Quant à la vallée de l'Ametettaï, elle avait été la principale base malienne d'AQMI et le principal théâtre de la Bataille de Tigharghâr livrée en février et .

Selon le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, les militaires français repèrent « une dizaine de djihadistes qui manipulaient des lance-roquettes autour d'une cache d'armes dans l'Adrar »[2].

Les Français engagent alors des avions Mirage 2000D basés à N'Djamena et des hélicoptères Tigre. L'opération débute le 4 mars en fin d'après-midi et s'achève par des frappes aériennes cinq heures plus tard[2],[1]. Les djihadistes n'effectuent qu'un seul tir de roquette 122 mm qui ne cause aucune perte[1].

Selon Jean-Yves Le Drian, une dizaine de djihadistes sont tués[2]. Selon un responsable de l'armée malienne, le bilan est plus précisément de 11 morts chez les islamistes[1]. Quelques autres sont blessés et parviennent à s'échapper[3].

D'après RFI, le chef djihadiste Omar Ould Hamaha aurait été tué dans ce bombardement[4]. Selon Le Monde, un autre chef, Abdelwaheb Al-Harrachi, meurt lors de l'opération[5].

Le , Abou Assem Al-Mouhajir, porte-parole d'AQMI, conteste le bilan donné par les Français et déclare que « Omar Ould Hamaha est bien vivant. Il n'a pas été tué par les Français contrairement aux déclarations du ministre français de la Défense et des médias français », il ajoute également que « les Français ont annoncé ces derniers temps la mort d'un grand nombre de Moujahidines mais ceci est sans fondement »[6].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e et f « Mali : une dizaine de combattants d'Aqmi tués par les forces françaises », sur leparisien.fr, (consulté le )
  2. a b c et d Alain Barluet, « Mali: nouvelle opération antiterroriste de l'armée française », Le Figaro, (consulté le )
  3. « Une dizaine de combattants d'Aqmi tués dans le nord-est du Mali », sur RFI, (consulté le )
  4. « Mali: mort d'un important jihadiste », sur RFI, (consulté le )
  5. « Plus de 40 djihadistes ont été tués dans le nord du Mali par les forces françaises », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  6. « Aqmi dément la mort d'un de ses chefs annoncée par Paris », RTL, (consulté le )