Bob Hope

Bob Hope
Bob Hope en 1984.
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 100 ans)
Toluca LakeVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nom de naissance
Leslie Townes HopeVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalités
Activités
Période d'activité
Fratrie
Jack Hope (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Dolores Hope (de à )Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Parti politique
Sport
Label
Site web
Distinctions
Films notables
Filmographie de Bob Hope (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Archives conservées par
Division musique de la Bibliothèque du Congrès (d)[1],[2]Voir et modifier les données sur Wikidata
signature de Bob Hope
Signature
Vue de la sépulture.

Bob Hope, né Leslie Townes Hope le à Londres (Angleterre) et mort le à Toluca Lake (Los Angeles, Californie), est un acteur, comédien de stand-up, chanteur, humoriste, athlète et écrivain américain d'origine britannique.

Avec une carrière qui a duré près de 80 ans, Hope est apparu dans plus de 70 courts et longs métrages, avec 54 longs métrages en tant que vedette principale, dont une série de sept comédies musicales intitulée Road to ... (en), avec notamment Bing Crosby comme partenaire le plus populaire de Hope.

En plus d'être le présentateur à 19 reprises de la cérémonie des Oscars du cinéma, plus que tout autre animateur, il est apparu dans de nombreuses productions scéniques et rôles à la télévision, et a écrit 14 livres. La chanson Thanks for the Memory était son air phare et est devenu sa signature.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse[modifier | modifier le code]

Né dans le quartier d'Eltham au sud-est de Londres, Bob Hope est arrivé aux États-Unis avec sa famille à l'âge de quatre ans et a grandi près de Cleveland, dans l'Ohio[3].

Carrière[modifier | modifier le code]

Après une série de courts métrages, Bob Hope partage la vedette de Big Broadcast of 1938 (1938) de Mitchell Leisen, avec W. C. Fields, Martha Raye et Dorothy Lamour, puis la même année de College Swing de Raoul Walsh, avec George Burns et Gracie Allen.

Bob Hope dans Le Mystère du château maudit (1940).

La série de sept films En route pour Road to ... (en) (1940 à 1962), avec Bing Crosby et Dorothy Lamour (celle-ci étant remplacée par Joan Collins dans le dernier opus) et en invités vedettes Anthony Quinn, Dean Martin et Jerry Lewis, Zsa Zsa Gabor ou Peter Sellers entre autres, lui assura notamment une immense popularité en Amérique.

En 1942, pendant la Seconde Guerre mondiale, il participe avec d’autres stars du cinéma à la Hollywood Victory Caravan (en)[4], une tournée en train de deux semaines à travers les États-Unis destinée à récolter des fonds pour le soutien à l'effort de guerre.

Avec Dorothy Lamour dans En route vers Bali (1952).

Grand séducteur de l'écran, Bob Hope eut pour partenaires, le plus souvent dans des comédies romantiques et absurdes exploitant les veines de l'exotisme et de la parodie (de western, de film noir...), les actrices Betty Hutton, Signe Hasso, Eva Marie Saint, Anita Ekberg, Paulette Goddard, Virginia Mayo, Joan Fontaine, Madeleine Carroll, Jane Wyman, Katharine Hepburn, Rhonda Fleming, Lana Turner, Michèle Mercier et Yvonne De Carlo, Hedy Lamarr, Lucille Ball, Rosemary Clooney, Jane Russell (en Calamity Jane !) et Elke Sommer.

Il participe aussi au film En route vers Bali (1952) de Hal Walker et joue également avec Dean Martin, Jerry Lewis, George Sanders, Mickey Rooney, Fernandel ou Vincent Price. Il s'essaie aussi au drame, par exemple dans le documentaire Beau James (en) (1957) de Gene Fowler, une biographie du politicien Jimmy Walker.

Le film Drôles d'espions (1985) de John Landis constitue son adieu au cinéma.

Il effectue ses dernières apparitions à la télévision en 1988 et 1989 dans les séries Les Routes du paradis et Les Craquantes, et dans un téléfilm de Noël, A Bob Hope Christmas (1991), aux côtés de l'acteur Macaulay Culkin.

Autres activités[modifier | modifier le code]

Vie privée[modifier | modifier le code]

Bob Hope joua au golf avec onze présidents américains, un privilège honorifique sans égal dans le monde du spectacle. À son décès, il reçut de nombreux et chaleureux éloges aux États-Unis.

Il possédait une villa en Californie au style futuriste, dessinée par l'architecte John Lautner et surplombant Coachella. Elle compte une piscine, un grand parc et 2 170 m2 d'espace intérieur où trône un rocher au milieu du salon, ainsi qu'une fresque de Garth Benton inspirée de l'imaginaire du Douanier Rousseau[7].

Mort[modifier | modifier le code]

Bob Hope meurt dans la matinée du , deux mois après son centième anniversaire, à son domicile de Toluca Lake en Californie, des suites d'une pneumonie[8].

Après sa mort, des caricaturistes de journaux du monde entier ont rendu hommage à son travail pour l'United Service Organizations (USO) en faveur des militaires américains, et certains journaux ont présenté des dessins de Bing Crosby, décédé en 1977, accueillant Hope au Paradis[9].

Filmographie[modifier | modifier le code]

Acteur[modifier | modifier le code]

Années 1930[modifier | modifier le code]

Années 1940[modifier | modifier le code]

Années 1950[modifier | modifier le code]

Années 1960[modifier | modifier le code]

Années 1970 à 1990[modifier | modifier le code]

Bob Hope (à gauche) avec Nancy et Ronald Reagan, alors président des États-Unis, en 1981.

Producteur[modifier | modifier le code]

Distinctions et hommages[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « https://hdl.loc.gov/loc.music/eadmus.mu012018 »
  2. « https://lccn.loc.gov/2006560672 »
  3. Antoine de Baecque, « Bob Hope est mort, sans blague », Libération,‎ bob hope est mort, sans blague (lire en ligne Accès libre, consulté le )
  4. (en) « Hitting the Road with the Hollywood Victory Caravan », Kim Guise, The National World War II Museum, nationalww2museum.org, 11 janvier 2018.
  5. Libby Torres, « The 18 best Oscar hosts of all time, ranked », sur Insider, .
  6. « Margaret Harrison : féministe - artiviste - socialiste », sur RTBF, .
  7. Bénédicte Burguet, « À vendre, caprice seventies », Vanity Fair no 1, juillet 2013, pages 134-135.
  8. (en) « Comedian Bob Hope dies » [archive du ], BBC News,
  9. (en) « In Memory of Bob Hope » [archive du ], Forward Air Controllers Association (consulté le )
  10. (en) « Bob Hope Class Roll-On Roll-Off Vehicle Cargo Ships », naval-technology.com (consulté le 27 avril 2021).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Liens externes[modifier | modifier le code]