Bernard Picart

Bernard Picart
Bernard Picart (d'après Jean-Marc Nattier, 1715).
Naissance
Décès
(à 59 ans)
Amsterdam
Période d'activité
Nationalité
Activité
Formation
Maître
Élève
Lieux de travail
Père
Étienne Picart
Conjoint
Claudine Prost (mariage en 1702), Anna Vincent (remariage en 1711)
Œuvres principales
Le Parfumeur, Atlas

Bernard Picart, né le à Paris où il vécut rue Saint-Jacques, installé en 1711 à Amsterdam où il vécut dans la Kalverstraat et où il est mort le , est un dessinateur et graveur (aquafortiste et buriniste) français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Formé par son père Étienne Picart (1632-1721), dit le Romain et par Benoît Audran le Vieux, puis par Sébastien Leclerc en 1689, il effectue son premier séjour en Hollande de 1696 à 1698. Il se marie à Paris en 1702, avant de s'installer définitivement aux Pays-Bas en 1710, d'abord à La Haye, puis à Amsterdam[1].

Il ne tarde pas à se faire une brillante réputation, comme graveur et comme dessinateur. Aussi habile à manier le burin que la pointe, il exécute une foule de petits sujets, dans lesquels il combine avec adresse les deux procédés, et où l'on admirait une fécondité d'invention et une habileté de main qui le firent comparer à Sébastien Leclerc.

Il a, en outre, un talent particulier pour imiter la manière de divers maîtres ; et les pièces qu'il a exécutées dans le style de Rembrandt, du Guide, etc, ont trompé plus d'un connaisseur. Il appelait ces morceaux des impostures innocentes. On doit dire cependant, pour sa justification, qu'ils ne parurent qu'après sa mort, en un volume in-fol., publié en 1738, accompagné de 78 planches, et auquel est joint le Catalogue général de son œuvre, composé de plus de 1300 planches[2].

Il est l'un des premiers exégètes de l'estampe ; il rédige en 1732, un Discours sur les préjugés de certains curieux touchant la gravure, où il fait l'éloge de la gravure d'interprétation[1].

Il jouit d'une réputation justement acquise, lorsque son père choisit Amsterdam pour son séjour. Les libraires de cette ville s'empressent de mettre ses talents à contribution ; mais la multitude de travaux qu'on lui commande l'empêche d'apporter le soin qui faisait le mérite des premiers. On exige de lui des ouvrages froids et léchés : Bernard adopte cette manière pour satisfaire le goût du public ; et ses productions ne s'en ressentent que trop. Il gagne beaucoup d'argent mais aux dépens de sa réputation ; de son vivant même, il voit les connaisseurs ne faire cas que de ses premiers ouvrages.

Il est très laborieux, et son travail est facile ; de là résulte le grand nombre de pièces qu'il a produites : on doit même ajouter que la plupart sont gravées sur ses propres dessins, qu'il exécute avec un soin et un fini particuliers.

Dans ses compositions, il essaie d'imiter le faire d'Antoine Coypel : et il n'est pas moins riche ni moins abondant que lui; mais il en a pris l'afféterie et les grâces maniérées. Cependant son œuvre est extrêmement curieuse et piquante par la variété des sujets et par l'esprit avec lequel ils sont composés[3].

Œuvres[modifier | modifier le code]

Quelques œuvres majeures[modifier | modifier le code]

Le parfumeur.
  • Parmi ses Portraits, les plus remarquables sont ceux de son père, de Roger de Piles, du prince Eugène, et celui (en médaillon) du Régent soutenu par Apollon et Minerve, d'après Coypel.
  • Sa pièce capitale est le Massacre des Innocents, grande composition d'après lui-même.
  • On cite également ses Epithalames, suite composée de douze pièces extrêmement gracieuses.
  • Parmi les planches qu'il a gravées d'après différents maîtres, on distingue le Temps qui découvre la Vérité et les Bergers d'Arcadie, d'après Nicolas Poussin, et les Muses Calliope et Terpsichore, d'après Eustache Le Sueur.
  • Mais ce qui a rendu son nom pour ainsi dire populaire, ce sont les planches qu'il a jointes au Traité des cérémonies religieuses de toutes les nations[4], ouvrage dont les gravures forment le seul mérite : le texte de l'édition originale (Jean-Frédéric Bernard, Amsterdam, 1723-43, 11 vol. in-folio), rédigé par Jean-Frédéric Bernard et Antoine-Augustin Bruzen de la Martinière, défigure, pour les tourner en ridicule, les dogmes et les rites de l'Église catholique. Celui de l'édition de 1783 insulte également toutes les communions chrétiennes. On fait peu de cas des éditions suivantes, dont les planches sont absolument usées[3].
  • Atlas, gravure du géant supportant la Terre.
  • Le parfumeur, gravure scatologique très réputée.
  • La fortune des actions, dans un recueil de gravures paru à Amsterdam en 1720 et moquant la faillite de cette même année, connue sous le nom de crise de Law, Het Groote Tafereel der Dwaasheid.
  • Zeus et Sémél.
Pierres antiques gravées - Méduse.
Enterrement des Turcs de Constantinople (Cérémonies et coutumes religieuses), 1729.
Bernard Picart d'après lui-même, gravure pour le recueil des Lions, 1729.

Contributions bibliophiliques (sélection, ordre chronologique)[modifier | modifier le code]

  • Recueil de planches de modes et de costumes du XVIIe siècle par Picart, Bonnart et Chiquet, Picart, Duchange, Mariette et Bonnart, Paris, 1690-1710.
  • Jacques-Martin Hotteterre, Principes de la flûte traversière, ou flûte d'Allemagne, de la flûte à bec ou flûte douce et du hautbois, divisés par traités, chez Ballard, Paris, 1707.
  • Samuel Pitiscus, Lexikon antiquitatum romanorum, Leeuwarden, 1713.
  • Jacques Lenfant, Histoire du concile de Constance, tirée principalement d'auteurs qui ont assisté au concile, enrichie de portraits, portrait de Jean de Gerson gravé par Bernard Picart, 2 volumes, chez Pierre Humbert, Amsterdam, 1714.
  • Amédée François Frézier, Relation du voyage de la mer du Sud aux c^tes du Chili, du Pérou et du Brésil, fait pendant les années 1712, 1713 et 1714, chez Pierre Humbert, Amsterdam, 1717.
  • Cornelis De Bruyn, Voyages de Corneille Le Brun par la Moscovie, en Perse et aux Indes Orientales, ouvrage enrichi de plus de 320 tailles-douces des plus curieuses, on y a ajouté la route qu'a suivie Mr. Isbrants, ambassadeur de Moscovie, en traversant la Russie et la Tartarie, pour se rendre en Chine, et quelques remarques contre MM. Chardin et Kempfer, chez les frères Wetstein, Amsterdam, 1718.
  • Discours historiques, critiques, théologiques, sur les événements du vieux et du nouveau Testament, Bernard Picart, Amsterdam, 1720.
  • Cérémonies et coutumes religieuses de tous les peuples du monde, représentées par des figures dessinées de la main de Bernard Picart avec des explications historiques et des dissertations curieuses, 1723-1737, réédition L. Prudhomme, Paris, 1809[5].
  • Philippe de Stosch, Gemmæ antiquæ cælatæ, scalptorum nominibus insignitæ - Pierres antiques gravées, sur lesquelles les graveurs ont mis leurs noms, dessinées et gravées en cuivre sur les originaux ou d'après les empreintes par Bernard Picart, tirées des principaux cabinets de l'Europe, expliquées par Philippe de Stosch, chez Bernard Picart le Romain, Amsterdam, 1724[6].
  • Aubry de La Mottraye, Voyage du sr. A. de La Mottraye en Europe, Asie et Afrique, où l'on traverse une grande variété de recherches géographiques, historiques et politiques, gravures de William Hogarth [1723], reprises en partie par Bernard Picart, T. Johnson et J. Van Duren, La Haye, 1727.
  • Suite de la vie du diacre Pâris, frontispice de Bernard Picart, vers 1727-1729[7].
  • Bernard Le Bouyer de Fontenelle, Œuvres diverses de M. de Fontenelle de l'Académie française, Amsterdam, 1728.
  • Recueil de "Lions", dessinés d'après nature par divers maîtres et gravés par Bernard Picart, divisé en six livres chacun de six feuilles, 42 eaux-fortes d'après Albrecht Dürer, Charles Le Brun, Rembrandt, Amsterdam, 1729[8].
  • Œuvres de Nicolas Boileau-Despréaux avec des éclaircissements historiques donnés par lui-même, figures gravées par Bernard Picart, 2 volumes, chez François Changuion, Amsterdam, 1729.
  • Ovide, Ovid's Metamorphoses in Latin and English, translated by the most eminent hands, with historical explications of the fables, written in French by the Abbot Banier, adorned with sculptures by Bernard Picart and other able masters, Wetsteins and Smith, 1732.
  • Frédéric-Henri d'Orange-Nassau, Mémoires de Frédéric-Henri, prince d'Orange, qui contiennent ses expéditions militaires depuis 1621 jusqu'à l'année 1646, enrichis du portrait du prince et de figures représentant ses actions les plus mémorables, chez P. Humbert, Amsterdam, 1733.
  • Antoine de La Barre de Beaumarchais, Le temple des muses, 1733.
  • L'art de monter à cheval, ou description du manège moderne dans sa perfection, Pierre Gausse et Jean Neaulme, 1733.
  • Pierre Lebrun, Superstitions anciennes et modernes, préjugés vulgaires qui ont induit les peuples à des usages et à des pratiques contraires à la religion, avec des figures qui représentent ces pratiques, chez Jean-Frédéric Bernard, Amsterdam, 1733-1736.
  • Impostures innocentes, ou recueil d'estampes d'après divers peintres illustres tels que Raphaël, Le Guide, Carlo Maratta, Le Poussin, Rembrandt, etc., gravées à leur imitation et selon le goût particulier de chacun d'eux, et accompagnées d'un discours sur les préjugés de certains curieux touchant la gravure, par Bernard Picart, dessinateur et graveur, avec son éloge historique et le catalogue de ses ouvrages, Veuve de Bernard Picart, Amsterdam, 1734[2].
  • Erasmus Alberus, L'Alcoran des cordeliers, tant en latin qu'en français, c'est-à-dire recueil des plus notables bourdes et blasphèmes de ceux qui ont osé comparer Saint François à Jésus-Christ, tiré du grand livre des conformités, jadis composé par Frère Barthelemi de Pise, cordelier en son vivant, aux dépens de la Compagnie, Amsterdam, 1734.
  • Fénelon, Les aventures de Télémaque, fils d'Ulysse, figures en taille-douce par Bernard Picart, Wetstein, Amsterdam, 1734.
  • Pétrone, Poème de Pétrone sur la guerre civile entre César et Pompée, avec deux épîtres d'Ovide, chez François Changuion, Amsterdam, 1737.
  • Henri Sauval, Galanteries des rois de France depuis le commencement de la monarchie, 2 volumes, 7 gravures hors-texte par Bernard Picart, Charles Moette, Paris, 1738.
  • François Rabelais, Œuvres de Maître François Rabelais, avec des remarques historiques et critiques de Monsieur Le Duchat - Nouvelle édition ornée de figures de Bernard Picart, Jean-Frédéric Bernard, Amsterdam, 1741.
  • Voyage historique de l'Amérique méridionale fait par ordre du Roi d'Espagne par Don George Juan et par Don Antoine de Ulloa et qui contient une histoire des Incas du Pérou et les observations astronomiques et physiques faites pour déterminer la figure et la grandeur de la terre, Arkstee et Merkus, Amsterdam et Leipzig, 1752.
  • Térence, Les comédies de Térence, avec la traduction et les remarques de Madame Dacier, nouvelle édition revue et corrigée d'un nombre considérable de fautes, 2 volumes, Arkstee et Merkus, 1767.

Galerie des Cérémonies et coutumes religieuses[modifier | modifier le code]

Artistes interprétés (ordre alphabétique)[modifier | modifier le code]

Énéide, d'après Louis Michel Dumesnil.
Charles Ier', d'après Antoine van Dyck.
Jacques Ier d'après Antoine van Dyck.
Andrea Palladio, d'après Giacomo Leoni.
Gérard Wigmana, d'après un autoportrait.

Élèves[modifier | modifier le code]

Expositions[modifier | modifier le code]

Réception critique[modifier | modifier le code]

  • « C'était un homme assidu et infatigable et, si l'on peut dire, amoureux de son art. Toute sa récréation était de dessiner et, lors même qu'il avait compagnie chez lui, il s'éclipsait tout doucement et regagnait son cabinet. Il ne faisait presque rien que d'après nature, tant dans ses sujets modernes que dans ses sujets héroïques, et il n'en traitait aucun, soit fabuleux, soit historique, qu'il n'eût attentivement examiné les auteurs qui pouvaient l'en instruire... Il a fait un nombre incroyable d'études d'après nature, tant en figures d'académie qu'en draperies ; il portait toujours des tablettes sur lui, ainsi il tirait parti de tout : la mer, la campagne, le paysage, les plantes, la ville, la foule, les foires, les voitures publiques... On ne croirait pas avec quel soin il composait et finissait tous les dessins qu'il devait graver. » - Veuve Bernard Picart, Amsterdam, 1734[2]
  • « Une grande facilité d'invention et une remarquable habileté de main... » - Roger Portalis[19]
  • « Bernard Picart se distingua par l'ordonnance, l'exactitude, la correction de ses dessins, par la propreté et la délicatesse des estampes dont il orna un grand nombre de livres. Quand ce maître s'écarta de sa manière léchée, il a fait des choses touchées avec assez de liberté et qui sont très piquantes. » - Aristote Crapet[20]
  • « Héritier de la tradition de Jacques Callot, il dessine avec précision et même parfois avec minutie, se laissant aller à une certaine forme d'élégance soutenue par une vivacité technique qui annonce l'esprit du XVIIIe siècle, en particulier de Gillot et de Watteau. Picart réalisa, en quelque sorte, une synthèse du goût hollandais et de l'esprit français, et l'on peut dire qu'il fut le représentant le plus remarquable de la gravure hollandaise du premier tiers du XVIIIe siècle, influencé par l'École française. » - Dictionnaire Bénézit[21]
  • « Cérémonies et coutumes religieuses de tous les peuples du monde : un chef-d'œuvre qui marque un tournant majeur dans les attitudes européennes à l'égard des croyances religieuses et, partant, du sacré... La sphère laïque et terrestre où les professionnels des livres tentaient de faire prospérer leur commerce ne pouvait désormais plus être aussi facilement engloutie par les exigences et les édits sacrés de la religion, obstacles potentiels à la pensée critique et à la tolérance. Obsédés par des pratiques catholiques qu'ils jugeaient idolâtres, les pieux érudits protestants du XVIIe siècle avaient cherché à s'appuyer sur une comparaison de ces dernières avec l'idolâtrie du judaïsme ou celle du Nouveau Monde. Ils avaient pris un malin plaisir à démontrer que les pratiques catholiques telles que la vénération des images des saints, l'exposition de reliques ou le culte de la Vierge Marie avaient eu leurs équivalents idolâtres en d'autres temps et en d'autres lieux. » - Lynn Hunt, Margaret Jacob et Wijnand Mijnhardt[22]
  • « Picart stands at the cusp of a change in attitude toward the reproductive print, a time in which reproductive printmakers were faced with an impossible contradiction : they were required to faithfully convey information about the original and at the same time no lose sight of their own personnality and status as craftsmen. Picart's etchings argue for the status (and market value) of reproductive engravings in general and of those produced by their author in particular, treading a fine line beetween reproduction and authenticity. In the process of creating faithfull reproductuions of other artists, he creates authentic Picarts. » - Ann Jensen Adams[23]
  • « Bernard et Picart auraient surtout œuvré en commun à une sorte de tolérantisme rejeté non seulement par l'Église catholique mais encore par bien des variantes du protestantisme. Ce faisant, ils mettaient sur le même pied des croyances, des religions, des cérémonies, des peuples, alors que des visions fort péjoratives étaient véhiculées en Europe à propos du judaïsme et des mahométans, plus récemment avec les grandes découvertes sur les amérindiens ou les lointains orientaux. Le livre qui a changé l'Europe décrit un retour à une religion déiste et universelle, dont toutes les religions du monde, voire certaines philosophies, seraient issues et ne se distingueraient plus qu'à travers leurs "cérémonies" et les hiérarchies religieuses, voire temporelles, qui les organisent. » - Jean Nemo[24]

Musées et collections publiques[modifier | modifier le code]

Uranie, d'après Antonio Maria Zanetti.

France[modifier | modifier le code]

Allemagne[modifier | modifier le code]

Belgique[modifier | modifier le code]

Norvège[modifier | modifier le code]

Pays-Bas[modifier | modifier le code]

Royaume-Uni[modifier | modifier le code]

Suisse[modifier | modifier le code]

République tchèque[modifier | modifier le code]

Canada[modifier | modifier le code]

États-Unis[modifier | modifier le code]

Catalogue de la bibliothèque Louis-César de La Vallière.

Australie[modifier | modifier le code]

Nouvelle-Zélande[modifier | modifier le code]

Collections privées[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Roelly 2023, p. 105.
  2. a b c et d Université de Heidelberg, Impostures innocentes, Veuve de Bernard Picart, 1734, ouvrage en ligne
  3. a et b Biographie universelle, Michaud, 1823
  4. Laura Massey, Le livre qui a changé le monde : "Les cérémonies religieuses du monde de Picart et Bernard", Peter Harrington, Londres, avril 2013
  5. Anthony Grafton, « A jewel of thousand facets - The book that changed Europe », The New York review of books, 24 juin 2010
  6. German Archeological Institure, Cologne, Gemmæ antiquæ cælatæ, présentation de l'ouvrage
  7. Christine Gouzi, « L'image du diacre Pâris : portraits gravés et hagiographie », Chrétiens et Sociétés, n°15, 2005
  8. a b c d et e Fondation Custodia, Acquisitions 2008, le recueil des "Lions"
  9. a b c d e f g h i j k l m n o p q r s et t Musées d'art de Harvard, Bernard Picart dans les collections
  10. a b c d e f g h et i National Portrait Gallery, Bernard Picart dans les collections
  11. a b c d e f g h i j k l m et n Musées nationaux, Bernard Picart dans les collections
  12. a et b Université de Leeds, Bernard Picart dans les collections
  13. a et b Metropolitan Museum of Art, Allégorie du temps dans les collections
  14. a et b Yale University Art Gallery, Bernard Picart dans les collections
  15. a et b Galerie d'art de Nouvelle-Galles du Sud, Félicité de la Régence
  16. Georges Wildenstein, Le peintre Aved (1702-1766), sa vie et son œuvre, Les Beaux-arts, Paris, 1922.
  17. Bibliothèque de l'Université de Chicago, Images of prayer, politics ans everyday life from the Harry and Branka Sondheim Jewish Heritage Collection, 2008
  18. Palais Schwarzenberg, Bernard Picart - Cérémonies et coutumes religieuses de tous les peuples du monde, présentation de l'exposition
  19. Roger Portalis, Les graveurs d'illustrations au XVIIIe siècle, D. Morgand et C. Fatout, 1877.
  20. Aristote Crapet, « Le peintre Aved (1702-1766) », Revue du Nord, vol.9, n°34, 1923.
  21. Dictionnaire Bénézit, Gründ, 1999, tome 10, page 871.
  22. Lynn Hunt, Margaret Jacob et Wijnand Mijnhardt, Bernard Picart and the first global vision of religion, Getty Research Museum, 2010.
  23. Ann Jennifer Adams, « Reproduction and authenticity in Bernard Picart's "Impostures innocentes" », in Lynn Hunt, Maragaret Jacob et Wijnand Mijnhardt, Bernard Picart and the first global vision of religion, Getty Research Museum, 2010
  24. Philippe Nemo, Académie des sciences d'Outre-Mer, 2017
  25. Laurent Lamy, « Lorsque le mythe éclaire la réalité », Vie des arts, vol.27, n°107, été 1982
  26. Bibliothèque diocésaine de Nancy, Bernard Picart dans les collections
  27. Dominique Brême et Mehdi Korchane, Dessins français du musée des Beaux-Arts d’Orléans. Le Trait et l’Ombre, Orléans, musée des Beaux-Arts, (ISBN 9 788836 651320), n°69
  28. Cité de la musique, Bernard Picart dans les collections
  29. Christine Gouzi, « Les graveurs français face au jansénisme au XVIIIe siècle », Encyclopédie pour une histoire nouvelle de l'Europe, 2016
  30. Musée Carnavalet, "Séance ordinaire des états de Languedoc" dans les collections
  31. Musée Carnavalet, "Monument consacré à la postérité en mémoire de la folie incroyable de 1720" dans les collections
  32. Musée Carnavalet, "La galerie d'Hercule de l'Hôtel Lambert : Cybèle et Cérès" dans les collections
  33. Musée du Louvre, Bernard Picart dans les collections
  34. Petit Palais, "Charles Ier d'Angleterre cécapté à Whitehall" dans les collections
  35. Château de Versailles, Portrait de Venceslas IV
  36. Château de Versailles, Portrait de Roger de Piles
  37. Esther Schreuder, Jean-Frédéric Bernard déclarait que toutes les religions étaient en général semblables, car elles avaient les mêmes principes et poursuivaient les mêmes objectifs, étude d'après les collections du Rijksmuseum, octobre 2012
  38. Royal Academy, Bernard Picart dans les collections
  39. Institut d'art de Chicago, Bernard Picart dans les collections
  40. Musée d'art Nelson-Atkins, Bernard Picart dans les collections
  41. Getty Research Museum, Bernard Picart dans les collections
  42. Minneapolis Institute of Art, Bernard Picart dans les collections
  43. Cooper-Hewitt, Bernard Picart dans les collections
  44. Morgan Library and Museum, Bernard Picart dans les collections
  45. Musée juif de New York, Bernard Picart dans les collections
  46. Philadelphia Museum of Art, Bernard Picart dans les collections
  47. San Francisco De Young Museum, Bernard Picart dans les collections
  48. National Gallery of Art, Bernard Picart dans les collections
  49. National Gallery of Victoria, Bernard Picart dans les collections
  50. Catalogue des livres de la bibliothèque de Feu Monsieur le Président Bernard de Rieux, chez Jacques-Marie Barrois, Paris, 1747
  51. Pierre Rémy, Catalogue raisonné des tableaux, estampes, coquilles et autres curiosités après le décès de Feu Monsieur Dezallier d'Argenville, maître des comptes et membre des Sociétés royales des sciences de Londres et de Montpellier, Didot, Paris, 1766.
  52. Catalogue des livres de la Bibliothèque de Feu M. le Duc de La Vallière, chez Guillaume de Bure, 1783.
  53. Catalogue des livres de la bibliothèque de Feu M. Mirabeau l'Aîné, député et ex-Président de l'Assemblée nationale constituante, Rozet et Belin, Paris, 1791.

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Joseph Thomas, Universal pronouncing dictionary of biography and mythology, J.B. Lippincott, Philadelphie, 1870.
  • Roger Portalis, Les dessinateurs d'illustrations au XVIIIe siècle, D. Morgand et C Fatout, Paris, 1877.
  • Joseph Jacobs et Lucien Wolf, Biblioteca Anglo-Judaïca - A bibliographical guide to Anglo-Jewish history, Office of the Jewish chronicle, Londres, 1888 (article en ligne).
  • J. Lewine, Bibliography of eignteenth century art and illustrated books, Sampson Low, Marston & Company, Londres, 1898.
  • Michael Bryan, Dictionary of painters and engravers, brographical and critical, Macmillan, New York, 1903.
  • Louis Réau, La gravure en France au XVIIIe siècle - La gravure d'illustration, Éditions G. van Oest, 1928.
  • Ulrich Thieme et Felix Becker, Allgemeines Lexikon der Bildenden Künstler von der Antike bis zur Gegenwart, tome 26, E.A. Seemann, 1932.
  • Émile Dacier, La gravure française, Larousse, 1944.
  • Eugène de Seyn, Graveurs et peintres des anciens Pays-Bas, écoles flamande et hollandaise, Turnhout, 1949.
  • Jean Adhémar, La gravure originale au XVIIIe siècle, Éditions Aimery Somogy, 1963.
  • Roseline Bacou et Frits Lugt, La cabinet d'un grand amateur : Pierre-Jean Mariette, 1694-1774, Éditions du Musée du Louvre, Paris, 1967.
  • John Strutt, Bibliographical dictionary of engravers, Minkoff Reprint, 1972.
  • Danièle Prégardien, « L'iconographie des cérémonies et coutumes de Bernard Picart », dans L'homme des Lumières et la découverte de l'autre, volume hors série n°3 de Études sur le XVIIIe siècle, Éditions de l'Université libre de Bruxelles, 1985.
  • Dick Venemans, Le "Discours sur les préjugés de certains curieux touchant la gravure" par Bernard Picart, Deliveanit et sculpsit, 1993.
  • Irène Nouailhac et Marie-Anne Pirez, en collaboration avec France Guenet, Valérie Loth et Hélène Vermorel, Les Picard ou Picart, collection Les dictionnaires patronymiques dirigée par Marie-Odile Mergnac, Éditions Archives et Culture, Paris, 1994.
  • Jean Housen, "Bernard Picart, trois illustrations pour les Cérémonies et coutumes religieuses de tous les peuples du monde, représentées par des figures dessinées par B. Picart, avec des explications historiques, etc", in Livres d'images, images du livre. L'illustration du livre de 1501 à 1831 dans les Collections de l'Université de Liège, (catalogue d'exposition, Liège, Musée de l'Art wallon, 1998), Bruxelles, Crédit Communal / Groupe Dexia, 1998, p. 13-16.
  • Emmanuel Bénézit, Dictionnaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs, Gründ, 1999.
  • Christophe Henry, « Les "Impostures innocentes" de Bernard Picart ou la revanche du "marchand forain" », actes du colloque international (Université Charles-de-Gaulle-Lille-III, 14-) Théorie des arts et création artistique dans l'Europe du Nord du XVIe au début du XVIIIe siècle, Université Charles-de-Gaulle-Lille-III, Villeneuve d'Ascq, 2002.
  • Frank Lestringant, Le huguenot et le sauvage - L'Amérique et la controverse coloniale en France au temps des guerres de religion, Librairie Droz, Genève, 2004.
  • Margaret C. Jacob, Bernard Picart and the turn toward modernity, De Achttiende Eeuw, 2005 (lire en ligne).
  • Paola von Wyss-Giacosa, Religions - Bilder der frühen Aufjlärung - Bernard Picarts Tafeln für die "Cérémonies et coutumes religieuses de tous les peuples du monde", Benteli Verlags, Berne, 2006 (présentation en ligne).
  • Lynn Hunt, Margaret Jacob et Wijnand Mijnhardt, Bernard Picart and the first global vision of religion, Getty Research Museum, 2010 (lire en ligne).
  • Samantha Baskind, « Judging a book by its cover - Bernard Picart's Jews and art history », Journal of modern Jewish studies, vol.15, Taylor & Francis, 2016 (lire en ligne).
  • Margaret Jacob, « The nature of early eighteenth century religious radicalism », Republics of Letters, vol.1, 2017 (lire en ligne).
  • Baptiste Roelly, Par-delà Rembrandt : estampes du siècle d'or néerlandais, Éditions Faton, coll. « Les Carnets de Chantilly », , 128 p. (ISBN 978-2-87844-342-4).

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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