Bernard Lachapelle

Bernard Lachapelle
Fonctions
Ministre d'État à l'Éducation

(1 an, 1 mois et 30 jours)
Premier ministre Robert Bourassa
Gouvernement Bourassa (1)
Ministre d'État au Conseil exécutif

(1 an, 3 mois et 26 jours)
Premier ministre Robert Bourassa
Gouvernement Bourassa (1)
Ministre d'État à l'Office de planification et de développement du Québec

(3 ans et 12 jours)
Premier ministre Robert Bourassa
Gouvernement Bourassa (1)
Député à l'Assemblée nationale du Québec

(3 ans et 17 jours)
Élection 29 octobre 1973
Circonscription Chauveau
Législature 30e législature du Québec
Groupe politique Parti libéral du Québec
Prédécesseur André Harvey
Successeur Louis O'Neill
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Montréal (Québec, Canada)
Date de décès (à 61 ans)
Lieu de décès Longueuil (Québec, Canada)
Nationalité canadienne
Profession Ingénieur, professeur

Bernard Lachapelle (né le et mort le ) est un ingénieur, professeur et homme politique québécois. Membre du Parti libéral du Québec, il est député à l'Assemblée nationale du Québec de 1973 à 1976 et membre du conseil des ministres du gouvernement de Robert Bourassa.

Biographie[modifier | modifier le code]

Né à Montréal, Bernard Lachapelle étudie à l'École polytechnique de Montréal puis obtient une maîtrise en sciences de l'administration industrielle au Massachusetts Institute of Technology[1]. Il est d'abord employé à la Banque d'expansion industrielle (future Banque de développement du Canada) en 1955 et 1956[1]. Il travaille ensuite à la Corporation des ingénieurs du Québec de 1956 à 1961, et en est le président en 1964 et 1965, alors que des tensions sont présentes entre anglophones et francophones, ainsi qu'entre syndiqués et anti-syndicaux[2]. De 1961 à 1972 il est à l'emploi de la compagnie de produits alimentaires Catelli, d'abord comme gérant adjoint puis comme vice-président à la production à partir de 1966[1]. En 1972 il devient vice-président administratif de l'Université du Québec[1].

Carrière politique[modifier | modifier le code]

Bernard Lachapelle est pressenti comme candidat libéral en septembre 1973[3]. Il se présente dans la circonscription de Chauveau, dans la région de Québec, et est élu avec une confortable avance de 8 555 voix[4]. Au moment de la formation du cabinet, le premier ministre Robert Bourassa le nomme ministre d'État à l'Office de planification et de développement du Québec. Près de deux ans plus tard, le premier ministre lui confie des responsabilités supplémentaires. Désormais il est ministre d'État au Conseil exécutif, responsable de l'Office des professions, du Conseil du statut de la femme, de la Régie de la langue française et de l'Office de développement de l'Est du Québec[5].

Lors de la démission fracassante de Jérôme Choquette, ministre de l'Éducation, en septembre 1975, Raymond Garneau est nommé à ce poste important et Bernard Lachapelle est désigné pour le seconder, avec le titre de ministre d'État à l'Éducation[6], tout en conservant ses assignations antérieures. À l'Éducation, il prend la responsabilité des niveaux d'enseignement collégial et universitaire, pavant la voie à l'éventuelle création d'un ministère de l'Enseignement supérieur[7].

De nouveau candidat pour les élections générales de 1976[8], il est cependant battu par le candidat péquiste Louis O'Neill[4].

Après la politique[modifier | modifier le code]

Bernard Lachapelle retourne en 1976 à l'Université du Québec où il est conseiller-cadre et professeur en administration à l'Université du Québec à Montréal[9], jusqu'en 1978[1]. Il est ensuite associé directeur au cabinet comptable Charette, Fortier, Hawey & Associés, et président d'Uniglobe Voyages Royal de à 1989[10]. Il est nommé président de la Commission des services électriques de la ville de Montréal en mars 1989[1],[10].

Il meurt à Longueuil le .

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e et f « Bernard Lachapelle (1931-1993) », sur Assemblée nationale du Québec, (consulté le )
  2. Teddy Chevalot, « Les ingénieurs se divisent en deux blocs: partisans et adversaires du syndicalisme », sur La Presse, (consulté le )
  3. Daniel L'Heureux, « Presque tous les députés se représentent; plusieurs libéraux vont changer de comté », sur La Presse, (consulté le )
  4. a et b « Les résultats électoraux depuis 1867, Châteauguay à Crémazie - Chauveau », sur Assemblée nationale du Québec (consulté le )
  5. Gilbert Athot, « Bourassa accentue son emprise sur les ministères « explosifs » », sur Le Soleil, (consulté le )
  6. Réjean Lacombe, « En désaccord avec le gouvernement sur la loi 22 - Jérôme Choquette a démissionné », sur Le Nouvelliste, (consulté le )
  7. Marcel Desjardins, « Jean Bienvenue va à l'Éducation », sur La Presse, (consulté le )
  8. Pierre Martel, « La candidate de l'UN tempère le duel Lachapelle-O'Neill », sur Le Soleil, (consulté le )
  9. Huguette Laprise, « Les ministres battus goûtent à l'anonymat », sur La Presse, (consulté le )
  10. a et b Pierre Champagne, « Nomination « ministérielle » », sur Le Soleil, (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]