bell hooks

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Gloria Jean WatkinsVoir et modifier les données sur Wikidata
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bell hooks
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Œuvres principales
Ne suis-je pas une femme ?, All About Love: New Visions (d), We Real Cool: Black Men and Masculinity (d), De la marge au centre : Théorie féministe, Bone Black: Memories of Girlhood (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Gloria Jean Watkins, connue sous son nom de plume bell hooks[1], née le à Hopkinsville (Kentucky) et morte le à Berea (Kentucky), est une intellectuelle, universitaire et militante américaine, théoricienne du black feminism.

Elle s'intéresse particulièrement aux relations qui existent entre race, classe et genre, et à la production et la perpétuation des systèmes d'oppression et de domination fondés sur ces catégories.

Elle a publié plus de trente livres et plusieurs articles dans des publications universitaires ou dans la presse généraliste. Elle est également apparue dans plusieurs films documentaires et a participé à des conférences publiques.

Principalement à partir d'une perspective féministe et afro-américaine, bell hooks traite de nombreux sujets politiques[2], notamment de la race, de la classe et du genre dans l'éducation, l'art, l'histoire, la sexualité, les médias de masse et le féminisme.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse[modifier | modifier le code]

Gloria Jean Watkins est née le à Hopkinsville, une petite ville du Kentucky où une ségrégation s'appliquait[3]. Elle grandit dans une famille de la classe ouvrière parmi cinq sœurs et un frère ; son père, Veodis Watkins, est concierge et sa mère, Rosa Bell Watkins, femme au foyer[4]. Élevée dans une famille difficile dans une communauté afro-américaine, elle explique que l'expérience de grandir pauvre, noire et femme a eu un profond impact sur elle et n'a cessé de nourrir son écriture et son engagement.

Éducation et débuts à l'université[modifier | modifier le code]

L'éducation de bell hooks commence dans des écoles publiques pour Noirs soumises à la ségrégation raciale. Elle parlera par la suite des difficultés auxquelles elle est confrontée lorsqu'elle entre dans une école intégrée, où les enseignants et les élèves sont majoritairement blancs[5]. Elle reçoit son diplôme de fin d'études au lycée de Hopkinsville, puis passe une licence d'anglais à l'université Stanford en 1973 et une maîtrise, toujours en anglais, à l'université du Wisconsin en 1976. En 1983, après plusieurs années d'enseignement et d'écriture, hooks termine son doctorat au département de littérature de l'université de Californie à Santa Cruz, avec une thèse sur la romancière Toni Morrison[6],[5].

Elle commence à enseigner en 1976 en tant que professeure d'anglais et maître de conférence en études ethniques à l'université de Californie du Sud. Elle y reste trois ans, durant lesquels Golemics (Los Angeles) publie son premier livre, une plaquette de poèmes intitulée And There We Wept (« Et là nous avons pleuré », 1978), sous son nom de plume[5].

Nom de plume[modifier | modifier le code]

Gloria Jean Watkins[7] a forgé son pseudonyme de « bell hooks » à partir des noms de sa mère et de sa grand-mère. Son nom emploie des initiales minuscules, de manière non conventionnelle, ce qui signifie pour elle que le plus important dans ses travaux est la « substance des livres, pas ce que je suis »[8].

Carrière universitaire[modifier | modifier le code]

Au début des années 1980, elle enseigne dans plusieurs institutions universitaires, notamment l'université de Californie à Santa Cruz et l'université d'État de San Francisco.

Depuis la publication de Ain’t I a Woman ?, elle est devenue connue comme penseuse politique de gauche. hooks essaie d'atteindre une large audience en présentant son travail à travers plusieurs médias, en employant différentes manières de parler et d'écrire suivant le public.

Les sujets de ses livres vont des hommes noirs et de la masculinité à l'auto-défense, de la remise en cause d'un féminisme blanc universel, de la pédagogie engagée aux mémoires personnels et de la sexualité à la lecture politique de la culture visuelle. Dans ses écrits les plus récents, elle traite de la capacité de la communauté et de l'amour à dépasser la race, la classe et le genre. Avec trois romans et quatre livres pour la jeunesse, elle tente de prouver que la communication et la culture (l'aptitude à lire, écrire et avoir une pensée critique) est la clé du développement de communautés et de relations saines, qui ne soient pas contaminées par la race, la classe ou le genre.

Elle a occupé les postes de professeure d'études africaines et afroaméricaines et d'anglais à l'université Yale, de maître assistante d'études féminines et de littérature américaine à Oberlin College à Oberlin (Ohio) et de Distinguished Lecturer of English Literature au City College of New York.

En 2002, elle fait un discours de remise des diplômes controversé à la Southwestern University, qui est alors son employeur. Laissant de côté le style traditionnel des discours d'entrée, elle parle de l'oppression et de la violence cautionnées par le gouvernement, et tance les étudiants qui suivent le courant. Une bonne partie des auditeurs a hué ce discours, bien que « plusieurs étudiants diplômés soient passés devant le principal pour serrer la main de hooks ou l'étreindre »[9].

En 2004, elle rejoint la faculté de Berea dans le Kentucky, comme professeure émérite en résidence[10], où elle a participé à un groupe de discussion féministe hebdomadaire et à un séminaire, « Building Beloved Community: The Practice of Impartial Love »[11].

Elle meurt le [12],[13] à son domicile de Berea[14].

Ses idées[modifier | modifier le code]

Sa pensée[modifier | modifier le code]

Selon Estelle Ferrarese, bell hooks pense que le féminisme, à ses débuts, concernait principalement les femmes blanches bourgeoises. Ce féminisme a été fondé dans le but que ces femmes obtiennent une liberté, mais cette liberté était au détriment des femmes des classes inférieures, car elles avaient une charge de travail encore plus élevée. Elles devaient faire le travail des femmes libres en plus de leur travail[15]. Elle effectue dans plusieurs discours politiques et académiques des comparaisons entre le sort des femmes blanches et des hommes noirs. Cela démontre une focalisation des femmes blanches et des hommes noirs dans les discours d'oppressions et ignore les femmes noires[16]. L'oeuvre de bell hooks a la particularité d'être écrite majoritairement au passé, car pour elle plusieurs mouvements émancipateurs, dont les luttes féministes et celle des mouvements de libération des Noirs, n'ont pas vraiment fonctionné. Elle ne dit pas non plus que ces mouvements sont une défaite au sens où un combat a été perdu, mais plutôt que c'était des tentatives minées dès le départ[17]. Dans son livre Ain't I a woman, elle dénonce les trahisons, démasque l'arrivisme et les fins de certaines féministes qui n'ont rien changé à la structure de la société. Tant qu'elles sont libres, elles ferment les yeux sur l'oppression des autres[15].L'amour est l'antonyme de la rage. La rage est fréquemment associé aux Afro-Américains et celle-ci, d'après bell, se retourne contre eux-mêmes. Par exemple, certaines femmes noires détestent les femmes noires. Cet exemple nous montre que cette rage est un ajout à leur oppression, ce qui déclenche le mépris de soi[18]. La rage doit laisser place à l'amour[19], mais les traumatismes causés par la discrimination et l'oppression ne disparaissent pas simplement en faisant des programmes de réparation économique ni en donnant une forme égale d'opportunité sur le marché du travail ni en lançant des actions qui visent une égalité entre les races. Ces nombreuses oppressions causent un véritable trouble de santé mentale et ses oppresseurs devraient plutôt mettre en place des programmes de soins[20]. D'ailleurs, bell hooks a mis en place en 1980 un groupe de soutien pour les femmes noires appelé Sisters of the Yam :Black women and self recovery. bell hooks place un espoir aux groupes de conscientisation[21].

Le féminisme : un mouvement de masse[modifier | modifier le code]

Nassira Hedjerassi affirme que selon bell hooks, le féminisme ne doit pas être un mouvement de masse. Lors des élections présidentielles américaines de 2016, bell hooks refuse de publiquement montrer son soutien envers Hillary Clinton. En effet, selon la philosophe, placer certaines femmes aux mêmes postes importants que les hommes n'est pas un réel avancement dans la lutte féministe. Cependant, le manque de femmes aux postes du pouvoir reste un problème, car cela démontre l’élitisme de notre société et les privilèges que certains groupes de personnes possèdent. Pour véritablement faire une différence, il faut extirper toutes les sources d’oppressions et le mouvement féministe devrait concerner tout le monde[22].

bell hooks et la sororité[modifier | modifier le code]

À partir des années 1980, la sororité est l’un des sujets les plus abordés et critiqués dans les œuvres de bell hooks. Selon l'article d'Estelle Ferrarese, bell hooks pensait que ce mot est, pour les femmes blanches, employé pour masquer leur domination, leur supériorité qu’elles ont sur les femmes noires, ce qui oppose la signification de ce terme. À l’origine, la lutte féministe était une protestation face à une société capitaliste où le droit des femmes était restreint. C’était une rébellion contre la fraternité, le lien "universel" qui rassemble les personnes de différents genres, origines, classes sociales et cultures. Ce terme, qui se rapproche beaucoup de la sororité, excluait les femmes. La sororité ne se limite pas seulement à la conscience d’un sort collectif face à l’oppression, ni au support mutuel face à l’amertume causée par une société patriarcale. bell hooks pensait que les femmes doivent s’unir, collaborer, en employant divers moyens pour assurer une solidarité politique entre elles. Les actions des féministes blanches ne faisaient pourtant pas preuve de sororité, comme critiquait l'intellectuelle. Plusieurs femmes noires étaient victimes de préjugés venant de leurs paires et se faisaient exploiter par celles-ci. Elles étaient discriminées, voire oppressées. Les femmes blanches étaient aussi victimes d’oppression, mais ne subissaient pas le sort du racisme. D’ailleurs, certaines d’entre elles faisaient preuve de racisme en imposant leur supériorité sur les Noires. Alors, elles ne prenaient pas entièrement les responsabilités ou l'engagement pour assurer une sororité politique dans une société discriminatoire, qui prônait la suprématie blanche. En résumé, dans l'article d'Estelle Ferrarese sur bell hooks, l'auteur explique la pensée de l'intellectuelle en mentionnant que les femmes noires vivaient sous la domination des classes sociales supérieures, de la société patriarcale et des Blancs. bell hooks pensait que les efforts mis pour la revendication des droits des femmes devraient être les mêmes que pour dénoncer le racisme, qui peut se réaliser lorsque les féministes collaborent pour affronter les défis communs liés au sexisme, tout en abandonnant les préjugés et les stéréotypes que certaines ont sur les femmes noires[23].

L'amour[modifier | modifier le code]

Selon bell hooks, l’amour nous donne la capacité d’avoir de l’empathie envers son prochain. En effet, elle dit à ses leaders d'agir avec amour et d’éprouver de la compassion et de l’empathie. L’amour possède un effet cognitif sur l’être humain, en effet le sentiment nous donne la connaissance et nous éclaire sur les points aveugles de nos « convictions » politiques et de nos postures personnelles d’après bell hooks. La philosophe caractérise l’amour comme quelque chose de moral et d’effectif et pense que tout mouvement politique nécessite une « éthique de l’amour ». bell hooks insiste sur le fait que sans l’amour, notre soumission aux systèmes de dominations est maintenue et que c’est grâce à celui-ci qu'on peut se défaire des différents axes de dominations[24].

La solidarité politique selon bell hooks[modifier | modifier le code]

La sociologue Nassira Hedjerassi dit que selon bell hooks, il ne s’agit pas seulement d'être victime d'une même oppression pour s’unir et lutter contre les mêmes injustices. La solidarité politique est en fait réellement question de pouvoir combattre contre des oppressions dont nous ne sommes pas nécessairement victimes mais de quand même lutter avec la même conviction que ceux et celles affectés. Selon bell hooks, ce ne sont pas seulement les personnes oppressées qui devraient prendre charge des luttes et que tout le monde devrait en prendre part[22].

Quelques œuvres[modifier | modifier le code]

Ain't I a Woman? Black Women and Feminism, 1981[modifier | modifier le code]

South End Press (Boston) publie son premier essai important, Ain’t I a Woman? Black Women and Feminism en 1981 ; l'ouvrage a été rédigé pendant ses études. Depuis sa publication, il a obtenu une large renommée en tant que contribution à la pensée féministe moderne. Il est publié en français en 2015 par les éditions Cambourakis[3].

Ain’t I a Woman?, une référence au discours Ain't I a Woman? de Sojourner Truth, abolitionniste et militante pour les droits des femmes[6], aborde plusieurs thèmes qui seront récurrents dans son œuvre : l'histoire et l'impact du sexisme et du racisme sur les femmes noires et la dévalorisation de la féminité noire qui en découle ; le rôle des médias, du système éducatif et des systèmes de suprématie blanche, capitaliste et patriarcale dans la marginalisation des femmes noires ; le dénigrement des femmes noires et le mépris envers les problématiques de race, classe et genre au sein du féminisme[3].

Feminist Theory: From Margin to Center, 1984[modifier | modifier le code]

Le deuxième essai de bell hooks, Feminist Theory: From Margin to Center, publié en 1984, se concentre sur la théorie féministe. Tout comme son premier ouvrage, il compte parmi les textes fondateurs de la pensée afroféministe et radicale[25]. Le terme de « marge » dans le titre renvoie à la marginalisation et à l'invisibilisation des femmes noires dans la société américaine traditionnelle, et à leur exclusion des théories féministes dominantes[26]. Le livre a été réédité en anglais en 2015 et traduit en français en 2017[27].

Avec Feminist Theory, bell hooks poursuit sa démarche d'analyse qui préfigure de plusieurs années le développement du concept d'intersectionnalité[25]. S'attachant particulièrement à la situation des femmes noires et des classes populaires, elle cherche à élucider les raisons de l'échec du féminisme à s'adresser à toutes les femmes[28]. En particulier, l'ouvrage s'attaque à l'ethnocentrisme qui caractérise selon son autrice un féminisme majoritairement blanc et bourgeois[29].

Influences[modifier | modifier le code]

Les influences de bell hooks comprennent la féministe abolitionniste Sojourner Truth (dont le discours Ain't I a Woman? a inspiré le premier ouvrage majeur de hooks), l'éducateur brésilien Paulo Freire (dont hooks reprend les théories sur l'éducation dans son éducation engagée), le théologien Gustavo Gutiérrez, la dramaturge Lorraine Hansberry, le bonze bouddhiste Thich Nhat Hanh, l'écrivain James Baldwin, le leader noir Malcolm X, et le chef de file du mouvement des droits civiques Martin Luther King.[Quoi ?]

Critiques[modifier | modifier le code]

Des auteurs conservateurs ont critiqué bell hooks. David Horowitz a raillé son assertion selon laquelle « il est difficile de ne pas entendre dans l'anglais ordinaire le sempiternel son du massacre et de la conquête » (Teaching to Transgress, p. 169)[30].

Peter Schweizer (en) l'accuse d'hypocrisie dans sa politique sexuelle[31].

Récompenses et nominations[modifier | modifier le code]

  • 1990 : The American Book Awards/Before Columbus Foundation Award pour Yearning: Race, Gender, and Cultural Politics[6]
  • 1994 : prix de l'écrivain du Lila Wallace-Reader’s Digest Fund
  • 2001 : nomination du NAACP Image Award pour Happy to Be Nappy
  • 2002 : Homemade Love, livre pour enfant de l'année pour The Bank Street College
  • 2002 : nomination du Hurston Wright Legacy Award pour Salvation: Black People and Love

Commentaires[modifier | modifier le code]

  • Ain’t I a Woman?: Black Women and Feminism : « l'un des vingt livres les plus influents des vingt dernières années écrits par une femme », selon Publishers Weekly (1992).
  • bell hooks figure « [parmi] les 100 visionnaires qui pourraient changer votre vie », selon Utne Reader’s.
  • Elle est « l'une des intellectuelles majeures de la nation américaine », selon The Atlantic Monthly.

Publications[modifier | modifier le code]

En langue originale[modifier | modifier le code]

Traduites en français[modifier | modifier le code]

À paraître[modifier | modifier le code]

Apparitions filmées[modifier | modifier le code]

  • Black Is, Black Ain't (1994)
  • Give a Damn Again (1995)
  • Cultural Criticism and Transformation (1997)
  • My Feminism (1997)
  • I am a Man: Black masculinity in America (2004)
  • Voices of Power (1999)
  • Baadasssss Cinema (2002)
  • Writing About a Revolution: A talk (2004)
  • Happy to Be Nappy and other stories of me (2004)
  • Is Feminism Dead? (2004)

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Écrit sans majuscules.
  2. Nassira Hedjerassi, « À l’école de bell hooks : une pédagogie engagée de la libération », Recherches & éducations, no 16,‎ , p. 39–50 (ISSN 1969-0622, DOI 10.4000/rechercheseducations.2498, lire en ligne, consulté le ).
  3. a b et c Sophie Benard, « La mort de la féministe bell hooks, autrice et théoricienne afro-américaine », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  4. (en) Hua Hsu, « The Revolutionary Writing of bell hooks », The New Yorker,‎ (lire en ligne)
  5. a b et c (en) Clay Risen, « bell hooks, Pathbreaking Black Feminist, Dies at 69 », sur The New York Times, (consulté le ).
  6. a b et c (en) Harrison Smith et Emily Langer, « Trailblazing Black feminist and social critic bell hooks dies at 69 », The Washington Post, (consulté le ).
  7. (en) « bell hooks | American scholar », Encyclopedia Britannica,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  8. (en) Heather Williams, « bell hooks Speaks Up », sur The Sandspur (2/10/06) (consulté le ).
  9. (en) Lauri Apple, « News: Hooks Digs In », The Austin Chronicle, 24 mai 2002.
  10. Voir sur berea.edu.
  11. Construire une communauté aimée : la pratique de l'amour impartial.
  12. (en) Jacob Stolworthy, « bell hooks death: Celebrated author and feminist dies, aged 69 », The Independent,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  13. « L’autrice afroféministe américaine bell hooks est morte à 69 ans », Libération,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  14. (en) « bell hooks: Author and feminist dies aged 69 », BBC,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  15. a et b Estelle Ferrarese, « bell hooks et le politique: la lutte, la souffrance et l'amour », revue,‎ , p. 185 (lire en ligne [PDF])
  16. Estelle Ferrarese, « bell hooks et le politique: la lutte, la souffrance et l'amour », revu,‎ , p. 184 (lire en ligne [PDF])
  17. Estelle Ferrarese, « bell hooks et le politique : la lutte, la souffrance et l’amour », Recherches féministes, vol. 25, no 1,‎ , p. 185 (ISSN 0838-4479 et 1705-9240, DOI 10.7202/1011123ar, lire en ligne, consulté le )
  18. Estelle Ferrarese, « bell hooks et le politique : la lutte, la souffrance et l’amour », Recherches féministes, vol. 25, no 1,‎ , p. 192 (ISSN 0838-4479 et 1705-9240, DOI 10.7202/1011123ar, lire en ligne, consulté le )
  19. Estelle Ferrarese, « bell hooks et le politique : la lutte, la souffrance et l’amour », Recherches féministes, vol. 25, no 1,‎ , p. 193 (ISSN 0838-4479 et 1705-9240, DOI 10.7202/1011123ar, lire en ligne, consulté le )
  20. Estelle Ferrarese, « bell hooks et le politique : la lutte, la souffrance et l’amour », Recherches féministes, vol. 25, no 1,‎ , p. 197-198 (ISSN 0838-4479 et 1705-9240, DOI 10.7202/1011123ar, lire en ligne, consulté le )
  21. Estelle Ferrarese, « bell hooks et le politique : la lutte, la souffrance et l’amour », Recherches féministes, vol. 25, no 1,‎ , p. 198 (ISSN 0838-4479 et 1705-9240, DOI 10.7202/1011123ar, lire en ligne, consulté le )
  22. a et b « bell hooks, féministe visionnaire », sur Axelle Mag, (consulté le )
  23. Estelle Ferrarese, « bell hooks et le politique : la lutte, la souffrance et l’amour », Recherches féministes, vol. 25, no 1,‎ , p. 183–201 (ISSN 0838-4479 et 1705-9240, DOI 10.7202/1011123ar, lire en ligne, consulté le )
  24. Estelle Ferrarese, « bell hooks et le politique : la lutte, la souffrance et l’amour », Recherches féministes, vol. 25, no 1,‎ , p. 183–201 (ISSN 0838-4479 et 1705-9240, DOI 10.7202/1011123ar, lire en ligne, consulté le )
  25. a et b Estelle Ferrarese, « bell hooks et le politique. La lutte, la souffrance et l'amour », Cahiers du Genre, vol. 52, no 1,‎ , p. 219 (ISSN 1298-6046 et 1968-3928, DOI 10.3917/cdge.052.0219, lire en ligne, consulté le ).
  26. (en) Mehta, « Book Review: FEMINIST THEORY: FROM MARGIN TO CENTRE », Agenda, vol. 1,‎ , p. 45–46 (DOI 10.1080/10130950.1987.9674676, lire en ligne).
  27. bell hooks (trad. de l'anglais), De la marge au centre : théorie féministe, Paris, Cambourakis, , 298 p. (ISBN 978-2-36624-248-5, OCLC 980347246).
  28. « De la marge au centre : théorie féministe », sur France Culture (consulté le ).
  29. « Notes de lecture », Cahiers du Genre, vol. 64, no 1,‎ , p. 219 (ISSN 1298-6046 et 1968-3928, DOI 10.3917/cdge.064.0219, lire en ligne, consulté le ).
  30. "Top 10 Most Dangerous Academics in America", Human Events, February 13, 2006, p. 10.
  31. Do as I Say (Not as I Do): Profiles in Liberal Hypocrisy (en), Peter Schweizer, Doubleday, 2005, p. 9.
  32. [compte rendu] Valentine Faure, « « A propos d’amour » : le best-seller de la penseuse afroféministe bell hooks enfin traduit en français », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Namulundah Florence, bell hooks' Engaged Pedagogy, Westport (Connecticut), Bergin & Garvey, 1998 (ISBN 0-89789-564-9)
  • Leitch et al., eds., « bell hooks », The Norton Anthology of Theory and Criticism, New York, W.W. Norton & Company, 2001, p. 2475-2484 (ISBN 0-393-97429-4)
  • South End Press Collective, eds., « Critical Consciousness for Political Resistance », Talking About a Revolution, Cambridge, South End Press, 1998, p. 39-52 (ISBN 0-89608-587-2)
  • Sandra Kumamoto Stanley, ed., Other Sisterhoods: Literary Theory and U.S. Women of Color, Chicago, University of Illinois Press, 1998 (ISBN 0-252-02361-7)
  • Michelle Wallace, Black Popular Culture, New York, The New Press, 1998 (ISBN 1-56584-459-9)
  • Estelle Ferrarese, « bell hooks et le politique : la lutte, la souffrance et l’amour. », Recherches féministes, volume 25, numéro 1, 2012, p. 183–201.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]