Bataille de Port-Saint-Père (12 mai 1793)

Bataille de Port-Saint-Père

Informations générales
Date 12 mai 1793
Lieu Port-Saint-Père
Issue Victoire républicaine
Belligérants
Drapeau de la France République française Drapeau de l'Armée catholique et royale de Vendée Vendéens
Commandants
Jean-Baptiste de Canclaux Louis-François Ripault de La Cathelinière
Forces en présence
1 200 hommes[1]
7 canons[1],[2]
3 000 à 4 000 hommes[1],[3]
Pertes
Inconnues Inconnues

Guerre de Vendée

Batailles

Coordonnées 47° 08′ 00″ nord, 1° 45′ 00″ ouest
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Bataille de Port-Saint-Père
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Bataille de Port-Saint-Père

Le deuxième combat de Port-Saint-Père a lieu le lors de la guerre de Vendée. Elle s'achève par les victoires des républicains qui repoussent une attaque des Vendéens visant à reprendre le bourg de Port-Saint-Père.

Prélude et forces en présence[modifier | modifier le code]

Le 12 mai 1793, le bourg de Port-Saint-Père, occupé par les Républicains, est attaqué par les Paydrets de La Cathelinière[1],[2]. Le nombre des Vendéens est estimé de 3 000 à 4 000 par les patriotes[1],[3],[4]. Selon les sources républicaines, 100 volontaires de la Manche et de la Loire-Inférieure et 300 hommes de troupes de ligne forment la garnison du bourg[1],[3],[4]. Dans ses mémoires[A 1], Lucas de La Championnière affirme que le bourg est tenu par 400 hommes d'un régiment allemand avec trois canons[2].

Déroulement[modifier | modifier le code]

Bien que mal armés, les Vendéens, plus nombreux, parviennent à entrer dans le bourg malgré la résistance opiniâtre des Républicains[1],[2]. Alors que la victoire des assaillants semble inévitable, le général Canclaux arrive en renfort avec 800 soldats et 4 canons[1],[2]. Les Paydrets battent alors en retraite[5] après plus de cinq heures de combats[1],[3]. Victorieux, le général Canclaux fait fouiller les forêts de Rouans et de Princé mais sans trouver trace des fuyards[1].

Notes[modifier | modifier le code]

  1. « Après l'évacuation de Palluau, Legé n'eut plus de voisins qui pussent inquiéter. La garnison de Machecoul étant la plus près, on songea au moyen de reprendre notre ancienne capitale et M. de la Cathelinière qui était resté dans le pays de Retz, se chargea d'attaquer le Port-Saint-Père, tandis que les autres généraux se porteraient sur Machecoul. Je ne sais pourquoi le projet n'eut pas son entière exécution, mais au jour marqué, M. Charette resta tranquillement à Legé et M. de la Cathelinière marcha sur le Port-Saint-Père. À l'approche des brigands, les volontaires voulurent abandonner la place, mais 400 hommes d'un régiment allemand jurèrent de périr plutôt que de se retirer sans combat. L'attaque fut vive quoique les assaillants fussent mal armés ; la résistance fut également opiniâtre, enfin les Vendéens entrèrent dans le bourg malgré trois pièces de canon qui défendaient les principales issues. La victoire paraissait certaine lorsque des secours arrivèrent au même moment de Machecoul et de Nantes. Coutard, conduisait le détachement de Nantes et Deurbroucq était à la tête de la cavalerie de Machecoul. Ce dernier fut atteint d'une balle qui brisa le portrait qu'il portait sur la poitrine ; les détachements républicains en se joignant firent entendre pendant longtemps les expressions de joie et la troupe vendéenne se retira sans être poursuivie[2]. »

    — Mémoires de Pierre-Suzanne Lucas de La Championnière.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f g h i et j Savary, t. I, 1824, p. 188-189
  2. a b c d e et f Lucas de La Championnière 1994, p. 23-24
  3. a b c et d Dumarcet 1998, p. 220.
  4. a et b Chassin, t. I, 1893, p. 263.
  5. Gabory 2009, p. 169.

Bibliographie[modifier | modifier le code]