Bataille de Cordoue (742)

Bataille de Cordoue (742)

Informations générales
Date Printemps 742
Lieu Cordoue, Al-Andalus
Issue Victoire arabe omeyyade décisive
Belligérants
Tribus berbères insurgées Califat omeyyade
Commandants
Inconnus Abd al-Malik
Pertes
lourdes inconnues

Grande révolte berbère

La bataille de Cordoue en 742 fut un conflit entre le califat omeyyade et les rebelles berbères insurgés de la grande révolte berbère en al-Andalus[1].

Contexte[modifier | modifier le code]

L'armée rebelle berbère d'al-Andalus était organisée en trois colonnes - une pour prendre Tolède (la principale ville de garnison de la marche centrale), une autre pour viser Cordoue (la capitale omeyyade d'al-Andalus) et la troisième pour prendre Algésiras, où les rebelles espérait s'emparer de la flotte andalouse pour transporter des troupes berbères supplémentaires d'Afrique du Nord[1].

Procédure[modifier | modifier le code]

La nouvelle parvint bientôt au gouverneur andalou que les armées rebelles berbères du nord-ouest avaient été organisées et fonçaient maintenant vers le sud en trois colonnes, vers Tolède, Cordoue et Algésiras[2].

N'ayant pas assez de forces arabes à portée de main, le gouverneur andalou Abd al-Malik s'est rendu compte qu'il n'avait d'autre choix que d'utiliser la force syrienne bloquée à Ceuta pour vaincre les armées berbères. Dans un traité soigneusement négocié, Abd al-Malik a accordé aux Syriens la permission de traverser, à condition qu'ils promettent de retourner en Afrique du Nord dans l'année suivant le règlement de la question berbère en Al-Andalus[3].

Les junds syriens sous Balj ibn Bishr ont traversé le détroit au début de 742 et se sont immédiatement dirigés vers les environs de Médine-Sidonia, où ils ont intercepté et éliminé la colonne berbère visant Algésiras. Les Syriens ont ensuite rejoint les Arabes andalous pour écraser la principale armée rebelle berbère dans une bataille féroce à l'extérieur de Cordoue au printemps 742. Peu de temps après, ils ont vaincu la troisième armée berbère, puis assiégé Tolède[3].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Lévi-Provençal, E. (1950)Histoire de l'Espagne musulmane, Tome 1, 1999 ed., Paris: Larose.
  2. Kennedy, Hugh (1996) Muslim Spain and Portugal: A Political History of al-Andalus, New York and London: Longman.
  3. a et b al-Maqqari (1840-43 transl. by P. de Gayangos) The History of the Mohammedan dynasties in Spain, 2 vols, London: Royal Asiatic Society.