Barbara Caine

Barbara Caine
Biographie
Naissance
Nom de naissance
Barbara SussmanVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Domiciles
Clayton (), Greenwich (en) ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Activités
Autres informations
A travaillé pour
Université de Sydney (depuis )
Université Monash (jusqu'en )Voir et modifier les données sur Wikidata
Membre de
Australian Academy of the Humanities (en) ()
Royal Historical SocietyVoir et modifier les données sur Wikidata
Distinctions
Membre de l'Australian Academy of the Humanities (d) ()
Médaille du Centenaire ()
Membre de l'ordre d'Australie ()Voir et modifier les données sur Wikidata

Barbara Caine, née le à Johannesbourg, est une historienne et professeure d'université australienne. Elle est spécialiste de l'histoire du féminisme britannique des XIXe et XXe siècles.

Biographie[modifier | modifier le code]

Elle naît en Afrique du Sud, puis sa famille s'installe en 1960 en Australie[1]. Elle fait ses études à l'université de Sydney, où elle obtient son diplôme en 1969[2]. Elle obtient un master à l'université du Sussex et soutient sa thèse de doctorat à l'université Monash où elle enseigne jusqu'en 2010[3]. Elle est depuis professeur à l'université de Sydney, où elle dirige la School of Philosophical and Historical Inquiry. Elle a créé le premier centre d'études sur les femmes à l'université de Sydney, qui est depuis devenu un département de l'université à part entière.

Recherches[modifier | modifier le code]

Elle s'intéresse à l'histoire des femmes au Royaume-Uni et en Australie, particulièrement aux biographies historiques. Elle a étudié des biographies familiales, notamment des familles Strachey et Webb.

Ses recherches concernent également plus généralement les études liées au XIXe siècle, à la biographie et à l'histoire de vie[4]. Elle s'est notamment intéressée à l'usage du terme « féministe » pour envisager l'engagement des femmes durant la période victorienne[5].

Elle est membre de l'Australian Academy of the Humanities (1995)[3], de l'Academy of the Social Sciences in Australia, et de la Royal Historical Society[6].

Distinctions[modifier | modifier le code]

Publications[modifier | modifier le code]

Ouvrages et articles[modifier | modifier le code]

  • Crossing Boundaries: Feminism and the Critic of Knowledges, avec Marie de Lepervanche, Allen & Unwin, 1988
  • Victorian Feminists, Oxford University Press, 1992[8]
  • Feminist biography and feminist history, Women's History Review, vol. 3, no 2, 1994, p. 247-261 [lire en ligne]
  • Destined to be wives: the sisters of Beatrice Webb, Clarendon Press, 1996[9]
  • English Feminism, 1780-1980, Oxford University Press, 1997[10]
  • The Stracheys and Psychoanalysis, History Workshop Journal, 45, 1998, p. 145-169 PMID 11620087
  • (Coll.) Australian Feminism: a Companion, Oxford University Press, 1999
  • Gendering European History: 1780-1920, avec Glenda Sluga, Leicester University Press, 2000[11]
  • Companion to Women's Historical Writing, avec Marie Spongberg et Ann Curthoys, Palgrave Macmillan, 2005
  • (en) Bombay to Bloomsbury : A Biography of the Strachey Family, Oxford, Oxford University Press, , 488 p. (ISBN 0-19-925034-0)
  • (dir.) Friendship: A History, Equinox Publishing Ltd, 2009
  • Biography and History, Palgrave Macmillan, 2010, rééd 2019, Red Globe Press[12]
  • « ‘My vast Empire & all its many peoples’: Queen Victoria’s imperial family », dans Sarah Carter & Maria Nugent, Mistress of Everything: Queen Victoria in Indigenous Worlds, Oxford University Press, (ISBN 9781784991401, lire en ligne), p. 125-143.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Harrison 2014.
  2. Elisabeth Schussler Fiorenza, Empowering Memory and Movement : Thinking and Working Across Borders, Augsburg Fortress Pub, , 353 p. (ISBN 978-1-4514-8181-5)
  3. a et b Notice, Australian Academy of the Humanities [lire en ligne]
  4. Ben Griffin, The Politics of Gender in Victorian Britain : Masculinity, Political Culture and the Struggle for Women's Rights, Cambridge University Press, , 61 p. (ISBN 978-1-107-01507-4, lire en ligne)
  5. Kathryn Bond Stockton, God Between Their Lips : Desire Between * Women in Irigaray, Brontë, and Eliot, Stanford University Press, , 78 p. (ISBN 978-0-8047-2344-2, lire en ligne)
  6. Liste des « Current RHS Fellows and Members », [1], page consultée en ligne le 17 avril 2017.
  7. Queen's Birthday honours: full list, The Sidney Morning Herald, 9 juin 2014 [lire en ligne]
  8. Emily Davies, Ann B. Murphy et Deirdre Raftery, Emily Davies : Collected Letters, 1861-1875, University of Virginia Press, , 51 p. (ISBN 978-0-8139-2232-4, lire en ligne)
  9. Helena Michie, Victorian Honeymoons : Journeys to the Conjugal, Cambridge University Press, , 117 p. (ISBN 978-1-139-46296-9, lire en ligne)
  10. Anthony Howe et Simon Morgan, Rethinking Nineteenth-century Liberalism : Richard Cobden Bicentenary Essays, Ashgate Publishing, Ltd., , 229 p. (ISBN 978-0-7546-5572-5, lire en ligne)
  11. Jackson, Peter "Book review: Gendering European History 1780—1920". University of Newcastle Australia
  12. David Dean, History, Memory, Performance, Palgrave Macmillan, , 83 p. (ISBN 978-1-137-39389-0, lire en ligne)

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Barbara Caine & Peter Mares, [Kate Pearcy (transcript)], « Biography and History », sur ABC, The Book Show, (consulté le ).
  • Sharon M. Harrison, « Caine, Barbara (1948-) », dans Judith Smart & Shurlee Swain (dir.), The Encyclopedia of Women and Leadership in Twentieth-Century Australia, (lire en ligne)

Liens externes[modifier | modifier le code]