Baltasar Ibán

Toros de Baltasar Ibán à Saint-Martin-de-Crau en pour la corrida d'Alès

Baltasar Ibán est un élevage (ganadería) espagnols de toros de lidia de la fin du XXe siècle et du début du XXIe siècle. Sa devise est rose et verte.

Historique[modifier | modifier le code]

La ganadería a été formée en 1920 par Fernando Sánchez Rico avec du bétail de Contreras, vendu en 1939 par les héritiers du fondateur à l'ancien matador « Machaquito », qui augmente le cheptel avec des taureaux Contreras qu'il possédait déjà. En 1940, Machaquito cède la moitié de son élevage au comte Ruiseñada[1].

Pour Don Baltasar Ibán Valdés, tout commence le avec une novillada, quelques semaines après qu'il a récupéré la meilleure filiation de l'élevage de Juan Contreras en achetant à l'ancien matador « Machaquito » l'élevage acquis par celui-ci en 1939[2]. Baltasar Ibán décédera la même année. La ganadería rencontra le succès les années suivantes avant de subir la concurrence des taureaux au gabarit imposant, en vogue dans les années 1980.

À la suite du décès de son héritier José Luís Moratiel Ibán en 1997, une société « Ganadería Ibán » est créée par la descendance familiale. Elle est dirigée par Cristina Moratiel Llarena[3].

Présentation[modifier | modifier le code]

Des croisements avec des toros de Domecq ont permis d'améliorer la présentation des animaux, jusque-là moins armés et corpulents que leurs contemporains. Baltasar Ibán a obtenu des taureaux avec plus de tête et de trapío (allure)[4]. La robe noire qui prédominait dans cet élevage a été modifiée par l'arrivée d'étalons de Los Guateles. La bravoure et la noblesse de l'élevage a été mise en valeur par César Rincón, en particulier le devant le taureau « Bastonito » lors d'une corrida d'anthologie à Madrid.

Contrairement à la plupart des autres taureaux, ceux de Baltasar Ibán sont marqués au fer sur le flanc gauche.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Robert Bérard, Histoire et dictionnaire de la Tauromachie, Paris, Bouquins Laffont, , 1056 p. (ISBN 2-221-09246-5)

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Bérard (2003), p.560
  2. (fr) Baltasar Ibán, www.terredetoros.com, le 8 octobre 2010
  3. Bérard (2003), p.561
  4. Bérard (2003), p.9233

Lien externe[modifier | modifier le code]