Ballon porte antenne


Dès le début du XXe siècle, le ballon porte antenne était l'un des premiers dispositifs capables d'élever une antenne radioélectrique pour la réception des ondes radioélectriques des basse fréquence et moyenne fréquence.

Un ballon porte antenne a été déployé à partir de l'USS Arizona, avec un équipage de deux hommes.

Historique[modifier | modifier le code]


Dès le début du XXe siècle. La réception puissante des postes éloignes sur les bandes radios nécessite de longues et surtout de hautes antennes radioélectriques, qu'il est impossible à l'amateur de télégraphie sans fil de posséder, s'il désire entendre les postes lointains. Un moyen simple est l'emploi du cerf-volant porte-antenne, qui permet de reculer d'une manière importante la limite des réceptions ordinaires des bandes basses, et sans modifier en rien le poste de réception à galène proprement dit.

Applications[modifier | modifier le code]

Dès le début du XXe siècle. Les stations de T.S.F. permirent la réception dans les bandes radios, des signaux de la tour Eiffel.

Principe[modifier | modifier le code]

Réglementation aérienne[modifier | modifier le code]

Sur le territoire français, (sauf zones interdites aux vols) l'ascension de ballons captifs s'effectue librement tant que le sommet de l'enveloppe n'excède pas une hauteur de 50 mètres.

Pour une hauteur comprise entre 50 et 150 mètres une autorisation spécifique peut être accordée par le directeur de l'aviation civile (plusieurs câbles de retenue du ballon peuvent être demandés).

Et au-delà de 150 mètres l'ascension de ballons captifs fait l'objet d'un plan de vol. Le ballon captif inhabité fait partie des aéronefs civils qui ne transportent aucune personne à bord ( [2] ) avec des feux réglementaires des aéronefs. Les aéronefs captifs et leur câble de retenue doivent porter des feux correspondant au balisage d’un obstacle artificiel de même hauteur ( [3] ).

Météorologie compromettante[modifier | modifier le code]

Météorologie compromettant le ballon porte antenne :

  • Le ballon se dégonfle naturellement (la perte d’hélium est de 1 % par jour).

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Pour le ballon à gaz : 1 m3 d'air chaud lève une charge de 0,1 kg ; 1 m3 d'hélium lève une charge de 1 kg.
  2. Arrêté du 25 août 1986 relatif aux conditions d'emploi des aéronefs civils qui ne transportent aucune personne à bord (publié au JO du 28 septembre 1986, p. 11619) : Article premier. - Sont soumis au présent texte : Les aéronefs captifs qui ne transportent aucune personne à bord, dont on peut s'assurer qu'ils sont reliés au sol par un moyen sûr et qu'ils sont sous surveillance permanente. Le pilote de ces engins doit prendre en compte l’espace aérien dans lequel il pratique et prendre toute précaution pour prévenir le risque aérien.
  3. (Code de l'Aviation Civile : RCA-1 Feux réglementaires des aéronefs. Appendice B §1.3 Les aéronefs captifs et leur câble de retenue doivent porter des feux correspondant au balisage d’un obstacle artificiel de même hauteur.

Liens internes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (fr) Manuel élémentaire de Télégraphie Sans Fil (1914) Poids de 21 Mo.
  • (fr) L. Péricone (officier radio de bord), Le mémento de l’étudiant radioélectricien (à l’usage des radiotechniciens et des candidats aux divers examens d’opérateur radio),, Dunod Paris,
  • (fr) Joseph Roussel (secrétaire général de la Société française d’étude de télégraphie et de téléphonie sans fil), Le premier livre de l’amateur de TSF, Librairie Vuibert, Paris,
  • (fr) P. Hémardinquer, Le Poste de l'Amateur de T.S.F, Etienne Chiron Paris,

Palettes[modifier | modifier le code]