Arts décoratifs

Bureau à cylindre du roi de France Louis XV, commencé par Jean-François Oeben et achevé par Jean-Henri Riesener.

Les arts décoratifs sont pratiqués par les métiers d'art traditionnellement définis par leurs productions ornementales et fonctionnelles, par les techniques utilisées et par les matériaux auxquels ils donnent forme : la céramique, le bois, le verre, le métal, le textile, le stuc ou la pierre, voire la pierre précieuse.

Éléments de définition[modifier | modifier le code]

Les arts décoratifs sont souvent opposés aux beaux-arts (c'est-à-dire l'architecture, la peinture, le dessin, la photographie, la sculpture…) et aux arts appliqués[réf. nécessaire] (comme la mode ou le design). Ils ont aussi été appelé à certaines périodes arts appliqués ou arts mécaniques[1]. Longtemps, ils ont été classés dans les arts mineurs, contrairement aux disciplines des beaux-arts[1].

La distinction entre art décoratif et bel art est surtout fondée sur la fonctionnalité, les intentions, l'importance, le statut d'œuvre unique ou de production liée à un seul artiste. Les produits des arts décoratifs, ou ameublement, peuvent être mobiles (par exemple les lampes) ou fixes (par exemple le papier peint). Les éléments décoratifs s'insèrent dans la vie quotidienne ; ils peuvent être du mobilier, des boiseries, des tapisseries, des bijoux, etc. En cela, selon Roger Caratini en 1978, ils peuvent avoir une influence notable sur la formation de la « conscience esthétique »[1].

Ce champ des arts inclut tous les artisanats de l'architecture d'intérieur et de la décoration d'intérieur, comme le mobilier et l'ameublement.

Philatélie[modifier | modifier le code]

En 1924 et 1925, la Poste française émet une série de six timbres à l'occasion de l'exposition internationale des Arts décoratifs à Paris de 1925[2]. Un timbre à 10 centimes de franc français, vert-noir et jaune, un à 15 centimes bleu-vert et vert et 2 à 25 centimes, le premier violet-brun et lilas-brun, le second gris-bleu et violet dont les visuels sont repris pour une nouvelle valeur à 75 centimes avec de nouvelles couleurs ; le premier gris et outremer et le second bleu-foncé et bleu[3].

Enseignement[modifier | modifier le code]

En France[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Decorative arts » (voir la liste des auteurs).
  1. a b et c Roger Caratini, Encyclopédie Bordas : Beaux-Arts (1) : Arts plastiques, Bordas, , 743 - Arts décoratifs
  2. Michel Melot, « Arts Décoratifs : Une série à 200 000 francs » dans Timbres Magazine du .
  3. Catalogue Yvert et Tellier, tome 1.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Daniel Rabreau, « Les Arts décoratifs », éd. Association des professeurs d'archéologie et d'histoire de l'art, Histoire de l'art, no 16, .
  • Henry de Morant et Gérald Gassiot-Talabot, Histoire des arts décoratifs. Des origines à nos jours, suivi de Le Design et les Tendances actuelles, éd. Hachette, 1970.
  • Marie Sellier, Arts décoratifs, entrée libre, Éditions Nathan, 2006.
  • Sophie Mouquin, Agnès Bos et Salima Hellal, Les Arts décoratifs en Europe, Citadelles & Mazenod, 2020.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Il existe une catégorie consacrée à ce sujet : Arts décoratifs.

Liens externes[modifier | modifier le code]