Anglo-German Fellowship

Anglo-German Fellowship
Histoire
Fondation
Dissolution
Cadre
Siège
Pays
Organisation
Fondateurs
Ernest Tennant (en), Friedrich von der RoppVoir et modifier les données sur Wikidata
Président
Idéologie

L'Anglo-German Fellowship (Confrérie anglo-germanique) était une association britannique, fondée en , à Londres, par le banquier Ernest Tennant (en), et Friedrich von der Ropp[1], émissaire de l'ambassadeur nazi Joachim von Ribbentrop[2]. Groupe pro-nazi, à l'instar de la British Union of Fascists, la Confrérie exista jusqu'en 1939.

L'AGF, une association élitiste pro-nazie[modifier | modifier le code]

Adolf Hitler choisit personnellement Charles-Édouard de Saxe-Cobourg et Gotha pour présider l'association[3].

La Confrérie était composée en majorité d'hommes d'affaires soutenant les liens commerciaux entre les deux pays, et, de façon générale, de membres de l'élite ou de l'aristocratie anglaise. Parmi eux :

Le rôle exact du gouverneur de la Banque d'Angleterre Norman au sujet du transfert de 6 millions de livres en or de la Tchécoslovaquie, déposé à la Banque, à la Reichsbank, en 1939, demeure sujet à questionnements[5].

Les espions communistes Guy Burgess et Kim Philby adhérèrent également à l'association afin de déguiser leur véritable identité.

En , le secrétaire général de l'AGF, Lord Mount Temple (en), ministre du Transport de 1924 à 1929, démissionna, en protestation contre la Nuit de Cristal, dont il trouvait les violences excessives, ainsi qu'en raison de son opposition à l'attitude du régime à l'égard des églises catholiques et luthériennes[6].

L'équivalent allemand de la confrérie, à Berlin, était la Deutsch-Englische Gesellschaft[7].

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Civil Service Prayer and Christian Unions », sur studymore.org.uk (consulté le ).
  2. (en) James Douglas-Hamilton, « Ribbentrop and War », Journal of Contemporary History, vol. 5, no 4,‎ , p. 45–63 (DOI 10.1177/002200947000500403)
  3. Hitler's favourite royal, TVF International
  4. Stevenson, William. A Man Called Intrepid. Globe Pequot, 2000, p. 232
  5. (en) David Blaazer, « Finance and the End of Appeasement: The Bank of England, the National Government and the Czech Gold », Journal of Contemporary History, vol. 40, no 1,‎ , p. 25–39 (DOI 10.1177/0022009405049264)
  6. (en) « German Treatment of Jews », The Times,‎ , p. 7 — I was resigning from the chairmanship because of the treatment of the Jews in Germany and the attitude of the Germans towards the Catholic and Lutheran communities.
  7. (en) G. T. Waddington, « 'An idyllic and unruffled atmosphere of complete Anglo-German misunderstanding': Aspects of the Operations of the Dienststelle Ribbentrop in Great Britain, 1934-1938 », History, vol. 82, no 265,‎ , p. 44–72 (DOI 10.1111/1468-229X.00027)

Liens externes[modifier | modifier le code]