Ange Mancini

Ange Mancini
Ange Mancini, à droite, préfet de la Martinique en 2010, lors d'une exposition de peinture.
Fonctions
Coordonnateur national du renseignement et de la lutte contre le terrorisme
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Préfet de Martinique
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Préfet des Landes
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Pierre Soubelet (d)
Préfet de la Guyane
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Jean-Pierre Laflaquière (en)
Préfet délégué pour la sécurité et la défense (d)
Préfet de la Corse-du-Sud (d)
Préfet de la Haute-Corse (d)
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Inspecteur général de la Police nationale
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Directeur
Recherche, assistance, intervention, dissuasion
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Biographie
Naissance
Nationalité
Formation
Activités
Autres informations
Distinctions

Ange Mancini, né le à Beausoleil (Alpes-Maritimes), est un policier français, devenu préfet.

Biographie[modifier | modifier le code]

Ange Mancini entame sa carrière à 19 ans comme adjoint-administratif à la préfecture de police, en tant que contractuel[1].

Après une maîtrise de droit public, il intègre l'École nationale supérieure de la Police.

A 29 ans, il devient commissaire de brigade criminelle (c'est à ce titre qu'il enquête sur l'affaire Issei Sagawa), puis directeur adjoint du Service régional de police judiciaire d'Ajaccio dix ans plus tard.

En 1985, Ange Mancini, alors commissaire divisionnaire devient le premier chef du RAID, section d'élite de la police nationale fondée par Robert Broussard. Il occupe ce poste entre 1985 et 1990 et supervise notamment la gestion de la prise d'otage du palais de justice de Nantes en 1985[1], ainsi que l'arrestation en 1987 des responsables du groupe terroriste Action directe dans une ferme du Loiret sur un renseignement fourni par les Renseignements généraux dirigés alors par Claude Bardon et Philippe Swiners-Gibaud.

Il va occuper ensuite différents postes dans la haute hiérarchie policière et est nommé préfet adjoint pour la sécurité auprès des préfets de la Corse-du-Sud et de la Haute-Corse en 1999.

En 2001, il est titularisé préfet et devient successivement, préfet de la Guyane (2002), des Landes (2006) et de la Martinique (2007)

Il succède à Bernard Bajolet, en , au poste de coordonnateur national du renseignement auprès de l’Élysée[2]. Puis il quitte ses fonctions au début du mois de , date à laquelle il est officiellement à la retraite[3],[4].

Il travaille depuis au sein du groupe Bolloré, en charge avec Michel Roussin d'un chemin de fer de 3 000 km en Afrique de l'Ouest qui doit relier Lomé, Cotonou, Niamey, Ouagadougou et Abidjan[5].

Il se décrit lui-même comme un « voyou peinard » dans les conversations téléphoniques révélées au grand jour par Mediapart dans le cadre de leur enquête feuilleton (épisode 3 - Cahuzac, Sarkozy et la note secrète, à 3 min 53 s) intitulée « Le Squale, opérations secrètes »[6] et consacrée à son ami Bernard Squarcini.

Parcours[modifier | modifier le code]

  •  : adjoint administratif contractuel à la préfecture de police
  •  : officier de police adjoint
  •  : commissaire de police
  •  : commissaire principal
  •  : directeur du SRPJ d'Ajaccio
  •  : chef du RAID (Recherche Assistance Intervention Dissuasion) à la création de l'unité
  •  : commissaire divisionnaire
  •  : commissaire divisionnaire à « l'emploi comportant des responsabilités particulièrement importantes »
  •  : directeur de la DRPJ de Versailles
  •  : sous-directeur des affaires criminelle (DCPJ)
  •  : contrôleur général
  •  : directeur central adjoint de la police judiciaire
  •  : chargé de mission (DGPN)
  •  : chef du Service de coopération internationale de police (SCTIP)
  •  : inspecteur général des services actifs de la police nationale
  •  : préfet adjoint pour la sécurité auprès des préfets de la Corse-du-Sud et de la Haute-Corse
  •  : titularisé préfet
  •  : préfet de la région Guyane, préfet de la Guyane
  •  : préfet du département des Landes
  •  : préfet de la région Martinique, préfet de la Martinique
  •  : nommé en Conseil des ministres coordonnateur national du renseignement

Décorations[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Benoît Hopquin, « Ange Mancini, le briscard de la négo », Le Monde,‎ (ISSN 0395-2037, lire en ligne, consulté le ).
  2. Caroline Michel et Iannis Giakoumopoulos [Le rêve Canadien - L’Obs N°2692], rubrique ‘’En première ligne’’ - “Le Clan des privés” - p24-25, 9-15 juin 2016
  3. « liberation.fr/societe/2013/05/… »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  4. « Le coordonnateur national du renseignement Ange Mancini quitte ses fonctions », Le Point, (ISSN 0242-6005, consulté le ).
  5. Serge Michel, « La conquête de l’Ouest (de l’Afrique) 1/6 : Les rubans coupés de Cotonou » Accès payant, Le Monde, (ISSN 0395-2037).
  6. Fabrice Arfi et Pascale Pascariello, « Cahuzac, Sarkozy et la note secrète » Accès payant, sur Mediapart, (ISSN 2100-0735, consulté le ).
  7. Décret du 13 juillet 2001 portant promotion et nomination.
  8. Décret du 13 juillet 2009 portant promotion.
  9. Décret du 24 juin 1993 portant promotion et nomination.
  10. Décret du 15 mai 2006 portant promotion et nomination.