Andreï Sousline

Biographie
Naissance	27 décembre 1950 Léningrad
Décès	10 juillet 2018 (à 67 ans) Saint-Pétersbourg
Nom dans la langue maternelle	Андрей Александрович Суслин
Nationalité	Soviétique, Russe
Formation	Saint Petersburg Lyceum 239 (en) (jusqu'en 1967) Faculté de mathématiques et mécanique de l'université d'État de Saint-Pétersbourg (d) (1967-1972) Université d'État de Saint-Pétersbourg
Activités	Mathématicien, professeur d'université

Autres informations
A travaillé pour	Université Northwestern (à partir de 1994) Département de Saint-Pétersbourg de l'institut de mathématiques Steklov (en) (à partir de 1977) Université d'État de Saint-Pétersbourg (1973-1977) D. K. Fadeev Academic Gymnasium (en) (1969-1975)
Membre de	Académie américaine des arts et des sciences (2001)
Maître	Mark Bashmakov (d)
Directeur de thèse	Mark Bashmakov (d)
Distinction	Prix de la Société mathématique de Saint-Pétersbourg (1977), Prix Cole (2000)

Œuvres principales
Théorème de Quillen–Sousline

Andreï Aleksandrovitch Sousline (en russe : Андре́й Алекса́ндрович Су́слин, transcription anglophone : Suslin) est un mathématicien soviétique puis russe né le 27 décembre 1950 à Léningrad (Russie soviétique) et mort le 10 juillet 2018 à Saint-Pétersbourg (Russie)^[2], qui a apporté des contributions majeures à l'algèbre, en particulier à la K-théorie algébrique et ses liens avec la géométrie algébrique.

Carrière[modifier | modifier le code]

Andreï Sousline a obtenu son doctorat de l'université de Léningrad en 1974^[3].

En 1976, Andreï Sousline et Daniel Quillen ont démontré, indépendamment, la « conjecture de Serre » sur la trivialité des fibrés vectoriels algébriques sur un espace affine.

En collaboration avec Alexander Merkurjev, Sousline a démontré en 1982 le « théorème de Merkurjev-Sousline », qui concerne le groupe de Brauer.

Sousline a été orateur invité au Congrès international des mathématiciens de 1978, 1986 et 1994, donnant même une conférence plénière à celui 1986^[4]. Il a reçu en 2000 le prix Cole en algèbre pour ses travaux sur la cohomologie motivique^[4]. En 2010, le Journal of K-theory^[5] et les Documenta Mathematica^[6] ont édité chacun un numéro spécial en l'honneur de son 60^e anniversaire.