André Falcon

André Falcon
Naissance
Lyon 2e, France
Nationalité Drapeau de la France Française
Décès (à 84 ans)
14e arrondissement de Paris, France
Profession Acteur
Séries notables Les Rois maudits

André Falcon est un acteur français, sociétaire honoraire de la Comédie-Française[1], né le à Lyon[2] et mort le à Paris[3].

Biographie[modifier | modifier le code]

Plaque au no 3 bis de la rue de Vaugirard.

Souhaitant devenir ingénieur électronicien, il entre en 1938 à l'École de La Martinière à Lyon, puis commence à travailler en 1942 à la Compagnie Générale d'Électricité[4]. Passionné de théâtre, il intègre en 1943 le Conservatoire national supérieur d'art dramatique. Il est au conservatoire l'élève de Georges Le Roy[5]. Il en sort en 1946 en ayant obtenu le premier prix de comédie classique[3], et entre la même année à la Comédie-Française, dont il ne tardera pas à devenir, à 25 ans, le plus jeune sociétaire[6].

Lorsqu'il quitte la Comédie-Française en 1967, immédiatement nommé sociétaire honoraire après avoir joué les plus grands rôles du répertoire, il est remarqué par François Truffaut, qui le fait jouer dans Baisers volés. Il tourne ensuite avec Jacques Deray, Claude Lelouch, Henri Verneuil, Costa-Gavras, Claude Chabrol, Claude Sautet, Bertrand Tavernier. Il devient l'un des seconds rôles incontournables du cinéma français des années 70-80. Il joue avec Louis de Funès (Les Aventures de Rabbi Jacob), Alain Delon (Trois hommes à abattre) ou encore Patrick Dewaere (Mille milliards de dollars).

Il se fait connaître aussi à la télévision, où il figure au générique des Rois maudits, des Cinq Dernières Minutes, des Enquêtes du commissaire Maigret, des Brigades du Tigre, de Julien Fontanes, magistrat — avec Jacques Morel dans le rôle-titre et où il interprète le rôle du procureur — et de Messieurs les Jurés. Il joue par la suite dans plusieurs téléfilms de Jean-Daniel Verhaeghe, L'Affaire Seznec et L'Affaire Dreyfus d'Yves Boisset, ainsi que dans la série Chez Maupassant.

Tombe d'André Falcon au cimetière du Montparnasse.

Il continue parallèlement de jouer au théâtre. Sa dernière apparition date de 2005, où il incarne le père dans L'Annonce faite à Marie de Claudel dans une mise en scène de Christian Schiaretti au TNP de Villeurbanne.

Sa dernière apparition à la télévision a lieu le 18 mars 2007 sur France 2 dans l'émission Présence Protestante consacrée à la comédienne Gisèle Casadesus et réalisée par Virginie Crespeau[7].

Il était le meilleur ami de Christian Marin qui l'évoque longuement dans ses mémoires, Mémoires d'un chevalier du ciel.[8] « En 1994; j'eus l'immense bonheur de jouer avec l'un de mes meilleurs amis, André Falcon. Cette pièce se nommait L'Addition[8]. » « Il fut pour moi le plus talentueux des partenaires et le plus délicieux des amis ».

Il vécut pendant soixante ans au no 3 bis rue de Vaugirard (6e arrondissement de Paris). Une plaque lui rend hommage.

Il repose au cimetière du Montparnasse (division 8).

Théâtre[modifier | modifier le code]

Comédie-Française[modifier | modifier le code]

Radio[modifier | modifier le code]

Hors Comédie-Française[modifier | modifier le code]

Filmographie[modifier | modifier le code]

Cinéma[modifier | modifier le code]

Télévision[modifier | modifier le code]

Doublage[modifier | modifier le code]

Cinéma[modifier | modifier le code]

Télévision[modifier | modifier le code]

Enregistrements[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Puisque j'ai mis ma lèvre... Hugo, Victor », sur Bibliothèques spécialisées de la Ville de Paris (consulté le ).
  2. État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970
  3. a et b Jean-Luc Douin, « André Falcon, comédien », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  4. « André FALCON », sur encinematheque.fr (consulté le ).
  5. Hands Agency, « André Falcon », sur André Falcon (consulté le ).
  6. « André Falcon », sur Vodkaster (consulté le ).
  7. « Présence Protestante : Gisèle Casadesus et la Comédie Française ».
  8. a et b Christian Marin, Mémoires d'un chevalier du ciel, Paris, Les éditions Marge de Manœuvre, , 177 p. (ISBN 978-2-9557399-2-1), p. 156-157.
  9. « Présence protestante : Gisèle Casadesus ou le jeu de l'amour et du théâtre ».

Liens externes[modifier | modifier le code]

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