Amphidrome
Un véhicule amphidrome a la particularité de pouvoir se déplacer indifféremment en avant et en arrière de la même manière.
Description[modifier | modifier le code]
Le terme s'applique essentiellement aux navires et bateaux, qui dans ce cas sont quasiment symétriques entre l'avant et l'arrière. Il peut également s'appliquer à des véhicules terrestres comme l'EBR Panhard[1] ou des camions de secours dans un tunnel.
Ce principe a été en particulier appliqué aux pirogues[2], aux bateaux vikings[3], aux bacs et aux ferrys qui effectuent de courts trajets et où la manœuvre de retournement prendrait trop de temps. Dans ce cas, les machines et hélices sont également symétriques, et le navire peut être surmonté d'une passerelle avec une vue dégagée à 360°.
Un navire amphidrome célèbre est le « César », ferry du Vieux-Port de Marseille[4]. Construit en 1952 à La Seyne-sur-Mer[4], il assure son service de 1953 à 2008. Il est alors remplacé, pour non-conformité aux normes de sécurité, par un nouveau ferry, électro-solaire, également amphidrome. Restauré, le « César » reprend son service en 2013. Il peut embarquer 45 passagers d'une rive à l'autre du Vieux-Port[4].
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Association Française des Collectionneurs de Véhicules Militaires, « EBR PANHARD », sur AFCVM (consulté le )
- Anne Di Piazza, « Chapitre 2. La pirogue monodrome à voile à livarde : l’outil de peuplement de la Polynésie orientale », dans Les sciences humaines et sociales dans le Pacifique Sud : Terrains, questions et méthodes, pacific-credo Publications, coll. « Cahiers du Credo », (ISBN 978-2-9563981-3-4, lire en ligne), p. 32–47
- Christiane de Craecker-Dussart, « Moyens d’orientation et de navigation des Vikings, marins accomplis en Atlantique Nord (fin VIIIe – XIe siècles) », Le Moyen Age, no 3, , p. 617–650 (ISSN 0027-2841, lire en ligne
, consulté le ) - Coralie Bonnefoy, « Eric Paoli, capitaine au petit cours » , sur Libération, (consulté le )
