Alicia Ostriker

Alicia Ostriker
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Distinction
  • Poète lauréat de la vile de New York (2018)
  • Chancelière de l'Academy of American Poet (2017-2021)
Archives conservées par
Bibliothèque de l'université Princeton

Alicia Suskin Ostriker (née le ) est une poète, essayiste, exégète et herméneute juive américaine écrivant de la poésie féministe et des essais féministes et midrashiques. Alicia Ostriker est une voix influente de la poésie féministe. ses divers essais interrogent les spécificités de l'écriture féminine, le rôle des écrits hébreux[note 1] à travers le regard des femmes et pose les bases d'une poésie qui reprend les disputes autour de Dieu, la maternité, la naissance, le corps et la mort.

Elle est membre de l'Academy of American Poets, et professeure émérite de l'université Rutgers jusqu'en 2004.

En 2018, elle est nommée Poète lauréat de la ville de New York.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse et formation[modifier | modifier le code]

Alicia Ostriker naît à Brooklyn, dans l'État de New York, aux États-Unis. Elle est une des deux filles de David Suskin, un des administrateurs du New York City Department of Parks and Recreation et de Beatrice Linnick Suskin, une professeure de danses folkloriques et poète. Bien qu'issue d'une famille juive, elle n'a pas reçue une formation au judaïsme, ses parents étant socialistes et athées, elle-même dit « Je fais partie d'une troisième génération de Juifs athées, socialistes pour qui la religion est l'opium du peuple. »[1],[2],[3],[4].

Sa mère partage son amour des mots en lui lisant des œuvres de William Shakespeare ou encore de Robert Browning, ce qui encourage Alicia à écrire des poèmes à un âge précoce[3],[4],[5].

William Blake.

Alicia Ostriker est également intéressée par les beaux-arts et voulait devenir une artiste peintre et étudia le dessin au cours de son adolescence. Ses livres, Songs (1969) et A Dream of Springtime (1979), expliquent les dessins de sa jeunesse. Alicia suit ses études secondaires à l'Ethical Culture Fiedston School (en), après les avoir achevées, en 1955 elle est acceptée à l'université Brandeis où elle obtient le Bachelor of Arts (licence) en 1959, un an après son mariage. Elle poursuit ses études universitaires à l'université du Wisconsin à Madison, où elle passe avec succès un Master of Arts (master) en 1961 suivi d'un PhD en 1964, une après la naissance de sa première enfant, Rebecca. Sa thèse de doctorat traitant du travail de William Blake deviendra son premier livre, sous le titre de Vision and Verse in William Blake en 1965, son vif intérêt envers l'œuvre de William Blake est une des composantes de son inspiration avec William Butler Yeats, Walt Whitman et W. H. Auden[3],[4],[5],[6],[7],[8],[9].

Carrière[modifier | modifier le code]

Walt Whitman.
W. H. Auden.

Alicia Ostriker commence sa carrière d'enseignante à l'université Rutgers en 1965 et y enseigne la littérature anglaise depuis 1972 en tant que professeure titulaire. En 1969, son premier recueil de poèmes, Songs, est publié par la maison d'édition Holt McDougal (en) connue également sous le nom de Holt, Rinehart and Winston[2],[3],[4].

Son quatrième recueil de poèmes, The Mother-Child Papers, un classique féministe, fut inspiré par la naissance de son fils[note 2]. Dans ce livre, elle parle à la fois de ses pensées sur la maternité, ainsi que de ses réflexions sur la guerre[8],[5].

Ses essais traitent de bon nombre de sujets déjà présents dans sa poésie. Cela va de Writing Like A Woman, publié en 1983, qui étudie les poèmes de Sylvia Plath, Anne Sexton, H.D., May Swenson (en)[10]Adrienne Rich, Lucille Clifton, June Jordan à The Nakedness of the Fathers : Biblical Visions and Revisions (1994), qui explore la Torah avec une sensibilité midrashique. En 1994, elle signe la préface du livre de Giannina Braschi, Empire of Dreams, un classique de la poésie post-moderne des Caraïbes espagnoles[4].

Son recueil de six poèmes The Imaginary Lover paru en 1986, gagna le prix William Carlos Williams de la Poetry Society of America. Cette publication marque le début de sa période féministe révolutionnaire[1]. Dix ans plus tard, son livre The Crack in Everything est finaliste du National Book Award, il remporte le Paterson Poetry Award ainsi que le San Francisco State Poetry Center Award. The Little Spaces ; Poems Selected and News, 1968-1998 est également finaliste du National Book Award en 1998.

Maxine Kumin .

Le dernier essai d'Ostriker paru en 2007, For The Love of God, poursuit son exploration midrashique des textes bibliques, démarrée en 1993 avec Feminist Revision and The Bible. Dancing at the Devil's Party (2000) étudie le travail de poètes de William Blake et Walt Whitman à Maxine Kumin. Tôt dans son livre, elle désapprouve ce que W. H. Auden affirme au sujet de la poésie : la poésie ne provoque rien. Selon Ostriker, la poésie « peut faire pleurer le cœur avec ses serres, faire frissonner les nerfs, nous inonder d'espoir, de désespoir, de désir, d'extase, d'amour, de colère, de terreur »

De nombreux poèmes d'Ostriker ont été traduits en français, en italien, en allemand, espagnol, en chinois, en japonais, en hébreu et en arabe[11].

Ses poèmes sont publiés dans diverses revues comme : The New Yorker[12], American Poetry Review (en)[note 3], The Atlantic[13], The Paris Review, Yale Review, Ontario Review, The Nation, The New Republic, The Best American Poetry (en), The Pushcart Anthology, New York Times Book Review, Signs (journal) (en), Tikkun (magazine) (en), etc.[11],[14].

Elle est professeure émérite d'anglais à l'université Rutgers jusqu'en 2004, et enseigne la poésie au sein d'un Master of Fine Arts auprès d'étudiants en résidence à la Drew University (en)[15],[9].

Vie personnelle[modifier | modifier le code]

En , Alicia Ostriker épouse Jeremiah Ostriker, astronome, professeur à l'université Princeton. Le couple a donné la naissance à trois enfants : Rebecca, née en 1963, Eve, née en 1965 et Gabriel, né en 1970. Elle et son époux résident à Princeton dans l'état du New Jersey[1],[2],[9],[16],[5].

Œuvres[modifier | modifier le code]

Recueils de poésie[modifier | modifier le code]

Essais[modifier | modifier le code]

Articles (liste non exhaustive)[modifier | modifier le code]

1960-1989[modifier | modifier le code]

  • « Song and Speech in the Metrics of George Herbert », PMLA, Vol. 80, No. 1,‎ , p. 62-68 (7 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • « The Three Modes in Tennyson's Prosody », PMLA, Vol. 82, No. 2,‎ , p. 273-284 (12 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • « Thomas Wyatt and Henry Surrey: Dissonance and Harmony in Lyric Form », New Literary History, Vol. 1, No. 3,‎ , p. 387-405 (19 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • « May Swenson And The Shapes Of Speculation », The American Poetry Review, Vol. 7, No. 2,‎ mars / avril 1978, p. 35-38 (4 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • « Her Cargo: Adrienne Rich And The Common Language », The American Poetry Review, Vol. 8, No. 4,‎ juillet / août 1979, p. 6-10 (5 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • « That Story: Anne Sexton And Her Transformations », The American Poetry Review, Vol. 11, No. 4,‎ juillet / août 1982, p. 11-16 (6 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • « The Thieves of Language: Women Poets and Revisionist Mythmaking », Signs, Vol. 8, No. 1,‎ , p. 68-90 (23 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • « The Poet As Heroine: Learning To Read H.D. », The American Poetry Review, Vol. 12, No. 2,‎ mars / avril 1983, p. 29-38 (10 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • « "What Are Patterns for?": Anger and Polarization in Women's Poetry », Feminist Studies, Vol. 10, No. 3,‎ , p. 485-503 (19 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • « Comment on Homans's "'Her Very Own Howl': The Ambiguities of Representation in Recent Women's Fiction" », Signs, Vol. 10, No. 3,‎ , p. 597-600 (4 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • « The War of Men and Women », Feminist Studies, Vol. 11, No. 2,‎ , p. 310-316 (7 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • « What Do Women (Poets) Want?: H. D. and Marianne Moore as Poetic Ancestresses », Contemporary Literature, Vol. 27, No. 4,‎ , p. 475-492 (18 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • « Dancing at the Devil's Party: Some Notes on Politics and Poetry », Critical Inquiry, Vol. 13, No. 3,‎ , p. 579-596 (18 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • « Reflection on Jewish Identity: Entering the Tents », Feminist Studies, Vol. 15, No. 3,‎ , p. 541-547 (7 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • « Response to Bonnie Costello », Contemporary Literature, Vol. 30, No. 3,‎ , p. 462-464 (3 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),

1990-1999[modifier | modifier le code]

  • « The Wisdom of Solomon », The Kenyon Review, New Series, Vol. 12, No. 2,‎ , p. 149-155 (7 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • « Esther, or the World Turned Upside Down », The Kenyon Review, New Series, Vol. 13, No. 3,‎ , p. 18-21 (4 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • « A Word Made Flesh: The Bible and Revisionist Women's Poetry », Religion & Literature, Vol. 23, No. 3,‎ , p. 9-26 (18 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • « The Redeeming of Ruth », Studies in American Jewish Literature (1981-), Vol. 11, No. 2,‎ , p. 217-219 (3 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • « The Interpretation of Dreams », The Kenyon Review, New Series, Vol. 14, No. 3,‎ , p. 17-22 (6 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • « Kin and Kin: The Poetry of Lucille Clifton », The American Poetry Review, Vol. 22, No. 6,‎ novembre / décembre 1993, p. 41-48 (8 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • « I Am (Not) This: Erotic Discourse in Bishop, Olds, and Stevens », The Wallace Stevens Journal, Vol. 19, No. 2,‎ , p. 234-254 (21 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • « Back to the Garden? Literature and Tradition, Now and Then », Profession,‎ , p. 24-30 (7 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • « "Howl" Revisited: The Poet as Jew », The American Poetry Review, Vol. 26, No. 4,‎ juillet / août 1997, p. 28-31 (4 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),

2000-2009[modifier | modifier le code]

  • « Performing Jephthah's Daughter: A Lament », Bridges, Vol. 8, No. 1/2,‎ , p. 25-37 (13 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • « Beyond Confession: The Poetics of Postmodern Witness », The American Poetry Review, Vol. 30, No. 2,‎ mars / avril 2001, p. 35-39 (5 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • « Milk », Fourth Genre: Explorations in Nonfiction, Vol. 4, No. 1,‎ , p. 101-117 (17 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • « Psalm and Anti-Psalm: A Personal View », The American Poetry Review, Vol. 31, No. 4,‎ juillet / août 2002, p. 11-15 (5 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • « Ecclesiastes as Witness: A Personal Essay », The American Poetry Review, Vol. 34, No. 1,‎ janvier / février 2005, p. 7-13 (7 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • « Jonah: The Book of the Question », The Georgia Review, Vol. 59, No. 2,‎ , p. 278-293 (16 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • « The Man Who Traveled from Place to Place », Bridges, Vol. 14, No. 1,‎ , p. 104-106 (3 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),

2010-[modifier | modifier le code]

  • « Hilda Raz: Odd, Splendid, and Fearlessly Maternal », Prairie Schooner, Vol. 84, No. 3,‎ , p. 32-37 (6 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • « Without Commandment : One Poet's Quest for the Beloved », Religion & Literature, Vol. 42, No. 3,‎ , p. 168-175 (8 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • « Introduction », Religion & Literature, Vol. 43, No. 2,‎ , p. 112-115 (4 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • « Who's Minding the Story? Gerald Stern as Jewish Poet and Tragic Comedian », The American Poetry Review, Vol. 43, No. 3,‎ mai / juin 2014, p. 19-20 (2 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • « Q&A: Insurance », Poetry, Vol. 209, No. 4,‎ , p. 352-353 (2 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • « Poetry and Healing: Some Moments of Wholeness », The American Poetry Review, Vol. 47, No. 2,‎ , p. 9-12 (4 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire)

Traductions et éditions[modifier | modifier le code]

  • William Blake et Alicia Suskin Ostriker (dir.), William Blake, The Complete Poems, Penguin Classics, 1827, rééd. du 24 novembre 1977, 1072 p. (ISBN 9780140422153),
  • Berkeley Poets Cooperative Anthology, 1970-1980, Berkeley Poets' Workshop & Press, , 256 p. (ISBN 9780917658129),
  • The Five Scrolls : The Song of Songs, The Book of Ruth, Lamentations, Ecclesiastes, The Book of Esther, Vintage Books, , 162 p. (ISBN 9780375724947, lire en ligne),
  • Nightsun Issue #25, Frostburg State University, , 118 p. (ISBN 9781878306173),
  • The Book of Life : Selected Jewish Poems, 1979 - 2011, University of Pittsburgh Press, , 112 p. (ISBN 9780822961819),

Archives[modifier | modifier le code]

Les archives d'Alicia Ostriker sont déposées à la bibliothèque de l'université de Princeton et consultables en ligne[17].

Prix et distinctions[modifier | modifier le code]

  • 1976 : obtention d'une bourse attribuée par le National Endowment for the Arts, mention poésie[18],
  • 1982 : obtention d'une bourse attribuée par la Rockefeller Foundation[19],
  • 1984 : obtention d'une bourse attribuée par la Fondation John-Simon-Guggenheim mention poésie[20],
  • 1997 : lauréate du Paterson Poetry Prize pour The Crack in Everything,
  • 1998 : lauréate du San Francisco State Poetry Center Award pour The Crack in Everything[21],
  • 2000 : le San Diego Women’s Institute for Continuing Jewish Education: Endowment Award,
  • 2002 : lauréate du Larry Levis Prize pour ses poèmes publiés dans Prairie Schooner[22],
  • 2003 : obtention d'une bourse attribuée par la Geraldine R. Dodge Foundation (en)[23],
  • 2007 : lauréate du Anderbo Poetry Prize pour son poème West Fourth Street[24],
  • 2008 : lauréate de l'Outstanding Academic Title, choix de , pour For the Love of God[25],
  • 2010 : lauréate du Paterson Award for Sustained Literary Achievement pour son livre The Book of Seventy,[26],
  • 2010 : lauréate du Prairie Schooner Virginia Faulkner Award for Excellence in Writing, pour ses poèmes publiés à l'été 2009
  • 2010 : lauréate du National Jewish Book Award en poésie pour The Book of Seventy[27]
  • 2011 : inscription dans la liste des 10 Great Jewish Poets du moment[28],
  • 2017 - 2021 : élection à la charge de chancelière de l'Academy of American Poets[29],
  • 2018 : nommée Poète lauréat de la ville de New York par le Gouverneur Andrew Cuomo[6].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Par écrits hébreux, il faut comprendre la Bible hébraïque, le Talmud, le Midrash Rabba et le Zohar.
  2. Alicia Ostriker est la première poète américaine à traiter de la maternité.
  3. Voir la section « Articles ».

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c (en) Ruth Whitman et Monica Osborne, « Alicia Suskin Ostriker », sur Jewish Women's Archive, (consulté le ).
  2. a b et c (en-US) Ann R. Shapiro (dir.), Jewish American Women Writers: A Bio-Bibliographical and Critical Sourcebook, Westport, Connecticut, Greenwood Press, , 561 p. (ISBN 9780313284373, lire en ligne), p. 258-264.
  3. a b c et d (en-US) Jeffrey H. Gray, James McCorkle & Mary Balkun (dir.), The Greenwood Encyclopedia Of American Poets And Poetry, volume 4, Westport, Connecticut, Greenwood Press, , 1409 p. (ISBN 9780313330124, lire en ligne), p. 1192-1195.
  4. a b c d et e (en-US) Monica Dorenkamp, « Ostriker, Alicia » Accès libre, sur Encyclopedia.com, .
  5. a b c et d (en-US) Jeffrey W. Hunter (dir.), Contemporary Literary Criticism, volume 132, Detroit, Michigan, Gale Group, , 499 p. (ISBN 9780787632076, lire en ligne), p. 299-329.
  6. a et b Academy of American Poets, « About Alicia Ostriker | Academy of American Poets », sur poets.org (consulté le ).
  7. (en-US) Jay Parini (dir.), The Oxford Encyclopedia of American Literature, Volume 3: Norman Mailer - Sentimental Literature, New York, Oxford University Press, USA, , 557 p. (ISBN 9780195167269, lire en ligne), p. 336-338.
  8. a et b (en-US) Janet Palmer Mullaney, Truthtellers of the Times: Interviews with Contemporary Women Poets, Ann Arbor, Michigan, University of Michigan Press, , 113 p. (ISBN 9780472096800, lire en ligne), p. 75-81.
  9. a b et c (en-US) « Alicia Ostriker Papers, 1956-2021 » Accès libre, sur Bibliothèque de l'université Princeton.
  10. (en) « May Swenson | American poet | Britannica », sur www.britannica.com (consulté le ).
  11. a et b (en-US) « Alicia Ostriker », sur blueflowerarts.com (consulté le ).
  12. (en-US) « Move » Accès limité, sur The New Yorker, (consulté le ).
  13. (en) Alicia Ostriker, « Needing the Dragon », sur The Atlantic, (consulté le ).
  14. (en-US) « Ostriker, Alicia 1937- (Alicia Suskin Ostriker) » Accès libre, sur encyclopedia.com, .
  15. (en) « Rutgers Search », sur www.rutgers.edu (consulté le ).
  16. (en-US) « Alicia Ostriker », sur Poetry Foundation, (consulté le ).
  17. (en-US) « Alicia Ostriker Papers, 1956-2021 - Finding Aids » Accès libre, sur findingaids.princeton.edu (consulté le ).
  18. (en-US) « Literature Fellowships » Accès libre, sur www.arts.gov (consulté le ).
  19. (en) « Representative Poetry Online », sur Representative Poetry Online (consulté le ).
  20. (en-US) « Alicia Suskin Ostriker », sur John Simon Guggenheim Memorial Foundation (consulté le ).
  21. (en) Alicia Ostriker, « Alicia Ostriker », sur Alicia Ostriker, (consulté le ).
  22. « Larry Levis: Passion Matters », sur edwardbyrne.blogspot.fr (consulté le ).
  23. (en-US) Dodge Poetry, « Ask a Poet: ALICIA OSTRIKER », sur Geraldine R. Dodge Foundation, (consulté le ).
  24. « Anderbo Poetry Prize », sur www.anderbo.com (consulté le ).
  25. (en) « Outstanding Academic Titles | Awards & Grants » (consulté le ).
  26. « Ostriker, Alicia Suskin ».
  27. (pt-BR) « The Book of Seventy », sur www.jewishbookcouncil.org (consulté le ).
  28. « Ten great Jewish poets. - Free Online Library », sur www.thefreelibrary.com (consulté le ).
  29. (en) aapone, « chancellors », sur chancellors, (consulté le ).

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Notices dans des encyclopédies et manuels de références[modifier | modifier le code]

  • (en-US) Ann R. Shapiro (dir.), Jewish American Women Writers: A Bio-Bibliographical and Critical Sourcebook, Westport, Connecticut, Greenwood Press, , 561 p. (ISBN 9780313284373, lire en ligne), p. 258-264,
  • (en-US) Janet Palmer Mullaney, Truthtellers of the Times: Interviews with Contemporary Women Poets, Ann Arbor, Michigan, University of Michigan Press, , 120 p. (ISBN 9780472096800, lire en ligne), p. 75-81,
  • (en-US) Jeffrey W. Hunter (dir.), Contemporary Literary Criticism, volume 132, Detroit, Michigan, Gale Group, , 499 p. (ISBN 9780787632076, lire en ligne), p. 299-329. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article,
  • (en-US) Jay Parini (dir.), The Oxford Encyclopedia of American Literature, Volume 3: Norman Mailer - Sentimental Literature, New York, Oxford University Press, USA, , 557 p. (ISBN 9780195167269, lire en ligne), p. 336-338,
  • (en-US) Rosemary M. Canfield Reisman (dir.), Feminist Poets, Ipswich, Massachusetts, Salem Press, , 281 p. (ISBN 9781429836494, lire en ligne), p. 172-176,
  • (en-US) Jeffrey H. Gray, James McCorkle, & Mary Balkun (dir.), The Greenwood Encyclopedia Of American Poets And Poetry, volume 4 : M-R, Westport, Connecticut, Greenwood Press, , 1409 p. (ISBN 9780313330124, lire en ligne), p. 1192-1195. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article,

Articles dans des sites de références[modifier | modifier le code]

Articles académiques[modifier | modifier le code]

  • (en-US) Bonnie Costello, « Response to Alicia Ostriker », Contemporary Literature, Vol. 30, No. 3,‎ , p. 465-469 (5 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • (en-US) Susan Rushing Adams, « An Interview with Alicia Ostriker » Accès libre, sur The Dallas Review, ,
  • (en-US) Monica Osborne, « "And What If I Say the Purposes Have Not Yet Been All Revealed?": Searching for Psyche and Reimagining God in the Poetry of Alicia Ostriker and Marge Piercy », Studies in American Jewish Literature (1981-), Vol. 25,‎ , p. 77-84 (8 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • (en-US) « An Interview with Alicia Ostriker » Accès libre, sur Nashville Review, ,

Liens externes[modifier | modifier le code]