Alexandros Rizos Rangavis

Alexandre Rizo-Rangabé
Fonctions
Député
Ambassadeur
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nom dans la langue maternelle
Αλέξανδρος Ρίζος ΡαγκαβήςVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Père
Jacques Rizo-Rangabé (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Euphrosyne Rizo-Rangabé (d)
Ralou Rizo-Rangabé (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Caroline-Christine Skene (d) (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Kléon Rízos Rangabís (d)
Aristion Rizo-Rangabé (d)
Chariclès Rizo-Rangabé (d)
Aristídis Rízos Rangavís (d)
Alexis Rizo-Rangabé (d)
Eugène Rizo-Rangabé (d)
Émile Rizo-Rangabé (d)
Zoé Rizo-Rangabé (d)
Othon Rizo-Rangabé (d)
Émilie Rizo-Rangabé (d)
Hélène Rizo-Rangabé (d)
Chariclée Rizo-Rangabé (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de
Mouvements
Poésie romantique, première école d'Athènes (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Œuvres principales
The Notary (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
signature d'Alexandros Rizos Rangavis
Signature

Aléxandros Rízos Rangavís, parfois francisé Alexandre Rizo(s) Rangabé (grec moderne : Ἀλέξανδρος Ῥίζος Ῥαγκαβής ; - ), est un homme de lettres grec, poète et homme d'État.

Biographie[modifier | modifier le code]

Il est né à Constantinople dans une famille grecque phanariote. Il fait ses études à Odessa et à l'école militaire de Munich. Après avoir servi comme officier d'artillerie dans l'armée bavaroise, il retourne en Grèce, où il occupe plusieurs hautes fonctions éducatives et administratives. Il devient par la suite ambassadeur à Washington, DC (1867), Paris (1868) et Berlin (1874-1886), et est l'un des plénipotentiaires grecs au Congrès de Berlin en 1878.

Carrière littéraire[modifier | modifier le code]

Il est le principal représentant d'une école d'hommes de lettres, connue sous le nom de première école athénienne, dont l'objet est de restaurer autant que possible l'ancienne langue classique. Il est également membre fondateur de la Société archéologique d'Athènes[1].

Parmi ses divers ouvrages, Hellenic Antiquities (1842–1855, d'une grande valeur épigraphique), Archaeologia (1865–1866), un Lexique archéologique illustré (1888–1891) et la première Histoire de la littérature grecque moderne (1877). Il écrit aussi les pièces dramatiques suivantes : Les Noces de Koutroulis (comédie)[2], Dukas (tragédie), Les Trente Tyrans, La Veille (de la révolution grecque) ; les romans, Le Prince de Morée, Leïla et Le Notaire d'Argostoli ; et des parties traduites de Dante, Schiller, Lessing, Goethe et Shakespeare.

Après son rappel, il vit à Athènes, où il meurt le 28 juin 1892. Il épouse Caroline, la fille de James Skene de Rubislaw, près d'Aberdeen.

Une édition complète de ses œuvres philologiques en dix-neuf volumes est publiée à Athènes (1874–1890) et ses Mémoires paraissent à titre posthume en 1894–1895.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Archaeological Society of Athens, Λεύκωμα της εκατονταετηρίδος της Εν Αθήναις Αρχαιολογικής Εταιρείας, Athens,‎ , p. 42
  2. Konstantinos Demaras, A history of Modern Greek literature, SUNY Press, (ISBN 9780873950718, lire en ligne), p. 277

Liens externes[modifier | modifier le code]