Albert Castelnau

Albert Castelnau
Fonctions
Conseiller général de l'Hérault
Canton de Montpellier-1
-
Ferdinand Glaize (d)
Antonin Verdier (d)
Député français
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Jean Jacques Michel Albert CastelnauVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Père
Émile Castelnau (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Eugène Castelnau
Paul Castelnau (d)
Edmond Castelnau (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Jean Jacques Michel Albert Castelnau, né le à Montpellier (Hérault) et décédé le dans le 8e arrondissement de Paris[1], est un écrivain et un homme politique français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Albert appartient à une famille de la bourgeoisie protestante de Montpellier. Il est le fils d’Émile Castelnau (1793-1869), négociant et membre de la chambre de commerce de la ville, conseiller municipal d'Aimargues[2], et d’Anaïs Pomier (1800-1880). Son frère, Eugène Castelnau (1827-1894) était peintre, deux de ses frères, Paul (1832-1892) et Edmond (1834-1910), étaient négociants à Montpellier.

Albert fait ses études de droit à Aix-en-Provence et à Paris, et il collabore, sous le Second Empire, à des journaux républicains régionaux, L’Indépendant, Le Suffrage universel et L’Hérault socialiste, fonde et dirige La liberté de l'Hérault, en 1869[3]. Il publie en 1851, un pamphlet intitulé Aux riches[4].

Son opposition au coup d'État de 1851 de Napoléon III lui vaut d'être arrêté, détenu durant trois mois, puis condamné à la relégation en Algérie, il doit partir par un navire au départ de Sète[5]. Au bout de quelque temps, il obtient l'autorisation d'être exilé en Angleterre, puis il voyage en Italie.

Il est candidat républicain aux élections générales de , mais est battu[6]. À la faveur d'une élection partielle, il est élu le de la même année, et siège au groupe de l'Union républicaine à la Chambre comme député de l'Hérault durant la législature en cours (1871-1876), il est réélu en . Il est également élu conseiller général pour le 1er canton de Montpellier. Il fut l'un des 363 députés qui refusèrent la confiance au troisième gouvernement Albert de Broglie, lors de la Crise du 16 mai 1877 qui provoqua la dissolution de la Chambre par le président de la république, Mac Mahon. Albert est gravement malade, et meurt le , alors que sa nouvelle candidature de député venait d'être acceptée. Il est enterré au cimetière protestant de Montpellier[5].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Acte de décès à Paris 8e, n° 1584, vue 15/31.
  2. Jean-Louis Py, Histoire d'Aimargues de 1799 à 1851, t. II, Nîmes, Lacour, 1992, p. 162.
  3. Notice BnF, consultée en ligne le 1.03.15].
  4. « Né parmi les favorisés de la fortune, écrit-il, je viens répéter à l’oreille du riche l’appel secret de sa conscience. », Notice, site du cimetière protestant de Montpellier, consultée en ligne le 1.03.15.
  5. a et b Cf. la notice du cimetière.
  6. Notice d'Albert Castelnau, Base de l'Assemblée Nationale, consultée en ligne le 1.03.15.

Sources[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Aux riches, Impr. de Boehm, 1851, 31 p.
  • L’Autorité
  • (Roman historique) Zanzara, la renaissance en Italie (T.1)
  • (Roman historique) Les Médicis (T.2) (1879, édition posthume)
  • La Question religieuse, 1861
  • (Poésie) Simplice, ou Les zigzags d'un bachelier, 1866.
  • La Question sociale et le positivisme, 1871
  • (Poésie) Sonnets historiques, 1873

Liens externes[modifier | modifier le code]