Alain Suied

Alain Suied
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nom de naissance
Freddy Alain Suied
Nationalité
Activités
Autres informations
Distinctions

Alain Suied, né le à Tunis et mort le à Paris[1],[2], est un poète, essayiste et traducteur français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Alain Suied est né dans l’ancienne communauté juive de Tunis. Il quitte cette ville avec ses parents alors qu’il n’a que huit ans. Sa famille s’installe à Paris. Un de ses poèmes est publié en 1968 dans la revue L’Éphémère. Deux recueils de poèmes paraissent dans les années suivantes : Le Silence, en 1970, puis C’est la langue, trois ans plus tard.

Un recueil de traductions de poèmes de Dylan Thomas est publié chez Gallimard en 1979 sous le titre N’entre pas sans violence dans cette bonne nuit (Gallimard). Il traduit John Updike, Ezra Pound, William Faulkner, John Keats, William Blake, Edwin Muir, etc. Il s'intéresse aux travaux des philosophes de l’École de Francfort mais aussi des grands psychanalystes.

En 1988 paraît La Lumière de l’origine qui rassemble ses poèmes de 1973 à 1983. La même année commence sa collaboration avec les Éditions Arfuyen qui seront son principal éditeur jusqu'à sa mort. Le corps parle, qui paraît en 1989, met en correspondance deux aspects permanents de sa recherche : le travail poétique proprement dit et le dialogue avec la science, la fiction, la musique ou la peinture.

Alain Suied a reçu le Prix Paul Verlaine en 1989 pour La Lumière de l’origine, le Prix Charles Vildrac pour Le Premier Regard ainsi que le Prix Nelly Sachs pour l’ensemble de ses traductions.

Grand mélomane, il a été pendant de longues années secrétaire de l’association musicale Le Triptyque, fondée par Pierre d'Arquennes, et membre de l’Académie Charles-Cros. Trois de ses poèmes ont été mis en musique en 1998 pour 12 voix et orgue par le compositeur Thierry Escaich, sous le titre de Trois Motets (Eaux natales, Le Masque et Vers l’espérance) ; ces pièces ont été transcrites pour orgue seul en 2002 (Trois Poèmes pour orgue).

Dans les années 2000, il est un collaborateur des éditions Les Provinciales[3].

Mort et hommages[modifier | modifier le code]

Il meurt à Paris le à l'âge de 57 ans et repose au cimetière du Montparnasse (division 25, petit cimetière).

Depuis son décès, ses nombreux textes posthumes sont en cours de publication aux Éditions Arfuyen.

Une journée d’étude a été consacrée à Alain Suied le à l’Université de Strasbourg, sous la direction de Michèle Finck, Pascal Maillard et Patrick Werly et avec la participation de Béatrice Bonhomme (Université de Nice), Pierre Brunel (Université de Paris Sorbonne), Andrew Eastman (Université de Strasbourg), Sophie Guermès (Université de Brest). Préfacés par son éditeur et ami Gérard Pfister, les actes de cette journée d'études ont été publiés par les Presses universitaires de Strasbourg sous le titre Alain Suied, l'attention à l'autre (PUS, 2015).

Œuvres[modifier | modifier le code]

Poésie[modifier | modifier le code]

Essais[modifier | modifier le code]

Traductions[modifier | modifier le code]

Alain Suied a également publié des traductions de poèmes dans de nombreuses revues.

Études sur Alain Suied[modifier | modifier le code]

Michèle Finck, Pascal Maillard et Patrick Werly (sous la direction de), Alain Suied, l'attention à l'autre, préface de Gérard Pfister, Presses universitaires de Strasbourg, 2015.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]