Alain Rayes

Alain Rayes
Illustration.
Alain Rayes (2019)
Fonctions
Député à la Chambre des communes
En fonction depuis le
(8 ans, 6 mois et 4 jours)
Élection 19 octobre 2015
Réélection 21 octobre 2019
20 septembre 2021
Circonscription Richmond—Arthabaska
Législature 42e, 43e et 44e
Groupe politique Indépendant (2022-)
Conservateur (2015-2022)
Prédécesseur André Bellavance
Maire de Victoriaville

(5 ans, 11 mois et 12 jours)
Prédécesseur Roger Richard
Successeur Christian Lettre
Biographie
Date de naissance (52 ans)
Lieu de naissance Victoriaville (Québec, Canada)
Nationalité Canadienne
Parti politique Indépendant (depuis 2022)
Parti conservateur du Canada (2015-2022)
Action démocratique du Québec (2003-2012)
Diplômé de Université du Québec à Montréal
Université de Sherbrooke
Profession Directeur d'école
Enseignant

Alain Rayes, né le à Victoriaville (Québec), est un enseignant, directeur d'école et homme politique canadien.

Maire de Victoriaville de 2009 à 2015, il est, depuis le , député de la circonscription de Richmond—Arthabaska à la Chambre des communes du Canada. Élu comme conservateur, il occupe à deux reprises la fonction de lieutenant politique pour le Québec du Parti conservateur du Canada. Il est ministre du cabinet fantôme des Affaires intergouvernementales du Parti conservateur du Canada de 2017 à 2019, ministre du cabinet fantôme responsable du Patrimoine canadien, Langues officielles et Développement économique du Québec de 2020 à 2021, et ministre du cabinet fantôme responsable des Langues officielles de 2021 à 2022.

En , il quitte le Parti conservateur pour siéger comme indépendant.

Le , il annonce qu’il quittera la vie politique active à la fin de son mandat.

Biographie[modifier | modifier le code]

Natif de Victoriaville, Alain Rayes est l’aîné d’une famille de quatre enfants. Ses parents sont d’origine égyptienne. Ils ont fui en 1967 la guerre des Six Jours. Son père, Raouf, et sa mère, Mona Rayes, se sont installés à Victoriaville dès leur arrivée au Canada en 1967[1]. Dans sa jeunesse, il est entraîneur de soccer au niveau AAA et dirige le Tournoi de soccer de Victoriaville, qui devient un des plus gros tournois au Québec.

Alain Rayes obtient en 1995 un baccalauréat en enseignement des mathématiques et de l’informatique de l'Université du Québec à Montréal, puis en 2005 une maîtrise en administration scolaire de l'Université de Sherbrooke[2].

Depuis 2011, et particulièrement après avoir rencontré Pierre Lavoie, il porte une grande attention à sa condition physique et s'adonne à la course à pied, au vélo puis à la natation. Il complète une première compétition d'Ironman en 2015[3]. En 2017, il en avait couru deux de plus[1].

Alain Rayes est père de trois enfants.

Carrière dans l'enseignement[modifier | modifier le code]

Alain Rayes débute dans la carrière d’enseignant, puis obtient des postes de direction d'écoles dès l'âge de 28 ans[4]. Il a occupé celui de directeur général de l'école polyvalente Le Boisé de Victoriaville jusqu'en 2009[5].

Carrière politique[modifier | modifier le code]

À l'élection québécoise du 14 avril 2003, Alain Rayes a été candidat de l'Action démocratique du Québec dans la circonscription d'Arthabaska où il a terminé deuxième avec 33 % du vote derrière le vainqueur libéral Claude Bachand qui a obtenu 36 % du vote.

Il est élu maire de Victoriaville en 2009[5]. Après six années à titre de maire, il décide de se lancer en politique fédérale[6], après avoir été longtemps courtisé par le Parti conservateur du Canada[7]. Le , il remporte l'élection avec 32 % des voix, devant les candidats libéral (25 %) et néo-démocrate (24 %). Le suivant, la cheffe de l'opposition Rona Ambrose nomme Alain Rayes porte-parole adjoint en matière de Sécurité publique et de Protection civile[8]. En , il devient porte-parole adjoint en matière d'Affaires étrangères, puis en octobre suivant, il est muté au poste de porte-parole associé en matière d'Infrastructure et de Collectivités[9]. Il est nommé, en , lieutenant politique pour le Québec par le chef du parti, Andrew Scheer, puis critique du cabinet fantôme pour les Affaires intergouvernementales.

Le , Alain Rayes est réélu dans Richmond—Arthabaska, obtenant 45,3 % des votes et 10 014 voix de majorité. Le , le chef du Parti conservateur du Canada, Erin O'Toole, lui confie de nouvelles responsabilités. Alain Rayes devient porte-parole conservateur sur les questions concernant Patrimoine canadien, les langues officielles et celles reliées au développement économique au Québec[10]. Le , il devient vice-président du Comité permanent du patrimoine canadien de la Chambre des communes du Canada[11].

Le , il quitte le Parti conservateur à la suite de la course à la direction du Parti conservateur du Canada de 2022Pierre Poilievre est choisi chef du parti. Il dit ne plus se reconnaître dans les changements de valeurs du parti et décide de siéger comme député indépendant[12]. Le , il affirme que l'équipe de Poilievre fait pression sur lui pour le forcer à démissionner[13].

Le , il annonce en entrevue sur qu’il quittera la vie politique active à la fin de son mandat, après plus de 15 ans en politique[14].

Résultats électoraux[modifier | modifier le code]

Élection générale québécoise de 2003 dans Arthabaska
Nom Parti Nombre
de voix
% Maj.
     Claude Bachand Libéral 12 663 36,8 % 1 274
     Alain Rayes Action démocratique 11 389 33,1 % -
     Danièle Caron Parti québécois 9 657 28 % -
     François Houle Vert 379 1,1 % -
     Karine Cyr Bloc pot 353 1 % -
Total 34 441 100 %  
Le taux de participation lors de l'élection était de 73,6 % et 296 bulletins ont été rejetés.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Joël-Denis Bellavance, « Alain Rayes, politicien infatigable », sur La Presse Plus, (consulté le )
  2. « Alain Rayes », sur Linkedin (consulté le )
  3. Caroline Lepage, « Un candidat en lice pour faire un Ironman », Le Journal de Québec, (consulté le )
  4. Hélène Ruel, « Alain Rayes, conservateur? Une déferlante de commentaires », sur La Nouvelle Union, (consulté le ).
  5. a et b Yanick Poisson, « Alain Rayes affrontera Éric Lefebvre », sur La Tribune, (consulté le ).
  6. Hélène Ruel, « La décision d'Alain Rayes est prise », sur La Nouvelle Union, (consulté le ).
  7. « Le maire de Victoriaville courtisé par les conservateurs », sur Radio-Canada, (consulté le ).
  8. « Les Conservateurs annoncent le cabinet fantôme et les porte-parole de l’opposition officielle », sur Parti conservateur du Canada, (consulté le ).
  9. « Ambrose annonce des changements au cabinet fantôme », sur Parti conservateur du Canada, (consulté le ).
  10. Zone Politique- ICI.Radio-Canada.ca, « O'Toole dévoile son cabinet fantôme », sur Radio-Canada.ca, (consulté le )
  11. « Fonctions - Alain Rayes - Actuelles et passées - Députés - Chambre des communes du Canada », sur www.noscommunes.ca (consulté le )
  12. Joël-Denis Bellavance, « Parti conservateur du Canada | Alain Rayes claque la porte et devient député indépendant », sur La Presse, (consulté le )
  13. « L’équipe de Poilievre ferait pression sur Rayes pour qu’il quitte son poste de député », Ici.Radio-Canada.ca,‎ (lire en ligne)
  14. Radio-Canada, « Alain Rayes tire sa révérence de la vie politique | Radio-Canada.ca », sur Radio-Canada, (consulté le )
  15. Élections Canada, « Résultats Élection fédérale canadienne de 2021 », sur https://enr.elections.ca/ElectoralDistricts.aspx?lang=f (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]