Aimé Ngoy Mukena

Aimé Ngoy Mukena
Illustration.
Aimé Ngoy Mukena à Kamina en 2015.
Fonctions
Ministre congolais de la Défense nationale et des Anciens combattants

(1 an, 7 mois et 22 jours)
Premier ministre Sylvestre Ilunga
Gouvernement Ilunga
Prédécesseur Crispin Atama Tabe
Michel Bongongo (intérim)
Successeur Gilbert Kabanda Rukemba

(9 mois et 18 jours)
Premier ministre Augustin Matata Ponyo
Gouvernement Matata II
Prédécesseur Alexandre Luba Ntambo
Successeur Crispin Atama Tabe
Ministre des Hydrocarbures

(3 ans, 11 mois et 11 jours)
Premier ministre Augustin Matata Ponyo
Samy Badibanga
Bruno Tshibala
Gouvernement Matata II
Badibanga
Tshibala
Prédécesseur Crispin Atama Tabe
Successeur Rubens Mikindo
Député à l'Assemblée nationale

(3 ans, 4 mois et 21 jours)
Élection 30 décembre 2018
Législature 3e

(5 ans, 5 mois et 27 jours)
Élection 30 juillet 2006
Législature 2e
Biographie
Nom de naissance Aimé Ngoy Mukena Lusa Diese
Date de naissance [réf. nécessaire]
Lieu de naissance Malemba Nkulu
Date de décès (à 68 ans)
Lieu de décès Lubumbashi
Nature du décès Empoisonnement
Nationalité Congolaise
Parti politique PPRD
Diplômé de Université de Lausanne
Université de Genève
Profession Universitaire (professeur de philosophie politique)

Aimé Ngoy Mukena, né le 28 avril 1954[réf. nécessaire] et décédé le par empoisonnement à Lubumbashi, ce fut un philosophe et homme politique congolais.

Membre du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie[1], il est gouverneur du Katanga de 2004 à 2011, ministre de la Défense nationale de 2014 à 2015, puis ministre des Hydrocarbures de 2015 à 2019 et à nouveau ministre de la Défense nationale et des Anciens combattants de 2019 à 2021. Il est également professeur de philosophie politique à l'université de Lubumbashi.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse et formation[modifier | modifier le code]

Aimé Ngoy Mukena est originaire de la province du Katanga. Il est détenteur d'un doctorat en philosophie politique et économique de l'université de Lausanne[2], ainsi que d'un diplôme d'études supérieures de l'université de Genève[3].

En plus de sa carrière politique, il est aussi professeur de philosophie et histoire des idées politiques et économiques à l'universite de Lubumbashi[4].

Carrière politique[modifier | modifier le code]

En 1999, Aimé Ngoy Mukena est nommé PDG de la Régie des voies aériennes par le président Laurent Désiré Kabila. De 2001 et 2004, il exerce la fonction de gouverneur de la province du Katanga[5]. Il est ensuite député à l'Assemblée nationale de 2006 à 2012 et de 2019 à 2022. En , Il est nommé membre du conseil d'administration de la Société nationale des chemins de fer du Congo[6]. Le , il est nommé ministre de la Défense nationale et des Anciens combattants dans le gouvernement Matata II[7]. Après un remaniement en 2015, il est ministre des Hydrocarbures dans les gouvernements Tshibala, Badibanga et Matata II, poste qu'il conserve jusqu'en septembre 2019, quand il est nommé une nouvelle fois ministre de la Défense nationale et des Anciens combattants, fonction qu'il occupe jusqu'en avril 2021.

Mort[modifier | modifier le code]

Aimé Ngoy Mukena meurt le [8].

Publications[modifier | modifier le code]

  • La dimension politique et économique de la « Révolution de la modernité » dans Frontières et gouvernance sécuritaire pour le développement économique de la République démocratique du Congo, L'Harmattan, 2013[2].
  • Parcours de l'histoire de la philosophie négro-africaine : à l'usage des étudiants de deuxième graduat en philosophie[9]
  • Tout arrive à tous et autre nouvelles, Lubumbashi, Éditions Pensées du sud, [2002][10]
  • La critique du sens de l'Homme dans l'économisme occidental totalitaire au départ de la pensée de L.S. Senghor, 2000[11]
  • Monseigneur Fariala, ou, Le salaire du péché : (drame en cinq tableaux), 2002[12]
  • Première épître aux enfants de mon village : sur le double événement du mois de mai, 2004[13]
  • Ma vision du Katanga : un nouveau regard sur une cité natale à rebâtir[14]
  • L'hégémonie du peuple et la fin des idéologies de domination : dialogues sur la Cité, 2000[15]

Références[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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