Agnès de Staufen

Agnès de Hohenstaufen
Titre de noblesse
Comtesse palatine
Biographie
Naissance
Vers Voir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Sépulture
Monastère Sainte-Marie de Stade (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activité
ConsortVoir et modifier les données sur Wikidata
Famille
Père
Mère
Ermengarde de Henneberg (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Henri IV de Brunswick (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants

Agnès de Staufen (née vers 1176 - morte le 7 ou à Stade) est la fille héritière de Conrad Ier du Palatinat, l'un des comtes palatins du Rhin ; elle-même comtesse palatine de 1195 de 1204 comme épouse de Henri IV du Palatinat.

Biographie[modifier | modifier le code]

Le père d'Agnès, Conrad Ier du Palatinat, comte palatin du Rhin et demi-frère de l'empereur Frédéric Barberousse arrange dès avant 1180, des fiançailles de sa fille avec Henri, futur Henri IV du Palatinat, le fils aîné de Henri XII de Bavière (Henri le Lion) dans le but de désamorcer le conflit renaissant entre la Maison de Hohenstaufen et les Welf.

En 1193, l'empereur Henri VI, fils de Barberousse, cherche une alliance politique avec Philippe Auguste et dans ce but lui propose comme épouse sa cousine Agnès. Henri, futur Henri IV du Palatinat s'adresse au père d'Agnès qui évite de se prononcer. La mère d'Agnès, Irmengard de Henneberg († 1197), profite d'une absence de son mari Conrad qui séjourne auprès de l'empereur et fait célébrer un mariage religieux entre Henri et Agnès au Château Stahleck, fin 1193 ou début 1194.

L'empereur Henri VI demande d'abord à Conrad l’annulation du mariage, mais des considérations politiques rendent ce mariage utile. La réconciliation entre l'empereur Henri VI et Henri le Lion, le père du marié, a lieu en sur le site du palais impérial de Tilleda (de).

Descendance[modifier | modifier le code]

Du mariage entre Agnès de Staufen et le futur Henri IV du Palatinat sont nés un fils et deux filles :

Vie littéraire[modifier | modifier le code]

Durant la période du romantisme, la vie d'Agnès de Staufen a été glorifiée de diverses manières. Ainsi, l'auteur dramatique Christian Dietrich Grabbe la décrit, dans le drame Empereur Henri VI, la deuxième partie de son cycle des Hohenstaufen, en 1829, comme une fille insouciante mais résolue qui, lors d'une diète d'Empire lutte pour son amour et réussit à arracher la réconciliation entre les Staufen et les Welf sur le lit de mort de Henri le Lion. Par ailleurs, le a lieu, à l'Opéra royal de Berlin, la première représentation d'un opéra intitulé Agnès de Hohenstaufen (de), du compositeur italien Gaspare Spontini.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Ce sont principalement des ouvrages sur Henri le Lion qui parlent accessoirement de sa bru Agnès.

  • Joachim Ehlers, Heinrich der Löwe. Biographie, Munich, Siedler, (ISBN 978-3-88680-787-1), p. 367 et 384 (Compte-rendu par Bernd Schütte).
  • Paul Barz, Heinrich der Löwe und seine Zeit, Munich, Deutsche Taschenbuch Verlag, (ISBN 978-3-423-24676-7), p. 231, 233 et 253.
  • Friedemann Bedürftig, Taschenlexikon Staufer, Munich, Piper, (ISBN 3-492-23032-6), p. 11.
  • Anno Mungen, Musiktheater als Historienbild : Gaspare Spontinis „Agnes von Hohenstaufen“ als Beitrag zur deutschen Oper, Tutzing, Hans Schneider, coll. « Mainzer Studien zur Musikwissenschaft » (no 38), .

Notes et références[modifier | modifier le code]

Lien externe[modifier | modifier le code]

Agnès de Staufen sur le Projet Medlands/Palatinate