5e bataillon de parachutistes d'infanterie de marine

5e bataillon de parachutistes d'infanterie de marine
Image illustrative de l’article 5e bataillon de parachutistes d'infanterie de marine
Insigne du 5e BPIMa

Création 1947
Dissolution 1964
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de terre
Type Troupe de marine
Rôle Infanterie parachutiste
Ancienne dénomination 5e bataillon de parachutistes coloniaux
5e bataillon colonial de commandos parachutistes
Devise À la vie, à la mort
Guerres Guerre d'Indochine

Le 5e bataillon parachutistes d'infanterie de marine (5e BPIMa) est une unité parachutiste dissoute de l'Armée française.

Il est créé sous le nom de 5e bataillon de parachutistes d'infanterie de coloniale (5e BPIC) et engagé en Cochinchine au début de la guerre d'Indochine. Ce bataillon est le précurseur des bataillons coloniaux de parachutistes qui donnent naissances plus tard aux différents régiments de parachutistes d'infanterie de marine, les RPIMa.

Création et différentes dénominations[modifier | modifier le code]

  •  : création du 5e bataillon de parachutistes d'infanterie coloniale (5e BPIC)
  •  : devient 5e bataillon colonial de commandos parachutistes (5e BCCP)
  •  : première dissolution
  •  : nouvelle création du bataillon
  •  : devient le 5e bataillon de parachutistes coloniaux (5e BPC)
  •  : nouvelle dissolution[1].
  •  : nouvelle création du 5e BPC
  •  : devient 5e bataillon de parachutistes d'infanterie de marine (5e BPIMa)
  •  : dissolution de l'unité.

Historique des garnisons, campagnes et batailles[modifier | modifier le code]

Le , sous le commandement du chef de bataillon Dupuis, est créé, à Tarbes, le 5e bataillon parachutistes d'infanterie coloniale (5e BPIC).

L'unité, dont les cadres proviennent principalement du groupement Ponchardier, est une composante du GAP 3 de la 25e division aéroportée. Il hérite des traditions et reçoit la garde du drapeau du 5e RIC[2].

Un détachement aux ordres du chef de bataillon Dupuis[3] embarque sur le SS Pasteur le et devient officiellement le 2e BCCP lors de son arrivée à Saïgon le .

Le , le reste du bataillon débarque du Pasteur à Saigon et prend le nom de 5e bataillon colonial de commandos parachutistes (5e BCCP).

Le , le 5e BCCP est dissous lors de son embarquement pour la métropole.

Le bataillon est recréé à Quimper le [4]. Il embarque sur l’Athos II le et devient officiellement le 5e BPC le à son arrivée à Saigon.

Il est à nouveau dissous le lors de son embarquement pour la métropole.

Le 5e BPC est à nouveau créé à Madagascar le à partir du groupe colonial de commandos parachutistes de Madagascar et prend le nom de 5e BPIMa le . Dissous le il ne sera jamais reconstitué. Il donnera naissance au 2e RPIMa le à partir des éléments du 5e BPIMa en garnison à Madagascar, le 2e RPIMa sera installé à La Réunion le puis au quartier Pierrefond depuis 1980.

Traditions[modifier | modifier le code]

Devise[modifier | modifier le code]

La devise du bataillon, À la vie à la mort, est celle du commando Ponchardier dont sont issus de nombreux personnels et notamment les commandants Dupuis et Orsini.

Insigne[modifier | modifier le code]

On retrouve sur l'insigne d'origine du 5e BPIC l'ancre des unités de marines et le parachute des unités aéroportées. Le poignard et la main rappellent l'insigne du commando Ponchardier dont sont issus les cadres. Sont également représentés la devise « À la vie à la mort » et le numéro « 5 » de l'unité. L'insigne du 2e BCCP reprend plus tard le même motif, seul le numéro « 5 » est remplacé par un « 2 ».

L'insigne du 5e BPIMa reprend celui du 5e BCCP.

Chefs de corps[modifier | modifier le code]

  • 2/1947 - 9/1947 : chef de bataillon Dupuis
  • 9/1947 - 11/1949 : chef de bataillon Grall
  • 11/1949 - 7/1950 : chef de bataillon Romain-Desfossés
  • 8/1951 - 1/1952 : chef de bataillon Orsini
  • 1/1952 - 8/1952 : capitaine Mengin Lecreulx Guy
  • 8/1952 - 8/1953 : capitaine Martre[5]
  • 1958 - 1959 : commandant Le Mire
  • 1959 - 1961 : commandant Florentin
  • 1961 - 1962 : commandant Leblond
  • 1962 - 1964 : commandant Guilleminot

Sources et bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Collectif, Histoire des parachutistes français, Société de Production Littéraire, 1975.
  • Collectif, Fédération Nationale des Anciens d'Outre-Mer et anciens combattants des Troupes De Marine, Inspection des Troupes De Marine, Les Troupes De Marine 1622-1984, éditions Lavauzelle.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Cf. Histoire des parachutistes français pages 120, 207 et 264.
  2. In Histoire des parachutistes français, page 122.
  3. Le chef de bataillon Dupuis trouve la mort le en Indochine.
  4. In Histoire des parachutistes français, page 287.
  5. Cf. Histoire des parachutistes français pages 207 et 264.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

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Liens externes[modifier | modifier le code]

  • tdm.vo.qc.caDes paras-Colos aux paras d'Infanterie de Marine.