3e corps d'armée (France)

3e corps d'armée
Image illustrative de l’article 3e corps d'armée (France)
Création 1805
Dissolution 30 juin 1998
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de Terre
Type Corps d'armée
Guerres Guerres napoléoniennes
Première Guerre mondiale
Seconde Guerre mondiale
Batailles Guerres napoléoniennes
1805 - Bataille d'Austerlitz
1806 - Bataille d'Auerstaedt
1807 - Bataille d'Eylau
1807 - Bataille de Friedland
1809 - Bataille d'Eckmühl
1809 - Bataille de Wagram
Première Guerre mondiale
1914 - Bataille de Charleroi
1914 - Bataille de Guise
1914 - Bataille de la Marne
(Bataille des deux Morins)
1914 - 1re bataille de l'Aisne
1915 - 2e bataille d'Artois
1915 - 3e bataille d'Artois
1916 - Bataille de Verdun
1918 - 4e bataille de Champagne
1918 - 2e bataille de la Marne
1918 - Poussée vers la position Hindenburg
1918 - Bataille de Saint-Thierry

Le 3e corps d'armée était une formation militaire de l'Armée de terre de l'Armée française qui, après avoir existé sous le Premier Empire, a servi durant la Première et la Seconde Guerre mondiale, et a été active après la Seconde Guerre mondiale. Elle est démantelée le .

Création et différentes dénominations[modifier | modifier le code]

  • 3e corps d'armée
  •  : Renommé Groupement Nivelle
  •  : Renommé Groupement Lebrun
  •  : Renommé 3e Corps d'Armée
  •  : Renommé Groupement G
  •  : Renommé 3e Corps d'Armée
  •  : Dissolution

Les chefs du 3e Corps d'Armée[modifier | modifier le code]

Le général Errard prenant le commandement du 3e corps à Rouen le .

Guerres napoléoniennes[modifier | modifier le code]

Bataille d'Austerlitz le 2 décembre 1805[modifier | modifier le code]

Sous le commandement du Maréchal Davout

33e Régiment d'Infanterie de Ligne
48e Régiment d'Infanterie de Ligne
108e Régiment d'Infanterie de Ligne
111e Régiment d'Infanterie de Ligne
15e Régiment d'Infanterie Légère
15e Régiment de Dragons
17e Régiment de Dragons
18e Régiment de Dragons
19e Régiment de Dragons
27e Régiment de Dragons

Bataille d'Auerstaedt le 14 octobre 1806[modifier | modifier le code]

Sous le commandement du Maréchal Davout

17e Régiment d'Infanterie de Ligne
30e Régiment d'Infanterie de Ligne
51e Régiment d'Infanterie de Ligne
61e Régiment d'Infanterie de Ligne
13e Régiment d'Infanterie Légère
33e Régiment d'Infanterie de Ligne
48e Régiment d'Infanterie de Ligne
108e Régiment d'Infanterie de Ligne
111e Régiment d'Infanterie de Ligne
15e Régiment d'Infanterie Légère
12e Régiment d'Infanterie de Ligne
21e Régiment d'Infanterie de Ligne
25e Régiment d'Infanterie de Ligne
85e Régiment d'Infanterie de Ligne

Bataille d'Eylau le 7 et 8 février 1807[modifier | modifier le code]

Voire l'article sur la bataille d'Eylau

Bataille de Friedland le 14 juin 1807[modifier | modifier le code]

Sous le commandement du Maréchal Davout

17e Régiment d'Infanterie de Ligne
30e Régiment d'Infanterie de Ligne
51e Régiment d'Infanterie de Ligne
61e Régiment d'Infanterie de Ligne
13e Régiment d'Infanterie Légère
33e Régiment d'Infanterie de Ligne
48e Régiment d'Infanterie de Ligne
108e Régiment d'Infanterie de Ligne
111e Régiment d'Infanterie de Ligne
15e Régiment d'Infanterie Légère
12e Régiment d'Infanterie de Ligne
21e Régiment d'Infanterie de Ligne
25e Régiment d'Infanterie de Ligne
85e Régiment d'Infanterie de Ligne
1er régiment de chasseurs
2e régiment de chasseurs

Bataille d'Eckmühl le 21 et 22 avril 1809[modifier | modifier le code]

Sous le commandement du Maréchal Davout

33e Régiment d'Infanterie de Ligne
48e Régiment d'Infanterie de Ligne
108e Régiment d'Infanterie de Ligne
111e Régiment d'Infanterie de Ligne
15e Régiment d'Infanterie de Légère
3e Régiment d'Infanterie de Ligne
57e Régiment d'Infanterie de Ligne
72e Régiment d'Infanterie de Ligne
105e Régiment d'Infanterie de Ligne
10e Régiment d'Infanterie Légère
7e Régiment de Hussard

Bataille de Wagram le 5 et 6 juillet 1809[modifier | modifier le code]

Sous le commandement du Maréchal Davout

17e Régiment d'Infanterie de Ligne
30e Régiment d'Infanterie de Ligne
51e Régiment d'Infanterie de Ligne
61e Régiment d'Infanterie de Ligne
13e Régiment d'Infanterie Légère
33e Régiment d'Infanterie de Ligne
48e Régiment d'Infanterie de Ligne
108e Régiment d'Infanterie de Ligne
111e Régiment d'Infanterie de Ligne
15e Régiment d'Infanterie Légère
25e Régiment d'Infanterie de Ligne
85e Régiment d'Infanterie de Ligne
12e Régiment d'Infanterie de Ligne
21e Régiment d'Infanterie de Ligne
1 Bataillon du 12e de Ligne
1 Bataillon du 17e de Ligne
1 Bataillon du 21e de Ligne
1 Bataillon du 30e de Ligne
1 Bataillon du 33e de Ligne
1 Bataillon du 61e de Ligne
1 Bataillon du 65e de Ligne
1 Bataillon du 85e de Ligne
1 Bataillon du 111e de Ligne
1 Bataillon du 7e de Léger
5e régiment de Hussards
11e régiment de Chasseurs
12e régiment de Chasseurs

Second Empire[modifier | modifier le code]

Le 3e corps participe à la bataille de Solférino en 1859 sous les ordres du Maréchal Canrobert. Pendant la guerre de 1870, le 3e Corps est commandé par le maréchal Bazaine jusqu'au 12 août, puis le général Decaen tué à Borny (12 au 14 août) et enfin le maréchal Le Bœuf. Il se replie dans la forteresse de Metz avec le reste de l'Armée du Rhin, où il capitule le 28 octobre.

De 1870 à 1914[modifier | modifier le code]

Composition en 1870[modifier | modifier le code]

Division Brigade Régiment
1re division d'infanterie 1re brigade d'infanterie 51e régiment d'infanterie de ligne
62e Régiment d'infanterie de ligne
18e Bataillon de chasseurs à pied
2e brigade d'infanterie 81e régiment d'infanterie de ligne
95e Régiment d'infanterie de ligne
Artillerie 2 batteries de 4, une de mitrailleuses
Génie une compagnie
2e division d'infanterie 1re brigade d'infanterie 19e régiment d'infanterie de ligne
41e Régiment d'infanterie de ligne
15e Bataillon de chasseurs à pied
2e brigade d'infanterie 69e régiment d'infanterie de ligne
90e Régiment d'infanterie de ligne
Artillerie 2 batteries de 4, une de mitrailleuses
Génie une compagnie
3e division d'infanterie 1re brigade d'infanterie 7e régiment d'infanterie de ligne
29e Régiment d'infanterie de ligne
7e Bataillon de chasseurs à pied
2e brigade d'infanterie 59e régiment d'infanterie de ligne
71e Régiment d'infanterie de ligne
Artillerie 2 batteries de 4, une de mitrailleuses
Génie une compagnie
4e division d'infanterie 1re brigade d'infanterie 44e régiment d'infanterie de ligne
60e Régiment d'infanterie de ligne
11e Bataillon de chasseurs à pied
2e brigade d'infanterie 80e régiment d'infanterie de ligne
35e Régiment d'infanterie de ligne
Artillerie 2 batteries de 4, une de mitrailleuses
Génie une compagnie
Division de cavalerie 1re brigade de cavalerie 2e régiment de chasseurs à cheval
3e Régiment de chasseurs à cheval
10e Régiment de chasseurs à cheval
2e brigade de cavalerie 2e régiment de dragons
4e Régiment de dragons
3e brigade de cavalerie 5e régiment de dragons
8e Régiment de dragons
Réserve d'artillerie 2 batteries de 12, 2 batteries de 4 (montées), 4 batteries de 4 (à cheval)
Parc d'artillerie Réserve et parc de génie

Première Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Composition[modifier | modifier le code]

Composition à la mobilisation de 1914[modifier | modifier le code]

Il est subordonné, au début de la Première Guerre mondiale à la Ve armée.

5e division d'infanterie

  • 9e brigade :
39e Régiment d'infanterie
74e Régiment d'infanterie
  • 10e brigade :
36e Régiment d'infanterie
129e Régiment d'infanterie

6e Division d'Infanterie

  • 11e brigade :
24e Régiment d'infanterie
28e Régiment d'infanterie
  • 12e brigade :
5e Régiment d'infanterie
119e Régiment d'infanterie

37e Division d'Infanterie

  • 73e brigade :
2e Régiment de zouaves (3 bataillons)
2e Régiment de tirailleurs (2 bataillons)
5e Régiment de tirailleurs (2 bataillons)
6e Régiment de tirailleurs (2 bataillons)
  • 74e brigade :
5e Régiment de zouaves (3 bataillons)
3e Régiment de tirailleurs (2 bataillons)
7e Régiment de tirailleurs (1 bataillon)
4e Régiment du génie (compagnies 38/17 et 8/22)
19e Bataillon du génie (compagnie 19/1)

EOCA

  • Régiments d'Infanterie (rattachés au 3e CA) :
239e Régiment d'infanterie
274e Régiment d'infanterie
3e Escadron du train des équipages militaires
3e Section de secrétaires d'état-major et du recrutement
3e Section d'infirmiers militaires
3e Section de commis et ouvriers militaires d'administration

Changements au cours de la guerre[modifier | modifier le code]

Historique[modifier | modifier le code]

1914[modifier | modifier le code]

22 -  : combats à l'est et au sud de Charleroi.
 : front étendu à droite vers la Neuvillette.
12 -  : attaques françaises vers la ferme Sainte-Marie et Loivre.
1er novembre : front étendu à gauche vers la cote 108.
3 -  : violents combats à Sapigneul.
 : extension du secteur, à gauche jusqu'à l'ouest du bois de Beau Marais.
 : combat au bois de Luxembourg. Guerre de Mine à la cote 108.

1915[modifier | modifier le code]

  • -  : retrait du front et repos dans la région de Branscourt. À partir du , transport par V.F. dans la région de Longueau. Stationnement dans la région d'Avesnes-le-Comte (des éléments du corps d'armée sont engagés dans la seconde bataille d'Artois vers Notre-Dame-de-Lorette).
  • -  : occupation d'un secteur vers Agny et Berles-au-Bois.
  • -  : retrait du front et stationnement dans la région de Béthonsart.
  • -  : occupation d'un secteur au nord de Neuville-Saint-Vaast, étendu le au cimetière de Neuville-Saint-Vaast. À partir du , engagé dans la troisième bataille d'Artois. Du au , violents combats vers la falaise de Vimy et la ferme de la Folie. Puis occupation du terrain conquis.
  • 8 -  : occupation d'un nouveau secteur entre la Scarpe et Roclincourt.
  • -  : retrait du front et transport par V.F. vers Moreuil ; puis occupation d'un secteur vers Frise, Lihons, Maucourt, Andechy (en liaison avec l'armée britannique).
-  : combats de Frise.
 : réduction du secteur à droite jusqu'à l'Avre.

1916[modifier | modifier le code]

 : attaque allemande.
 : attaque française au sud-est de Douaumont.
 : attaque allemande.
1er mai : attaque française.
7 Et  : attaques allemandes.
 : réduction du front à droite jusqu'au sud de Damloup.
 : attaque française ; reprise partielle du fort de Douaumont, reperdu le .
1er -  : attaques allemandes dans la région de ferme de Thiaumont, Fleury-devant-Douaumont, Vaux-devant-Damloup.
 : contre-attaque française, perte du fort de Vaux.
 : attaque allemande dans la région fort de Vaux, Fleury-devant-Douaumont.
  • 15 -  : retrait du front ; repos dans la région Ligny-en-Barrois.
  • -  : mouvement vers le front, puis à partir du , occupation d'un secteur vers Dompcevrin et la région sud-ouest des Éparges (guerre de mines aux Éparges).
 : extension du secteur à gauche au-delà des Éparges.
1er novembre : extension à droite, jusqu'à l'étang de Vargévaux.
1er décembre : limite gauche ramenée vers Vaux-lès-Palameix.

1917[modifier | modifier le code]

  • -  : retrait du front, mouvement vers Gondrecourt ; repos et instruction. À partir du , transport par V.F. de la région de Nançois-le-Petit, vers celle de Sézanne ; puis repos vers Condé-en-Brie.
  • -  : mouvement vers Courville et Crugny ; préparatifs d'offensive. Tenu prêt à intervenir dans l'offensive du , non engagé. À partir du , stationnement vers Beuvardes et le , vers Jaulgonne, puis le vers La Ferté-sous-Jouarre ; repos et instruction.
  • -  : occupation d'un secteur vers l'Épine de Chevregny, le Panthéon. À partir du , occupation d'un nouveau secteur vers Braye-en-Laonnois, Courtecon, puis à partir du , extension du front à droite jusqu'à la ferme d'Hurtebise. Actions violentes de part et d'autre jusqu'au milieu du mois d'août, vers la ferme de la Bovelle et Cerny-en-Laonnois.
  • 19 -  : retrait du front, mouvement vers Fismes ; transport par V.F. de Fismes à Nesle et mouvement vers Ressons-sur-Matz.
  • -  : occupation d'un secteur vers Urvillers, Pontruet (en liaison avec le front britannique).

1918[modifier | modifier le code]

  • 14 -  : relève par l'armée britannique ; mouvement vers Guiscard.
  • -  : transport par V.F. de la région Noyon, Montdidier vers celle d'Arcis-sur-Aube ; repos et instruction au camp de Mailly.
  • -  : transport vers Châlons-sur-Marne. Le , occupation d'un secteur vers la Courtine et la région est de l'Epine de Vedegrange.
 : violente attaque locale allemande.
 : secteur étendu à gauche vers Auberive-sur-Suippe.
 : extension à gauche vers le mont Sans Nom et réduit à droite vers Tahure.
 : limite gauche ramenée à Jaulgonne.
  • -  : engagé dans la seconde bataille de la Marne. Combat au sud de la Marne, puis sur la Marne. À partir de la fin de juillet, progression et combats sur l'axe Dormans, Courville.
 : prise de Gossancourt.
 : prise d'Arcis-le-Ponsart.
 : réduction du front à droite jusqu'au sud de Glennes.
  • -  : engagé dans la bataille de Saint-Thierry et son exploitation. Progression de Merval vers Craonne, puis vers le camp de Sissonne. Combats dans la région de Sissonne.
  • 1er -  : retrait du front, transport vers la Lorraine ; tenu prêt à intervenir dans l'offensive projetée.

Rattachement[modifier | modifier le code]

10 -
20 -
-
28 -
-
-
-
25 -
-
-
-
-
-
-
-
1er -
-
-
-
-
11 -
10 -

Entre-deux-guerres[modifier | modifier le code]

Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

En 1939, le 3e CA fait partie de la 1re armée du général Blanchard. Il est commandé par le général de la Laurencie. Entrant en Belgique le , le 3e corps est contraint à la retraite, encerclé et majoritairement anéanti à Lille le .

Il est reconstitué en avec la 237e division légère d'infanterie, la 3e division légère de cavalerie, quelques escadrons de la 1re division blindée britannique et un bataillon de pionniers, toujours sous le commandement du général de la Laurencie[2].

Composition[modifier | modifier le code]

Grandes unités :

Cavalerie

Artillerie

Génie

  • 603e régiment de pionniers

De 1945 à aujourd'hui[modifier | modifier le code]

En 1989, il est l’un des trois corps d'armées de l’armée de française et dispose des formations suivantes :

Un Gazelle-HOT SA-342M du 6e RHC en 1992.

2e Division Blindée[modifier | modifier le code]

Deux AMX 30 Au F1 du 40e régiment d'artillerie déployé au sein de l'Implementation Force en 1996.

8e Division d'Infanterie[modifier | modifier le code]

  • 8e Division d'Infanterie, (8e DI), Amiens, France
    • 8e Régiment de Commande-ment et de Soutien (8e RCS), Amiens
    • 7e Régiment de Chasseurs (7e RCh), Arras (36x AMX 10 RC, 24x [Milan (missile)])
    • 8e Régiment d'Infanterie (8e RI), Noyon (84x VAB)
    • 67e Régiment d'Infanterie (67e RI), Soissons (84x VAB)
    • 94e Régiment d'Infanterie (94e RI), Sissonne (84x VAB)
    • 41e Régiment d'Artillerie de Marine (41e RAMa), La Fère (24x M50)
    • 23e Régiment du Génie (Réserve) (23e RG), Oissel

10e Division Blindée[modifier | modifier le code]

  • 10e Division Blindée, (10e DB), Châlons-sur-Marne, France
    • 10e Régiment de Commandement et de Soutien (10e RCS), Châlons-sur-Marne
    • 2e Régiment de Chasseurs (2e RCh), Thierville-sur-Meuse (53x AMX-30B2, 11x AMX-10P)
    • 4e Régiment de Dragons (4e RD), Mourmelon (53x AMX-30B2, 11x AMX-10P)
    • 503e Régiment Chars de Combat (503e RCC), Mourmelon (53x AMX-30B2, 11x AMX-10P)
    • 1er Groupe de Chasseurs (1er GC), Reims (17x AMX-30B2, 39x AMX-10P)
    • 150e Régiment d'Infanterie (150e RI), Verdun (17x AMX-30B2, 39x AMX-10P)
    • 151e Régiment d'Infanterie (151e RI), Metz (70x VAB)
    • 3e Régiment d'Artillerie de Marine (3e RAMa), Verdun (24x AMX-30 AuF1)
    • 8e Régiment d'Artillerie (8e RA), Commercy (24x AMX-30 AuF1)
    • 3e Régiment du Génie (3e RG), Charleville-Mézières
    • 10e Escadron d'Éclairage Divisionnaire (10e EED), Mourmelon
    • 10e Compagnie Antichar (10e CAC), Metz (12x VAB/HOT)

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Alfred de Corn sur Base Léonore.
  2. Yves Buffetaut, « 1. Les derniers combats de 1940 - De la Seine à la Loire », Armes Militaria Magazine, les grandes batailles de la deuxième Guerre mondiale no Hors-Série 64,‎

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]