31e régiment de marche

31e régiment d'infanterie de marche
Création
Dissolution
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de terre
Type Régiment de marche
Rôle Infanterie
Guerres Guerre franco-allemande de 1870
Campagne de 1871 à l'intérieur
Batailles Bataille de Coulmiers
Bataille de Loigny
Bataille du Mans
Semaine sanglante

Le 31e régiment d'infanterie de marche (ou 31e régiment de marche) est un régiment d'infanterie français, qui a participé à la guerre franco-allemande de 1870.

Création et différentes dénominations[modifier | modifier le code]

Chefs de corps[modifier | modifier le code]

Le régiment est commandé à sa formation par le lieutenant-colonel Auguste Couderc de Fonlongue[1], tué le [2].

Historique[modifier | modifier le code]

Le régiment est formé le au Mans, à trois bataillons à six compagnies[3]. Il amalgame les 8e compagnies des 3e bataillons des 19e[4], 24e[5], 25e[6], 33e[7], 41e[8], 43e[9], 51e[10], 62e[11], 64e[12], 69e[13], 70e[14], 75e[15], 86e[16], 93e[17], 94e[18] et 97e[19] régiments d'infanterie de ligne et la 8e compagnie du 2e bataillon du 54e[20].

Il appartient à la 2e division du 16e corps d'armée[21] (armée de la Loire).

Il est renforcé mi-décembre par un détachement de 200 hommes du 19e de ligne[22]. Il combat à la bataille de Coulmiers, la bataille de Loigny, la bataille du Mans.

Après l'arrêt des combats contre les Prussiens, le 31e de marche rejoint en mars la division Susbielle de l'armée de Paris[23]. Après l'éclatement de la commune de Paris, le régiment est affecté le à la 5e division de l'armée de Versailles[24]. Il passe à la 3e division du 1er corps de la 2e armée de Versailles[25]. Il fusionne le dans le 31e régiment d'infanterie de ligne[26].

Personnalité ayant servi au régiment[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Martinien 1911, p. 16.
  2. Notice sur le lieutenant-colonel Couderc de Fonlongne (Jean-François-Auguste), commandant le 31me Régiment d'infanterie de marche... tué à la bataille de Coulmiers, 9 nov. 1870, Montauban, Impr. de Forestié neveu, (BNF 36498017)
  3. Belhomme 1902, p. 517.
  4. Martinien 1911, p. 56.
  5. Martinien 1911, p. 65.
  6. Martinien 1911, p. 67.
  7. Martinien 1911, p. 82.
  8. Martinien 1911, p. 95.
  9. Martinien 1911, p. 98-99.
  10. Martinien 1911, p. 112.
  11. Martinien 1911, p. 129.
  12. Martinien 1911, p. 132.
  13. Martinien 1911, p. 140.
  14. Martinien 1911, p. 141-142.
  15. Martinien 1911, p. 149.
  16. Martinien 1911, p. 168.
  17. Martinien 1911, p. 179.
  18. Martinien 1911, p. 181.
  19. Martinien 1911, p. 186.
  20. Martinien 1911, p. 117.
  21. Belhomme 1902, p. 519.
  22. Martinien 1911, p. 57.
  23. Belhomme 1902, p. 556.
  24. Belhomme 1902, p. 557.
  25. Belhomme 1902, p. 559.
  26. Belhomme 1902, p. 561.
  27. Ladislas-Xavier Gorecki, Bataille de Loigny-Pourpry, 2 décembre 1870, au point de vue du service de santé, , p. 28-29

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Victor Belhomme, Histoire de l'infanterie en France, t. 5, Henri Charles-Lavauzelle, (lire en ligne).
  • Aristide Martinien, La mobilisation de l'armée, mouvement des dépôts (armée active) du 15 juillet 1870 au 1er mars 1871 : guerre de 1870-1871, Paris, L. Fournier, , 463 p. (lire en ligne).

Articles connexes[modifier | modifier le code]