2013 au Mali

Chronologie du Mali

2011 au Mali - 2012 au Mali - 2013 au Mali - 2014 au Mali - 2015 au Mali
- 2011 par pays en Afrique - 2012 par pays en Afrique - 2013 par pays en Afrique - 2014 par pays en Afrique -2015 par pays en Afrique
Chronologies
2010 2011 2012  2013  2014 2015 2016
Décennies :
1980 1990 2000  2010  2020 2030 2040
Siècles :
XIXe XXe  XXIe  XXIIe XXIIIe
Millénaires :
Ier IIe  IIIe 
Chronologies géographiques
Antarctique
Chronologies thématiques
Calendriers

Chronologie[modifier | modifier le code]

Janvier 2013[modifier | modifier le code]

  • Jeudi , un communiqué publié par l'agence privée mauritanienne Sahara Média, Iyad ag Ghali, leader d’Ansar Dine annonce qu’il « décide de retirer l'offre de cessation des hostilités »[1]
  • Lundi , des sources militaires indiquent que plusieurs colonnes de jihadistes lourdement armés sont descendues vers les lignes de démarcation dans la région de Mopti et auraient atteint la zone de Bourei, à 25 kilomètres du dernier poste tenu par les forces maliennes[2]. Dans la nuit du lundi au mardi, l’armée malienne effectue des tirs de sommations et avance vers Douentza[3].
  • Jeudi  :
    • les djihadistes attaquent Konna au cours d’une bataille à l’issue de laquelle ils contrôlent la ville. L’armée malienne se replie sur Sévaré[4]..
    • Le conseil de sécurité de l'ONU réuni en urgence à la demande de la France exprime sa « profonde inquiétude relative aux mouvements militaires et aux attaques de terroristes islamistes signalés dans le nord du Mali, en particulier la prise de la ville de Konna ». Gérard Araud, ambassadeur français auprès des Nations unies annonce que le gouvernement malien a lancé un appel à l’aide militaire[5].
  • Vendredi  :
    • Le président français François Hollande annonce que « Paris répondra strictement dans le cadre des résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU à la demande d'aide militaire des autorités maliennes face aux groupes islamistes armés », considérant être face à « une agression caractérisée qui met en cause l'existence même du Mali »[6].
    • L’armée malienne soutenue par l’aviation française entame la contre-offensive sur Konna[6].
    • L’Union africaine demande à ses États membres d’apporter l’appui nécessaire au gouvernement malien. Nkosazana Dlamini-Zuma, présidente de la commission de l’Union africaine réitère le soutien de l’organisation africaine aux autorités maliennes de transition, en particulier au président Dioncounda Traoré et au Premier ministre Diango Cissoko [6].
    • Kadré Désiré Ouédraogo, président de la commission de la communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao), déclare que l’organisation ouest-africaine « approuve et soutient l’initiative française et appelle les autres partenaires à faire de même »[6].
    • Moussa Sinko Coulibaly, ministre de l’Intérieur et de l’Administration territoriale annonce que l’état d’urgence entre en vigueur « immédiatement et sur toute l’étendue du territoire national »[6].
  • Samedi 12 et dimanche , l’aviation française bombarde les positions djihadistes dans le nord du pays[7],[8].
  • Lundi , une force djihadiste d'environ 400 hommes, touaregs mais aussi arabes et noirs francophones et anglophones, prend le contrôle de Diabaly après des combats avec l'armée malienne [9]. la nuit du lundi au mardi, l’armée française réplique par des frappes aériennes[10]..
  • Jeudi , l'armée malienne déclare avoir repris le contrôle de Konna[11]..
  • Dans la nuit du jeudi au vendredi , les armées française et malienne ont pris le contrôle de la ville de Hombori[13].
  • Samedi , les armées malienne et française libèrent la ville de Léré[14].
  • Samedi et dimanche , les armées malienne et française prennent le contrôle de Gao.
  • Mardi , les forces armées malienne et tchadienne rentrent dans Ansongo et en prennent le contrôle[16].
  • Mercredi , les forces françaises prennent le contrôle de l’aéroport de Kidal mais sont bloquées par une tempête de sable[17]
  • Jeudi , des soldats tchadiens arrivent à Kidal pour sécuriser la ville aux côtés des militaires français[18].

Février 2013[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Le groupe islamiste d'Ansar Dine renie l'accord signé à Alger », Le Matin,
  2. Benjamin Roge, « Mali : des colonnes jihadistes en route vers le sud du pays », jeuneafrique.com,
  3. « Mali : tirs de sommation sur la ligne de démarcation », RFI,
  4. Ursula Soares, « Mali : les islamistes sont entrés dans Konna », RFI,
  5. Reuters, « "Profonde inquiétude du Conseil de sécurité sur le Mali »,
  6. a b c d et e « Mali : retour sur les évènements de la journée du 11 janvier », RFI, 11 et 12 janvier 2013
  7. « Mali: poursuite des raids aériens contre les groupes islamistes, situation stabilisée à Konna », RFI,
  8. 13 janvier 2013, « Les avions français frappent des bases islamistes dans le nord du Mali », Libération.fr
  9. Jean-Paul Mari, « La leçon de Diabali », Le Nouvel Observateur, no 2516,‎ , p. 43-45
  10. « Au Mali, l’aviation française bombarde la ville de Diabali », La Croix,
  11. « L'armée malienne a repris "le contrôle total" de Konna », France24,
  12. « Mali : les Français visent un camp jihadiste à Tombouctou », Le Parisien
  13. « Mali : les Français s'emparent d'une nouvelle localité », lepoint.fr,
  14. « Léré, libérée et seule au monde », La Croix,
  15. a et b « Mali : retour sur les évènements de la journée du 28 janvier », RFI, 28 et 29 janvier 2013
  16. « Des soldats nigériens et maliens entrent à Ansongo », France24,
  17. Le Monde.fr avec AFP et Reuters, « Mali : l'armée française bloquée à l'aéroport de Kidal par une tempête de sable »,
  18. « Mali : l'armée tchadienne prend position à Kidal », RFI,

Voir aussi[modifier | modifier le code]