1852 en photographie

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Cet article présente les faits marquants de l'année 1852 en photographie.

Événements[modifier | modifier le code]

  • Adolphe-Alexandre Martin met au point la technique du ferrotype ou mélainotype[1].
  • Jean Nicolas Truchelut met au point la technique du panotype.
  • John Benjamin Dancer invente l'appareil photographique stéréoscopique.
  • Pierre Wittmann associé à son gendre, Étienne Poulenc, pharmacien et chimiste, ouvre à Vaugirard un atelier de préparation des produits nécessaires à l'élaboration des collodions photographiques : bromure et iodure d'argent, chlorure d'iode, hyposulfite de sodium[2].
  • 16 septembre : Emilie Bieber ouvre, avec Adelgunde Koettgen, un studio de photographie daguerréotype au 26, Großen Bäckerstraße, à Hambourg.
  • Leopoldo Alinari et ses frères Giuseppe et Romualdo fondent à Florence la firme Fratelli Alinari, la plus ancienne maison d'édition spécialisée en photographie du monde.
  • Geneviève Élisabeth Disdéri, séparée de son mari Eugène Disdéri, reprend la direction de l'atelier professionnel de photographie qu'ils avaient ouvert à Brest en 1848
  • novembre : deux mois après son arrivée à Jersey, Victor Hugo installe un atelier photographique dans une pièce de Marine Terrace ; son fils Charles Hugo se forme à la technique du daguerréotype auprès d'un proscrit nommé Jean-Jacques Sabatier.

Livres de photographies[modifier | modifier le code]

  • Maxime Du Camp, Égypte, Nubie, Palestine et Syrie : dessins photographiques recueillis pendant les années 1849, 1850 et 1851. Accompagnés d'un texte explicatif, Paris, Gide et J. Baudry (lire en ligne) : 125 photographies, épreuves sur papier "ioduré" d'après 122 négatifs papier de Maxime Du Camp (pris lors du voyage effectué de novembre 1849 à avril 1851 avec Gustave Flaubert) et 3 contretypes de daguerréotypes d'Aimé Rochas ; tirages à l'imprimerie photographique de Blanquart-Evrard à Lille[3].

Expositions[modifier | modifier le code]

Naissances[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. Jill Enfield (trad. Dominique Dudouble), « Ferrotypes », dans Procédés photo alternatifs, Paris, Eyrolles, (ISBN 2-212-11335-8), p. 134-145.
  2. Charles Guyotjeannin, « Les Pharmaciens promoteurs de la photographie d'amateur », Revue d'histoire de la pharmacie, no 298,‎ , p. 391-392 (lire en ligne, consulté le ).
  3. Anne Lacoste, « Édition photographique et sciences de l'Antiquité », Revue de la Bibliothèque nationale de France, vol. 2, no 44,‎ , p. 18-24 (lire en ligne Accès libre).