Ģ

G cédille
Ģ ģ
Ģ ģ
Graphies
Capitale Ģ
Bas de casse ģ
Utilisation
Alphabets letton

Ģ (minuscule : ģ), appelé G cédille, est une lettre additionnelle latine, utilisée dans l’écriture du letton. Il s’agit de la lettre G diacritée d’une cédille.

Pour des raisons techniques historiques[1] de codage informatique du G cédille, celui-ci est utilisé dans l'écriture du letton pour représenter le G virgule souscrite ‹ G̦, g̦ › et sa cédille est représentée par un trait ressemblant à une virgule souscrite sous la majuscule et une virgule réfléchie suscrite sur la minuscule dans les fontes adaptées au letton.


Utilisation[modifier | modifier le code]

En 1848, Israel Alger publie une Bible anglaise, avec la prononciation de certains noms, utilisant le g cédille ‹ g͏̧ › comme symbole pour la lettre g prononcée comme une consonne affriquée palato-alvéolaire voisée [] : g͏̧ĕlʹĭd, g͏̧y̆pʹsy[2].

En 1921, l’alphabet letton est standardisé, remplaçant les lettres pouvant être rendues par des barres obliques ꞡ, ꞣ, ł, ꞥ, ꞧ avec les lettres à virgule souscrite ģ, ķ, ņ, ŗ[3]. Dans le cas du g, la virgule est renversée et placée en haut de la lettre. Cette virgule a initialement la forme d’une cédille.

Représentations informatiques[modifier | modifier le code]

Le G cédille peut être représenté avec les caractères Unicode suivants :

forme représentation chaîne
de caractères
point de code description
capitale Ģ ĢU+0122 U+0122 lettre majuscule latine g cédille
minuscule ģ ģU+0123 U+0123 lettre minuscule latine g cédille
forme représentation chaîne
de caractères
point de code description
capitale GU+0047◌̧U+0327 U+0047
U+0327
lettre majuscule latine g
diacritique cédille
minuscule gU+0067◌̧U+0327 U+0067
U+0327
lettre minuscule latine g
diacritique cédille

Des anciens codages informatiques permettent aussi de représenter le G point suscrit, ISO/CEI 8859-4 :

  • capitale Ģ : AB
  • minuscule ģ : BB

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Initialement dans l’ASCII internationalisé, l’ISO/CEI 8859, et ensuite Unicode, la cédille et la virgule souscrite étaient considérées comme étant des variantes du même diacritique, mais maintenant elles sont considérés comme des diacritiques différents.
  2. Alger 1848, p. iii.
  3. Ulmanis et Plāķis 1921.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (en) Israel Alger, The pronouncing Bible : The Holy Bible, containing the Old and New Testaments translated out of the original tongues, and with the former translations diligently compared and revised, Boston, B.B. Mussey, (lire en ligne)
  • (lv) Ulmanis et J. Plāķis, « Rīkojums par ortogrāfijas reformu », Izglītības Ministrijas Mēnešraksts, no 239612,‎ , article no DIVL418 (lire en ligne)

Voir aussi[modifier | modifier le code]