Évolution territoriale de la Suisse

Cet article est une chronologie de l'évolution territoriale de la Suisse, listant les modifications intérieures et extérieures de la géographie politique de ce pays, depuis ses origines en 1291 jusqu'à l'époque contemporaine.

Chronologie[modifier | modifier le code]

Confédération des III cantons (1291-1332)[modifier | modifier le code]

Carte des trois cantons (en jaune-orange) en 1315. En mauve foncé les possessions du comte de Habsbourg, et en mauve clair les alliés du comte.

Les notables d'Uri, Schwytz et Nidwald se réunissent pour renouveler un accord d'alliance antérieur, par la suite rejoints par ceux d'Obwald. Ce pacte fédéral marque la fondation de la Confédération des III cantons entre les trois contrées. Création des cantons d'Uri, de Schwytz et d'Unterwald (regroupant les contrées d'Obwald et de Nidwald)[1].

1317

Le Blutgericht de la vallée d'Urseren passe aux mains de la noblesse d'Uri[2].

1323

Alliance de la ville de Berne avec les Confédérés.

1324

Berne annexe Laupen[3].

Confédération des VIII cantons (1332-1481)[modifier | modifier le code]

XIVe siècle[modifier | modifier le code]

Carte de la Confédération des VIII cantons en 1385, peu avant la bataille de Sempach.
7 novembre 1332

La ville de Lucerne et ses alentours deviennent le quatrième canton de la Confédération[1].

1332

Weggis signe un traité d'association avec les Confédérés[4].

1333

Alliance de la république de Gersau avec Schwytz ; Lucerne, Uri et Unterwald sont également pouvoirs protecteurs[5].

1334

Berne annexe Hasli et Meiringen[6].

1338

La Montagne de Diesse devient un bailliage de Berne et de l'évêché de Bâle.

1344-1382

Bienne signe des traités d'association avec Fribourg, Berne et Soleure. Auparavant, Bienne était un sujet de l'évêché de Bâle[7].

1er mai 1351

La ville de Zurich et ses alentours deviennent le cinquième canton de la Confédération[8].

4 juin 1352

Le village de Glaris et sa vallée deviennent le septième canton de la Confédération[1].

27 juin 1352

Les Confédérés assiègent la ville de Zoug qui devient, dès lors, le sixième canton de la Confédération[1].

juillet 1352

Les Confédérés perdent Glaris et Zoug au profit des Habsbourg[1].

6 mars 1353

La ville de Berne devient le huitième canton de la Confédération. Formation de la Confédération des VIII cantons[1].

1353

Soleure devient un associé de la Confédération et les villes de Morat et de Payerne signent un traité d'association avec Berne.

1357

L'abbaye d'Einsiedeln devient un protectorat de Schwytz.

1365

Les Confédérés récupèrent la ville de Zoug[1].

1380

Lucerne annexe Weggis, qui devient un bailliage.

1384

Berne annexe Thoune et Berthoud.

1386

Berne annexe Unterseen et la haute vallée de la Simme.

9 avril 1388

Après la bataille de Näfels, les Confédérés récupèrent la vallée de Glaris[1].

1388

La Neuveville devient un protectorat de Berne ; elle demeure sujet de l'évêché de Bâle.

1400

Berne annexe Frutigen et les Confédérés s'allient avec les trois ligues grisonnes[1].

XVe siècle[modifier | modifier le code]

Carte de la Confédération en 1474, avant la guerre de Bourgogne.
1402

Küssnacht devient sujet de Schwytz.

1403

Uri annexe le vogtei de Rivera et la vallée de la Léventine. La même année, les Confédérés s'allient à la principauté épiscopale de Sion[1].

1405

March devient sujet de Schwytz[9].

1406

Le comté de Neuchâtel signe un traité d'association avec Berne et Soleure.

1407

Le vogtei de Bellinzone signe un traité d'association avec Uri et Obwald.

1410

Uri annexe la vallée d'Urseren ; celle-ci conserve cependant certains privilèges.

1411

Appenzell devient un associé et est placé sous la protection de la Confédération ; il signe un traité de combourgeoisie avec l'ensemble des Confédérés, excepté Berne.

1414

L'abbaye de Bellelay devient un protectorat de Berne, Bienne et Soleure ; elle reste sous la juridiction nominale de l'évêché de Bâle.

1415

À la demande de l'empereur Sigismond, la Confédération envahit les terres de Frédéric IV d'Autriche. Berne annexe l'Argovie. Baden et les Freie Ämter deviennent un bailliage commun des cantons (à l'exception de Berne)[1].

1416

Les Sept-Dizains, une fédération indépendante du Valais, deviennent un associé par alliance avec Uri, Unterwald et Lucerne ; ils s'allient avec Berne en 1446.

1419

Annexion de Bellinzone et de quelques autres territoires par Uri.

1419

Bellinzone devient un condominium confédéral.

1422

Perte des territoires annexés par Uri en 1403 et 1419.

1423

Le comté de Grasburg devient un bailliage de Berne et Fribourg.

1425

L'abbaye d'Engelberg devient un protectorat de Lucerne, Uri, Schwytz et Unterwald.

1436

Le comté de Toggenburg devient un protectorat de Schwytz et Glaris ; également sujet de l'abbaye de Saint-Gall[1].

1437

Le comté d'Uznach devient un bailliage de Glaris et Schwytz.

1437

Le comté de Sargans (de) signe un traité d'association avec Glaris et Schwytz.

1438

Gaster devient un bailliage de Glaris et Schwytz.

1439

Berne annexe la basse vallée de la Simme.

1440

Uri conquiert la vallée de la Léventine.

1440

Höfe devient sujet de Schwytz

1451

L'abbaye de Saint-Gall signe un traité d'association avec Schwytz, Lucerne, Zurich et Glaris. L'abbaye est simultanément un protectorat[1].

1452

Appenzell, allié de la Confédération[1].

1er juin 1454

Schaffhouse, associé de la Confédération[1].

1454

Fribourg, associé de la Confédération.

La ville impériale de Saint-Gall signe un traité d'association avec Schwytz, Lucerne, Zurich, Glaris, Zug et Berne.

1458

Le comté de Sargans (de) devient un condominium des cantons (excepté Berne).

1458

La baronnie de Sax-Forstegg signe un traité d'association avec Zurich.

1459

Stein am Rhein signe un traité d'association avec Zurich et Schaffhouse.

1460

La Thurgovie devient un condominium des cantons (excepté Berne).

L'abbaye de Pfäfers devient protectorat des cantons (à l'exception de Berne).

1464

Rapperswil, protectorat d'Uri, Schwytz, Unterwald et Glaris.

1466

Berne et Soleure établissent un traité d'alliance militaire avec la république de Mulhouse[1].

1475

Morat, Grandson, Orbe et Échallens et Aigle deviennent des bailliages communs de Berne et Fribourg.

1475

Saint-Maurice et Nendaz deviennent sujets de la République du Valais.

Confédération des XIII cantons (1481-1798)[modifier | modifier le code]

22 décembre 1481

Les villes de Fribourg et de Soleure demandent leur adhésion à la Confédération. Après trois ans de discussion et l’intervention de Nicolas de Flüe, les deux villes sont acceptées par la Diète fédérale. Ils deviennent les neuvième et dixième cantons de la Confédération[1].

1483

L'abbaye de Pfäfers est annexée au comté de Sargans (de). Celui-ci devient un condominium confédéral.

1484

Stein am Rhein est annexé par Zurich.

1485

Le comté de Werdenberg devient associé de Lucerne.

1486

L'abbaye de Moutier-Grandval devient un protectorat de Berne ; l'abbaye est également sujet de l'évêché de Bâle et, jusqu'en 1797, du Saint-Empire romain germanique.

1490

Le vogtei de Rheintal devient un bailliage des cantons (excepté Berne) et de l'abbaye de Saint-Gall.

1495

Les vogtei de Blenio et de Rivera deviennent des bailliages d'Uri, Schwytz et Nidwald.

1497

Le vogtei de Gams devient un bailliage de Glaris et Schwytz.

1497

Après la guerre de Souabe, la Ligue grise, membre des Trois Ligues (sur le territoire de qui deviendra plus tard les Grisons) et qui s'était alliée avec Glaris, Uri et Obwald en 1400, 1407 et 1419, fonde une alliance avec sept des huit cantons (à l'exception de Berne).

1498

La ligue de la Maison-Dieu, deuxième membre des Trois Ligues, s'allie à son tour avec sept des huit cantons.

1499

Après la guerre de Souabe menée contre l'archiduc Maximilien Ier[10], le traité de Bâle marque l'indépendance de la Confédération vis-à-vis du Saint-Empire romain germanique.

1500

Uri, Schwytz et Nidwald conquiert les villes de Bellinzone de Rivera[1].

XVIe siècle[modifier | modifier le code]

Carte de la confédération en 1515, avant la bataille de Marignan.
13 juillet 1501

La ville de Bâle et ses environs devient le onzième canton de la Confédération[1].

19 août 1501

La ville de Schaffhouse devient le douzième canton de la Confédération[1].

1512

Bormio, Chiavenna, Valteline et les Trois paroisses deviennent sujets des Trois Ligues[1].

1512

Vallemaggia, Lugano, Locarno, Mendrisio, Travaglia, Cuvio, Eschental et Domodossola sont annexés et deviennent des bailliages communs de la Confédération[1].

17 décembre 1513

Appenzell et ses vallées deviennent le treizième canton de la Confédération[1].

1515

La république de Mulhouse, qui avait déjà conclu un traité avec Berne et Soleure en 1466, devient un associé des treize membres de la Confédération.

1515

La Confédération est défaite lors de la bataille de Marignan où elle était opposée aux troupes du roi de France François 1er[11]. Perte des bailliages de Travaglia, Cuvio, Eschental et Domodossola. Les Trois ligues perdent Bormio et Chiavenna[1].

1517

Le Glaris annexe le comté de Werdenberg, précédemment associé à Lucerne.

1519

La ville impériale de Rottweil lance un mouvement d'association qui se conclut en 1632 par des traités avec les treize membres de la Confédération. Un premier traité de coopération militaire avait déjà été conclu en 1463.

1526

Les Trois paroisses cessent d'être un sujet des Trois Ligues et retrouvent le duché de Milan.

1528

Berne annexe Interlaken, Grindelwald, Lauterbrunnen et Brienz.

1536

Monthey devient un sujet de la république des Sept-Dizains.

1536

La ville impériale de Genève signe un traité avec Berne.

1536

Berne annexe Payerne et le pays de Vaud.

1548

Le comté de Gruyère, allié avec Fribourg et Berne depuis le XVe siècle, devient un pays allié de la Confédération.

1555

À la suite de la banqueroute des comtes de Gruyère, le comté de Gruyère est divisé en deux. Berne annexe le Haut-Gruyère (Gessenay, Rougemont, Rossinière et Château-d'Œx), le Bas-Gruyère devient un bailliage de Fribourg.

1579

L'évêché de Bâle signe un traité d'association avec Lucerne, Uri, Schwytz, Unterwalden, Zug, Soleure et Fribourg.

1590

La ligue des Dix-Juridictions, troisième membre des Trois Ligues, conclut une alliance avec Zurich et Glaris.

8 septembre 1597

Séparation en deux du canton d'Appenzell à la suite de tensions religieuses : création de deux demi-cantons d'Appenzell Rhodes-Intérieures et d'Appenzell Rhodes-Extérieures[1],[12],[13].

XVIIe siècle[modifier | modifier le code]

1602

Les membres des Trois Ligues forment une alliance avec Berne.

1615

La baronnie de Sax-Forstegg est annexée par Zurich.

XVIIIe siècle[modifier | modifier le code]

La Confédération des XIII cantons et ses alliés au XVIIIe siècle.
  • Cantons souverains
  • Territoires des cantons
  • Alliés
  • Territoires des alliés
  • Bailliages communs
1712

Partition des Freie Ämter ; le haut Freiamt est gouverné par les huit Orte, le bas Freiamt par Zurich, Berne et Glaris. Baden et Rapperswil deviennent des bailliages de Zurich, Berne et Glaris.

1718

Le comté de Toggenburg devient un protectorat de Zurich et de Berne.

1729

Berne annexe Köniz.

Période révolutionnaire française[modifier | modifier le code]

19 décembre 1792

Sécession de la République rauracienne, composée en partie de territoires appartenant à l'abbaye de Bâle.

21 mars 1793

La République rauracienne est annexée par la France pour devenir le département du Mont-Terrible[1].

1797

La République cisalpine annexe Bormio, Chiavenna et Valteline au détriment des Trois Ligues.

1797

La France annexe le reste des terres de l'abbaye de Bâle.

Les Confédérés perdent la Valteline[1].

janvier 1798

Réunion des bailliages communs de Rheintal, Werdenberg, Gams, Gaster, Uznach, ainsi que la baronnie de Sax-Forstegg, le bailliage de March et la république de Rapperswil : création du canton de Sargans[1].

25 août 1798

La France annexe Genève et crée le département du Léman.

1798

La république de Mulhouse vote sa « Réunion » à la France.

République helvétique (1798-1803)[modifier | modifier le code]

Carte de la République helvétique, entre 1798 et 1799.

Proclamation de la République helvétique, à la suite de l'invasion française de la Suisse. Le territoire suisse (anciens cantons, États associés et protectorats) est intégralement réorganisé en cantons, lesquels deviennent de simples divisions administratives dans un pays centralisé. En plus des treize cantons de l'ancienne confédération, les cantons suivants sont créés :

Par ailleurs, la région de Neuchâtel est détachée de la Suisse tout en restant une principauté prussienne.

Création du canton de Baden, formé des onze bailliages du comté de Baden, de l'ancien bailliage des Freie Ämter et de l'ancien Kelleramt[1] ;

Juin 1798

Dissolusion du canton de Sargans qui est absorbé par le canton de la Linth[1].

Annexion des Trois Ligues et création du canton de Rhétie.

XIXe siècle[modifier | modifier le code]

Création du canton de Fricktal, à partir d'une région du Brisgau occupée depuis 1799 par les troupes françaises.

Octobre 1802

Sécession du canton du Valais qui devient la République rhodanienne[1].

Confédération des XIX cantons (1803-1814)[modifier | modifier le code]

La Suisse pendant la Médiation.

Le , Napoléon Bonaparte impose l'Acte de Médiation qui définit une nouvelle Constitution pour le pays ainsi qu'un nouveau découpage des frontières cantonales. Cela donne naissance à la Confédération des XIX cantons qui est en réalité un État soumis au contrôle français.

19 février 1803

Dissolution des cantons de l'Oberland, du Léman, des Waldstätten, de la Linth, du Säntis, de Baden, de Bellinzone, de Lugano et de Fricktal[1].

Création des cantons d'Argovie, de Thurgovie, de Saint-Gall, du Tessin, de Vaud et des Grisons[1].

1809

L'empire d'Autriche cède l'enclave de Tarasp à la France, qui la transmet au canton des Grisons.

Confédération des XXII cantons (1814-1848)[modifier | modifier le code]

Carte de la Confédération en 1848.

Après la chute de Napoléon Bonaparte et la fin du régime de l'Acte de Médiation, la Confédération des XXII cantons est proclamée. C'est au congrès de Vienne qu'aboutissent les négociations pour l'entrée dans la Confédération de trois nouveaux cantons ainsi que des modifications de frontières.

20 mars 1815

Rattachement d'une partie du département du Mont-Terrible au canton de Berne[1].

19 mai 1815

Création des cantons de Neuchâtel et de Genève par les adhésions de la principauté de Neuchâtel et de la république de Genève à la Confédération[1].

4 août 1815

Création du canton du Valais par l'adhésion du département du Simplon à la Confédération[1].

1831

Création des deux demi-cantons de Schwytz-Intérieur et de Schwytz-Extérieur par la scission du canton de Schwytz à la suite de tensions politiques[1].

26 août 1833

Création des deux demi-cantons de Bâle-Ville et de Bâle-Campagne par la scission du canton de Bâle à la suite de tensions de représentativités cantonales[1].

23 octobre 1833

Dissolution des deux demi-cantons de Schwytz-Intérieur et de Schwytz-Extérieur et re-création du canton de Schwytz[1].

État fédéral (depuis 1848)[modifier | modifier le code]

Découpage actuel de la Suisse.

Échange de territoires avec la France : traité des Dappes.

XXe siècle[modifier | modifier le code]

6 mars 1958

Échange de territoires avec la France afin de rallonger la piste d'atterrissage de l'aéroport de Genève[14].

1er janvier 1979

Création du canton du Jura par la séparation de trois districts francophones jurassiens du canton de Berne à la suite de plusieurs tensions[1],[15].

1er janvier 1994

Le district de Laufon est transféré du canton de Berne à celui de Bâle-Campagne.

La commune de Vellerat est transférée du canton de Berne au canton du Jura.

XXIe siècle[modifier | modifier le code]

1er janvier 2022

La commune de Clavaleyres est transférée du canton de Berne au canton de Fribourg.

Liste des territoires perdus par la Suisse ou ses cantons[modifier | modifier le code]

Ce tableau répertorie tous les territoires ayant fait partie de la Suisse ou de ses cantons actuels de manière légitime, et ne faisant plus partie de la Suisse actuelle.

Territoire Perte Superficie km2 Population actuelle
Thyez, Ville-en-Sallaz, Bogève, Viuz-en-Sallaz et Saint-André-de-Boëge 1536 55 12 000
Untercalven (haut Val Venosta) 1618 900 25 000
Rottweil 1632 600 100 000
Binzen 1769 6 3 000
Valteline 1797 3 212 180 000
Mulhouse 1798 30 120 000
Grimmelshofen et Fützen (de) 1798 10 1 500
Istein (de) 1802 3 1 300
Schliengen 1803 37 5 700
Ebringen et Norsingen 1809 10 4 000
Neuravensburg (de) 1810 16 3 000

Liste des échanges de territoires de la Suisse ou de ses cantons[modifier | modifier le code]

Ce tableau contient uniquement les échanges de territoires avec population, et pas les échanges de territoires inhabités.

Territoire perdu Territoire gagné Date Canton suisse actuel Pays actuel Notes
Nombreux territoires, dont Thoiry, Saint-Genis, Challex, Moëns Parties du Mandement de Peney, en particulier Russin 1749 Genève France [16]
Nombreux territoires, dont Saint-Genis-Pouilly, Neydens, La Joux (partie nord de Valleiry), etc. Nombreux territoires, dont Vandœuvres, Cartigny, etc. 1754 Genève France [17],[18]
Rive gauche du Doubs Rive droite du Doubs 1780 Jura France
Chauvilier Boncourt 1782 Jura France
Epfenhofen (de) Foret de Gatter et forêt de Wester (Schleitheim) 1839 Schaffhouse Allemagne
Les Tuffes et une partie de la Vallée des Dappes Une petite partie de La Cure et une forêt sur Le Noirmont 1862 Vaud France voir Traité des Dappes

Liste des territoires occupés temporairement par la Suisse ou ses cantons[modifier | modifier le code]

Territoire Surface km2 Début occupation Fin d'occupation Durée (années)
Val d'Ossola 800 1410 1522 112
Valtravaglia 200 1513 1516 3
Valcuvia 60 1513 1516 3
Pays de Gex, Chablais et Genevois 1500 1536 1564 28
Huningue 2 1521 1623 102

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u v w x y z aa ab ac ad ae af ag ah ai aj ak al am an ao ap aq ar as at au et av Grégoire Nappey & Mix&Remix, La Suisse mode d'emploi : Histoire suisse, Le Mont-sur-Lausanne (VD), LEP : Édition Loisirs et Pédagogie, 2009/2013 (ISBN 978-2-606-01191-8), p. 11-90
  2. « Urseren », sur hls-dhs-dss.ch (consulté le )
  3. « Laupen », sur hls-dhs-dss.ch (consulté le )
  4. « Weggis (bailliage) », sur hls-dhs-dss.ch (consulté le )
  5. « Gersau », sur hls-dhs-dss.ch (consulté le )
  6. « Meiringen », sur hls-dhs-dss.ch (consulté le )
  7. « Bienne (commune) », sur hls-dhs-dss.ch (consulté le )
  8. « Zurich (canton) », sur hls-dhs-dss.ch (consulté le )
  9. « Marche », sur hls-dhs-dss.ch (consulté le )
  10. « Histoire suisse », sur swissinfo.ch (consulté le )
  11. « Histoire suisse », sur swissinfo.ch (consulté le )
  12. (de) Kanton Appenzell Innerrhoden, « 1597 - Die Landteilung » Accès libre, sur www.ai.ch (consulté le )
  13. « Pourquoi existe-t-il des demi-cantons? - Helvetia Historica », Helvetia Historica,‎ (lire en ligne, consulté le )
  14. Fedlex, « Convention 0.748.131.934.91 » Accès libre, sur www.fedlex.admin.ch, (consulté le )
  15. « Jura (canton) » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne. consulté le 11 mars 2015
  16. Traité entre Sa Majesté très chrestienne et la Republique de Geneve (Tr-F-GE), (lire en ligne)
  17. « Traité de réunion de Genève à la Suisse », sur ge.ch
  18. « Le traité de Turin - 1754 », sur ge.ch