Électricité et gaz d'Algérie

Électricité et gaz d'Algérie
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Création (EPIC)
Dates clés (reçoit les actifs des entreprises nationalisées)
Disparition
Siège social Alger, Algérie
Actionnaires État français (1947-1962)
État algérien (1962-1969)
Activité Production et distribution d'énergies électrique et gazière
Produits Électricité, gaz

Société précédente seize sociétés privées locales
Société suivante Sonelgaz

Électricité et gaz d'Algérie (EGA) est une ancienne compagnie publique chargée du monopole de la production et de la distribution du gaz et de l'électricité en Algérie entre 1947 et 1969.

Fondée le (pendant la colonisation française), elle reçoit le les actifs des seize sociétés de production d'électricité activant en Algérie et nationalisées le . Elle est dissoute le pour être remplacée par la nouvelle société Sonelgaz qui reprend tous ses actifs.

Histoire[modifier | modifier le code]

Avant 1946, le secteur électrique est constitué de concessions du territoire algérien. On compte quatorze sociétés anonymes, filiales d'entreprises métropolitaines, deux sociétés spécifiquement algériennes, deux sociétés d'intérêt collectif agricole et quatorze entreprises privées locales.

La loi no 46-628 du nationalise les activités électriques et gazières dans le domaine de la production et du transport. La compagnie Électricité et gaz d'Algérie est fondée par décret le [1] et fusionne seize sociétés anonymes locales[2] :

  • Société hydroélectrique de l'Afrique du Nord ;
  • Énergie électrique de l'Ouest algérien ;
  • Société du gaz et de l'électricité de Mostaganem ;
  • Société d'énergie électrique de Lalla-Marnia ;
  • Société de force et d'éclairage électrique de Saïda ;
  • Société algérienne d'éclairage et de force ;
  • Société des forces motrices d'Algérie ;
  • Union électrique et gazière de l'Afrique du Nord ;
  • Compagnie du gaz et de l'électricité pour la France et l'Algérie ;
  • Société constantinoise d'énergie électrique ;
  • Société d'intérêt collectif agricole d'électrification de la Plaine de Bône ;
  • Compagnie centrale d'éclairage par le gaz Lebon et Cie ;
  • Union hydroélectrique de l'Ouest constantinois ;
  • Compagnie du Bourbonnais ;
  • Union électrique coloniale.

L'activité de l'EGA commence officiellement le et le elle devient opérationnelle et commence à assurer sa mission de service public.

Création de Sonelgaz[modifier | modifier le code]

L'ordonnance no 69-59 du dissout l'établissement public d'Électricité et gaz d'Algérie (EGA) pour le remplacer par une nouvelle société, la Société nationale de l'électricité et du gaz (Sonelgaz)[3], qui reprend tous les actifs de l'EGA.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Daniel Lefeuvre, « L'Électricité en Algérie – De la rationalisation à la nationalisation, les enjeux d'une réforme : 1937-1947 », Outre-mers, vol. 89, nos 334-335,‎ 1er semestre 2002, p. 479-490 (lire en ligne, consulté le ).
  2. Daniel Lefeuvre ne donne les noms que de quinze sociétés sur les seize.
  3. Groupe Sonelgaz.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Arnaud Berthonnet, « L'industrie électrique en Algérie – Le rôle des sociétés électriques et plus particulièrement d'EGA à partir de 1947 », Outre-mers, vol. 89, nos 334-335,‎ 1er semestre 2002, p. 331-352 (lire en ligne).
  • Daniel Lefeuvre, « L'électricité en Algérie. De la rationalisation à la nationalisation, les enjeux d'une réforme : 1937-1947 », Outre-mers, vol. 89, nos 334-335,‎ 1er semestre 2002, p. 479-490 (lire en ligne).
  • Khalil Hedna, De EGA à Sonelgaz, un métier et des hommes, Éditions universitaires européennes, 2014.
  • Hamiche Ait Mimoun, Le lien Eau-Énergie: Une analyse complète (le cas de l'Algérie) (thèse), USTO, 2015-2016.