Élections générales espagnoles de 1931

Élections générales espagnoles de 1931
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Composition du Congrès des députés
(par blocs)
Diagramme
  • Gauche
  • Républicains de gauche
  • Gauche nationaliste catalane
  • Fédération républicaine galicienne
  • Républicains du centre et de droite
  • Droite et centre nationalistes
  • Droite
  • Droite monarchiste
Président du Conseil des ministres
Sortant Élu
Niceto Alcalá-Zamora
DLR
Manuel Azaña
AR
Législature élue
Ire
( - )
Répartition des sièges par parti à l'assemblée constituante de 1931.
Niceto Alcalá-Zamora, président de la République.

Les élections du en Espagne sont les élections générales convoquées pour former l'Assemblée constituante de la Seconde République espagnole, proclamée dans tout le pays après le désaveu rencontré par le monarchisme dans les grandes villes du pays au cours des élections municipales du mois d'avril et la fuite du roi Alphonse XIII.

Le second tour se déroule, avec diverses élections partielles, entre le et le . Les principaux partis participants sont, d'une part une conjonction de républicains et de socialistes dans laquelle, chaque parti défendant un programme propre, sont inclus le PSOE, les radicaux de Lerroux, les radicaux socialistes, les progressistes (Droite républicaine) et Action Républicaine d'Azaña, et d'autre part la droite antirépublicaine, qui se présente divisée. Les élections donnent une majorité écrasante aux premiers. La droite et le centre républicains (à l'exception des radicaux) se trouvent réduits à un protagonisme minime et la droite monarchiste essuie un sérieux revers. Cette configuration donne lieu à une première période réformiste (1931-1933) pour la République.

L'assemblée est dissoute en 1933, avant d'être remplacée lors de nouvelles élections générales, qui verront cette fois la victoire de la droite.

Résultats[modifier | modifier le code]

Résultats par parti[modifier | modifier le code]

L'affiliation politique de certains parlementaires fait débat, les groupes parlementaires s'avérant très instables au cours de cette période. En tenant compte de ces conditions particulières il est possible de présenter les résultats de la manière suivante[1] :

Parti Sièges % sièges
Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE) 115 24,5
Parti républicain radical (PRR) 90 19,1
Parti républicain radical-socialiste (PRRS) 61 13,0
Esquerra Republicana de Catalunya (ERC) 29 6,2
Action Républicaine (AR) 26 5,5
Droite libérale républicaine (DLR) 25 5,3
Parti républicain démocratique fédéral (PRDF) 16 3,4
Parti agraire espagnol (PAE) 15 3,2
Fédération républicaine galicienne (FRG) 15 3,2
Regroupement au service de la république (ASR) 13 2,8
Parti nationaliste basque (PNV) 7 1,5
Action nationale (AN) 5 1,1
Parti galléguiste (PG) 5 1,1
Union socialiste de Catalogne (USC) 4 0,9
Communion traditionaliste (CT) 4 0,9
Parti républicain libéral démocratique (PRLD) 4 0,9
Lliga Regionalista 2 0,4
Parti catalaniste républicain (PCR) 2 0,4
Parti républicain du centre 2 0,4
Parti radical socialiste révolutionnaire (PRSR) 2 0,4
Extrême gauche républicaine fédérale (EIRF) 2 0,4
Parti agraire républicain autonomiste (PARA) 1 0,2
Indépendants de droite 9 1,8
Républicains centristes indépendants 8 1,7
Indépendants de gauche 8 1,7
TOTAL 470 100,00

Résultats par circonscription[modifier | modifier le code]

Catalogne[modifier | modifier le code]

Francesc Macià (ERC) et Gabriel Alomar (USC) renoncent à leur siège.

Îles Baléares[modifier | modifier le code]

Région de Valence[modifier | modifier le code]

Pays basque et Navarre[modifier | modifier le code]

Galice[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Lien externe[modifier | modifier le code]