Élections cantonales françaises de 1976

1973 1979
Élections cantonales françaises de 1976
7 mars 1976 (1er tour) 14 mars 1976 (2d tour)
Type d’élection			Cantonales
Corps électoral et résultats
Inscrits au 1er tour				16 321 199
Votants au 1er tour				10 671 521
				65,38 %  11,9
Votes exprimés au 1er tour				10 385 325
Blancs et nuls au 1er tour				286 196
Inscrits au 2d tour				9 643 904
Votants au 2d tour				6 522 054
				67,63 %
Votes exprimés au 2d tour				6 327 671
Blancs et nuls au 2d tour				194 383
	Gauche parlementaire
	Liste Parti socialiste Parti communiste français Mouvement des radicaux de gauche Divers gauche
	Voix au 1er tour			5 795 348
	55,80 %				1,9
	Voix au 2e tour			3 526 135
	55,73 %
	Droite parlementaire
	Liste UDR Républicains indépendants Modérés soutenant la majorité Centre démocrate Centre démocratie et progrès
	Voix au 1er tour			4 450 841
	42,86 %				3,2
	Voix au 2e tour			2 772 206
	43,81 %
	Parti socialiste unifié
	Voix au 1er tour			75 631
	0,73 %				0,3
	Voix au 2e tour			14 688
	0,23 %
	Extrême droite
	Voix au 1er tour			63 511
	0,61 %
	Voix au 2e tour			14 642
	0,23 %
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Les élections cantonales ont lieu les 7 et 14 mars 1976 et concernent la moitié des cantons de France, excluant la région parisienne.

Résultats[modifier | modifier le code]

Les élections se soldent par une « très nette victoire de la gauche »^[1] (pour la première fois de l'histoire de la V^e république, elle obtient plus de la moitié des suffrages exprimés^[2]) et de la gauche non communiste en particulier (pour la première fois depuis la libération, le PCF est devancé par un autre parti de gauche^[3]). On assiste à une forte poussée socialiste, qui agit comme un coup de semonce pour le gouvernement de droite de Jacques Chirac. Le PS gagne 194 sièges de conseils généraux et le PCF, 75, tandis que, à droite, l'UDR en perd 48 et les RI, 36.

Au total, les partis du Programme commun (PS, PCF et MRG) obtiennent 51,83 % des voix (réparties en 26,59 % pour le PS, 22,80 % pour le PCF et 2,44 % pour le MRG). Les partis de la majorité (UDR, RI, etc.) représentent 42,86 % des exprimés.

À l'issue de ces élections, quinze^{[réf. nécessaire]} conseils généraux passent à gauche : Allier, Côtes-d'Armor, Gers, Gironde, Isère, Puy-de-Dôme, Savoie, Territoire de Belfort, Essonne, Val-de-Marne.

Le rapport de force est cependant toujours favorable à la majorité de droite qui conserve la présidence de 54 conseils contre 41 à la gauche. L'échec de la majorité provoque l'accroissement des divergences entre le président Valéry Giscard d'Estaing et son Premier ministre, qui démissionnera quelques mois plus tard.

Résultats nationaux[modifier | modifier le code]

Partis politiques ou coalitions		Premier tour[4]			Second tour[4]			Sièges
		Voix	%	Sièges	Voix	%	Sièges	Total	Variation
	Parti socialiste	2 761 068	26,59	162	1 949 902	30,81	358	520	+194
	Parti communiste français	2 368 230	22,80	81	1 097 611	17,35	168	249	+75
	Mouvement des radicaux de gauche	253 158	2,44	44	169 928	2,68	53	97	+6
	Divers gauche	412 892	3,98	51	308 694	4,88	36	87	-45
	Gauche parlementaire	5 795 348	55,80	338	3 526 135	55,73	615	953	+220
	Union des démocrates pour la République	1 102 127	10,61	108	753 952	11,91	74	182	-48
	Modérés soutenant la majorité	929 573	8,95	119	574 413	9,08	89	208	-13
	Républicains indépendants	886 213	8,53	136	496 420	7,04	46	182	-36
	Centre gauche	520 968	5,02	68	361 078	5,71	48	116	-20
	Centre démocrate	527 309	5,08	67	292 274	4,62	31	98	-18
	Divers droite	306 537	2,95	46	191 089	3,02	23	69	-37
	Centre démocratie et progrès	178 108	1,72	25	102 980	1,63	15	40	-12
	Droite parlementaire	4 450 841	42,86	569	2 772 206	43,81	326	895	-184
	Parti socialiste unifié	75 631	0,73	3	14 688	0,23	5	8	-2
	Extrême droite	63 511	0,61	5	14 642	0,23	2	7	-4
Inscrits		16 321 199	100,00		9 643 904	100,00
Abstentions		5 649 678	34,62		3 121 850	32,37
Votants		10 671 521	65,38		6 522 054	67,63
Blancs et nuls		286 196	1,75		194 383	2,02
Exprimés		10 385 325	98,25		6 327 671	97,98

Par département[modifier | modifier le code]

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Références[modifier | modifier le code]

v · m Scrutins en France sous la Cinquième République
Présidentiels	1958 1965 1969 1974 1981 1988 1995 2002 2007 2012 2017 2022 2027
Législatifs	1958 1962 1967 1968 1973 1978 1981 1986 1988 1993 1997 2002 2007 2012 2017 2022 2027 Scrutins partiels
Sénatoriaux (scrutin indirect)	1959 1962 1965 1968 1971 1974 1977 1980 1983 1986 1989 1992 1995 1998 2001 2004 2008 2011 2014 2017 2020 2023 2026 Scrutins partiels
Européens	1979 1984 1989 1994 1999 2004 2009 2014 2019 2024
Régionaux	1986 1992 1998 2004 2010 2015 2021 2028
Cantonaux puis Départementaux	1961 1964 1967 1970 1973 1976 1979 1982 1985 1988 1992 1994 1998 2001 2004 2008 2011 2015 2021 2028 Scrutins partiels
Municipaux	1959 1965 1971 1977 1983 1989 1995 2001 2008 2014 2020 2026 Scrutins partiels
Consulaires	2014 2021 2026
Territoriaux	Voir palette spécifique
Référendums	Nationaux 1958 1961 avril 1962 octobre 1962 1969 1972 1988 1992 2000 2005 Locaux Voir palette spécifique
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v · m Élections cantonales puis départementales en France
Monarchie de Juillet	1833 1836 1839 1842 1845
Deuxième République	1848 1852
Second Empire	1855 1858 1861 1864 1867 1870
Troisième République	1871 1874 1877 1880 1883 1886 1889 1892 1895 1898 1901 1904 1907 1910 1913 1919 1922 1925 1928 1931 1934 1937
Quatrième République	1945 1949 1951 1955 1958
Cinquième République	1961 1964 1967 1970 1973 1976 1979 1982 1985 1988 1992 1994 1998 2001 2004 2008 2011 2015 2021

v · m Valéry Giscard d'Estaing
Président de la FNRI	Groupe RI (Assemblée nationale) Fédération nationale des républicains indépendants Mouvement des jeunes giscardiens Référendum sur la réforme du Sénat et la régionalisation
Ministre de l'Économie et des Finances	Gouvernement Michel Debré Premier gouvernement Georges Pompidou Deuxième gouvernement Georges Pompidou Gouvernement Jacques Chaban-Delmas Premier gouvernement Pierre Messmer Deuxième gouvernement Pierre Messmer Troisième gouvernement Pierre Messmer Dévaluation du franc Loi sur la Banque de France
Président de la République française (liste des voyages présidentiels à l'étranger)	1974 Élection présidentielle « Vous n'avez pas le monopole du cœur » Premier gouvernement Jacques Chirac Rapport Sudreau Majorité civile à 18 ans 1975 Loi Veil sur l'IVG Loi sur l'emploi de la langue française Divorce par consentement mutuel G5 Loi Haby 1976 Premier gouvernement Raymond Barre Élections cantonales 1977 Élections municipales Élections sénatoriales Deuxième gouvernement Raymond Barre 1978 Troisième gouvernement Raymond Barre Création de l'UDF Élections législatives Loi Scrivener I Loi informatique et libertés Loi « dommages-ouvrages » Bataille de Kolwezi 1979 Loi Scrivener II Élections cantonales Élections européennes Système monétaire européen Deuxième choc pétrolier Opération Caban 1980 Élections sénatoriales 1981 Loi sécurité et liberté Élection présidentielle « Au revoir »
Ouvrages publiés	Démocratie française (1976) Deux Français sur trois (1984) Le Pouvoir et la Vie (1988-2006 ; trois tomes) La Princesse et le Président (2009) La Victoire de la Grande Armée (2010) Europa (2014)
Famille	Famille Giscard d'Estaing Anne-Aymone Giscard d'Estaing Valérie-Anne Giscard d'Estaing Henri Giscard d'Estaing Louis Giscard d'Estaing Jacinte Giscard d'Estaing
Articles liés	Ordonnances Controverses liées à Valéry Giscard d'Estaing Chamalières Gâteau « Président » Soupe aux truffes noires VGE Françafrique Affaire des diamants Affaire des Avions renifleurs Vulcania Château d'Estaing
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