Élan sportif chalonnais

Élan sportif chalonnais
Logo du Élan sportif chalonnais
Généralités
Nom complet Élan sportif chalonnais
Fondation 1955
Statut professionnel SEM depuis 1994
Couleurs
Salle Le Colisée
(4 540 places)
Siège Rue d'Amsterdam
71100 Chalon-sur-Saône
Championnat actuel Betclic Élite
Président Vincent Bergeret
Entraîneur Savo Vučević
Site web elanchalon.com
Palmarès principal
National[1] Championnat de France (2)
Coupe de France (2)
Semaine des As (1)

Maillots

 
maillot Domicile
maillot Domicile
 
Domicile shorts
 
Domicile
 
maillot Extérieur
maillot Extérieur
 
Extérieur shorts
 
Extérieur

Actualités

Pour la saison en cours, voir :
Saison 2023-2024 de l'Élan sportif chalonnais
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Le club est basé à Chalon-sur-Saône, en France.

L'Élan sportif chalonnais est un club professionnel français de basket-ball appartenant à la BetClic Élite (première division française). Il est basé dans la ville de Chalon-sur-Saône en Saône-et-Loire. Le club évolue actuellement au Colisée, une salle d'une capacité de 4 000 places assises depuis 2001 puis 5 000 places assises en 2012 puis 4 948 places en 2015 et finalement 4 540 places en 2017. Auparavant, l'Élan chalonnais jouait à la Maison des sports (1 200, puis 1 500 et pour finir 2 200 places assises) depuis 1970.

Fondé en 1955, le club fusionne avec le club de football de Mercurey en 1970. Après trois montées successives au milieu des années 1970, l'Élan chalonnais connaît la Nationale 2 dans la deuxième moitié des années 1970 et au tout début des années 1980. Après être retombé au plus bas du niveau national à la fin des années 1980, le club remonte de Nationale 4 en Nationale 2 en deux ans (de 1988 à 1990) puis patiente quatre ans pour accéder en Pro B (de 1990 à 1994). Arrivé dans le monde professionnel du basket français, l'Élan Chalon rejoint ensuite la Pro A en 1996, division dans laquelle le club évolue jusqu'en 2021 à la suite d'une descente en Pro B.

Les meilleurs résultats du club sont deux titres de Champion de France en 2012 et en 2017, deux victoires en Coupe de France en 2011 et 2012 ; une victoire en Semaine des As en 2012 ; cinq deuxièmes places dont trois fois finalistes : en saison régulière de Pro A (2012 et 2017), finalistes en Coupe d'Europe FIBA (2017), en EuroChallenge (2012) et en Coupe Saporta (2001) ; quatre troisièmes places en Pro A (2004, 2007 et 2011) et Coupe d'Europe FIBA (2016) et des titres de champions de France de Nationale 4 (1989), Nationale 3 (1978) et Nationale 2 (1994).

L'Élan Chalon est depuis 1994 structuré pour l'équipe professionnelle en Société d'économie mixte (SEM). Son président est Vincent Bergeret depuis 2021. Dominique Juillot fut président de 1993 à 2021 et qui avait remplacé Gabriel Bernard, président de 1970 à 1993.

Historique[modifier | modifier le code]

Le terrain de basket-ball à Mercurey ou évoluait le Football Club de Bourgneuf Val d'Or Mercurey avant la fusion avec Élan sportif chalonnais
Le terrain de basket-ball à Mercurey ou évoluait le Football Club de Bourgneuf Val d'Or Mercurey avant la fusion avec l'Élan sportif chalonnais

Les débuts et la Nationale 2[modifier | modifier le code]

L'Élan sportif chalonnais est fondé en 1955, par la fusion de deux clubs nés avant et pendant la guerre : l'« Association Sportive Chalonnaise » (créée en 1935[Jec 1]) et l'« Élan de Saint-Jean des Vignes » (créé en 1942[Int 1]). La nouvelle structure ne joue cependant que dans les divisions inférieures du niveau régional. À la fin des années 1960, il n'y a même plus de catégorie « senior » garçon mais Gabriel Bernard prend alors la présidence du club en 1969[Jsl 1]. Le réveil du club provient du football. En effet, c'est en fusionnant le 10 avril 1970, avec le « Football Club de Bourgneuf Val d'Or Mercurey » (club de basket-ball crée en 1947[Int 1] et basé à Mercurey, qui évolue en catégorie jeunes et senior au niveau régional) que l'Élan repart de l'avant[Jsl 2],[Jsl 3],[Mb 1],[N 1] ; Gabriel Bernard est le président du club à la suite de cette fusion[Jsl 3], qui emménage la même année à la Maison des sports[Jsl 4].

L'Élan monte en quelques années de la division Régionale à la Nationale 2 (2e division nationale) et y effectue cinq saisons sur sept (années 1976-1983). Pendant cette période, s'ajoute à son palmarès un titre de champion de France de Nationale 3 (3e division nationale) en 1978[Pla 1] et de vice-champion de France de cette même division en 1982 [Pla 2]. Le club s'est appuyé sur des joueurs du cru, avec un renfort de joueurs polonais (Stephan Szczecinski, Waldemar Kozak, Mieczysław Łopatka) lors des saisons 1974-1975 (montée de Nationale 4 en Nationale 3) et 1975-1976 (montée de Nationale 3 en Nationale 2). Durant la première saison en 2e division, il redescend en Nationale 3, malgré d'une part les renforts de Grzegorz Korcz et du premier Américain, Phil Carlile. L'Élan remonte peu après en « Nationale 2 », dès 1978.

Les deux meilleures saisons en Nationale 2 se déroulent en 1978-1979, avec une 7e place[Pla 3] mais surtout une 5e place l'année suivante[Pla 4],[Int 2]. L'équipe compte alors dans ses rangs des joueurs tels que Larry Gray (meilleur marqueur de la division avec 39,7 points par match[Jsl 5] à 69 % de réussite[Pla 4]), Bruno Recoura ou encore Dominique Juillot, Yves Duvernois, Éric Minard, Bernard Sangouard et Jean-François Chaumard arrivés à pleine maturité ; la montée en Nationale 1[N 2] est manquée de peu cette année-là. L'année suivante (1980-1981), malgré un départ en trombe (1er avec cinq victoires et un nul[Jsl 6]), l'Élan Chalon, qui perd son Américain sur blessure (Larry Paige), finit mal le reste de la saison pour aboutir à une descente en Nationale 3. Le club remonte l'année suivante après un titre de vice-champion de France de Nationale 3 (avec l'Américain John Dearman), mais n'y fait pas d'étincelles (10e sur 11[Liv 1]) et redescend pour longtemps en Nationale 3.

Le déclin et le renouveau[modifier | modifier le code]

L'Élan Chalon commence son déclin en termes de résultats car après deux saisons de suite (de 1983 à 1985) en Nationale 3 ou le club obtient son maintien, le club chalonnais fait une mauvaise saison en Nationale 3 en 1985-1986, ce qui le conduit en Nationale 4 en 1986. Après deux maintiens en Nationale 4 de 1986 à 1988, l'Élan reprend ensuite une belle ascension et monte en Nationale 3 en 1989, avec un titre de Champion de France de Nationale 4[Pla 5] a la clé et un quart de finale de Coupe de France amateure[Pla 6] cette année-là. L'équipe continue son ascension puisqu'elle ne reste qu'une saison de Nationale 3 (1989-1990) et monte en Nationale 2 en 1990[Pla 7].

En Nationale 2 (1990-1994)[modifier | modifier le code]

Lors de la première saison du club en Nationale 2, en 1990-1991, avec l'arrivée de Philippe Hervé et Calvin Thompson en tant que recrues, mais la saison est difficile, l'Élan n'obtenant son maintien qu'en étant repêché le 24 juin 1991[Pla 8] (11e sur 13 avec 10 victoires pour 14 défaites). Lors des deuxième (avec Trevor Powell comme américain) et troisième saisons (Mark Mc Swain et Germain Castano en recrues) dans cette division, il se classe en milieu de tableau – les deux fois 6e avec 13 victoires pour 13 défaites[Jsl 7],[Jsl 8]. Le club est aussi finaliste de la Coupe de France amateur en 1993 en étant battu par Besançon 79 à 64 à Saint-Michel-de-Maurienne[Jsl 9].

C'est au début de la saison de la montée (1993-1994 avec le titre de champion de France de Nationale 2[Jsl 10]) que Dominique Juillot reprend la présidence du club[Mb 1]. L'Élan Chalon effectue alors une belle saison et bat presque tous ses adversaires cette année-là ne concédant seulement trois défaites en championnat et devançant les prétendants à la montée, Vichy (battu deux fois dont un match gagné 86 à 69 à Vichy) et Troyes (une victoire partout entre les deux clubs)[Pla 9]. Il monte en Pro B lors des barrages d'accession contre Blois avec deux victoires : 83 à 60 à Blois[Jsl 11] puis 90 à 68 à domicile[Jsl 1]. Mark Mc Swain, Kent Hill, Germain Castano, Philippe Hervé, Thierry Perriot et Pascal Bourgeois sont les six meilleurs joueurs de cette équipe[Jsl 1].

En Pro B (1994-1996)[modifier | modifier le code]

L'Élan sportif chalonnais devient une société d'économie mixte en aout 1994[Asso 1]. Le club continue sa montée dans la hiérarchie du basket-ball français et passe en seulement deux ans de la Pro B à la Pro A. La première année de Pro B est celle de l'apprentissage du monde professionnel, le club chalonnais recrute Emmanuel Schmitt, William Njoku (remplacé en cours de saison par Charles Pittman) et Alain Gratien[Pla 10]. L'Élan Chalon pointe à la dernière place vers la mi-saison mais se redresse en deuxième partie de championnat comme prouvent par exemple deux victoires remarquables à domicile : sur le 1er de la saison, Évreux, par 73 à 71, et sur le champion de Pro B, Besançon, sur le score de 98 à 85[Pla 10]. Le club se fait sortir au tour préliminaire des playoffs par Besançon.

Lors de la saison de la montée (1995-1996), Philippe Hervé met un terme à sa carrière de joueur et devient entraineur du club à part entière. Le club voit les départs de Mark Mc Swain, Germain Castano, Thierry Perriot, Alain Gratien, Pascal Bourgeois et les arrivées de James Voskuil, Youcef Ouldyassia, Franck Tchiloemba, Jean-Olivier Peloux et le retour au jeu après un an de blessure de Kent Hill[Mb 2]. L'Élan est en concurrence avec l'équipe de Hyères Toulon pour conquérir la première place ; à dix journées de la fin du championnat, il bat son concurrent par 83 à 56[Jsl 12] à la Maison des Sports, dans un duel qui constitue le choc de cette saison de Pro B. L'Élan obtient sa montée en Pro A contre Châlons-en-Champagne le à une journée de la fin du championnat, sur le score de 92 à 77[Jsl 13]. Les joueurs, dont Charles Pittman, Kent Hill, Emmanuel Schmitt, ont montré un jeu et un collectif (sans leader attitré) très bien construits où chacun est dangereux. En revanche, le club échoue dans sa quête du titre national de Pro B : il est éliminé par les Spacer's de Toulouse en demi-finale des playoffs.

Dans l'élite[modifier | modifier le code]

À la maison des sports avec Philippe Hervé (1996-2001)[modifier | modifier le code]

Arrivé dans la plus haute division française en 1996, avec Philippe Hervé comme entraîneur. Le recrutement s'établit avec les recrues de Rimas Kurtinaitis, Scott Patterson, Germain Castano (de retour à Chalon) et Christian Garnier et les départs de James Voskuil, Franck Tchiloemba et Jean-Olivier Peloux[Mb 3]. L'Élan Chalon se distingue dès la première année avec une 11e place (11 victoires et 19 défaites)[Mb 4] plus qu'honorable pour un nouveau promu, une victoire de prestige à Limoges sur le grand CSP Limoges (77 à 75)[Jsl 14]. Charles Pittman gère cette équipe, tant au niveau technique qu'humain, épaulé par Kent Hill, ainsi que la trouvaille de mi-saison de Damon Patterson (qui remplace Rimas Kurtinaitis). La saison suivante est plus décevante, la baisse de rendement et l'éviction (à l'amiable) de Charles Pittman en sont peut-être la cause[Pla 11]. Cependant, la remise en question du groupe et les recrutements dans la deuxième partie de saison de Charlie Burke et « Mo » Smith permettent au club de finir assez bien ce deuxième acte en « Pro A » (12e avec 12 victoires pour 18 défaites à la fin de saison[Mb 5]), comme l'illustre les victoires 81 à 73 sur Pau-Orthez[Pla 12] et 77 à 71 contre Dijon à la Maison des sports[Pla 13].

La troisième année (1998-1999) est celle de l'ascension vers les hauteurs de la division avec l'obtention d'une 4e place (20 victoires et 10 défaites)[Mb 6] ; l'équipe commence sa saison par une victoire 72 à 63 sur l'ASVEL sur son terrain[Bha 1] ; elle possède l'une des meilleures paires d'étrangers de « Pro A » (Keith Gatlin et Andre Owens), mais aussi d'autres joueurs, tels Kent Hill, Emmanuel Schmitt, David Robinson, Maurice Beyina, etc. qui sont des éléments clés dans un collectif huilé avec une défense de fer. Mais le club chalonnais se fait éliminer deux manches à une en quart de finale des playoffs par le cinquième PSG Racing Basket[Pla 14].

Pass de la finale de la Coupe Saporta 2001 à Varsovie
Pass de la finale de la Coupe Saporta 2001 à Varsovie.

Les deux saisons suivantes voient le budget et la notoriété du club croître avec les importantes recrues que sont Stéphane Ostrowski et Sacha Giffa pour la saison 1999-2000 ; Stanley Jackson et Robert Gulyas rejoignent l'équipe pour la saison 2000-2001. Le bilan sur les deux saisons est toutefois mitigé : l'Élan stagne en milieu de tableau (8e avec 16 victoires pour 14 défaites en 1999-2000[Bar 1] et 7e avec 18 victoires pour 12 défaites en 2000-2001[Bar 2]). En résultat notable il peut être souligné une victoire importante à Villeurbanne 73 à 62 lors de la saison 1999-2000[Pla 15] et 89 à 80 à Pau lors du quart de finale aller des playoffs 2000-2001[Pla 16]. En termes de playoffs, sur ces deux saisons, le club s'arrète au stade des quarts de finale contre Villeurbanne (2 manches à zéro) en 1999-2000[Pla 17] et Pau-Orthez en trois matchs en 2000-2001[Pla 16]. Mais c'est surtout en coupe d'Europe (Coupe Saporta) que l'équipe s'affirme, avec, pour une première participation européenne, une élimination en 8e de finale par le Pamesa Valencia (1999-2000) ; malgré une victoire chalonnaise à domicile 83 à 75. Lors de la Coupe Saporta en 2001, le club finit 3e de sa poule (six victoires pour quatre défaites), élimine Porto (huitième de finale), Wloclawek (quart de finale et juste plus deux en termes de goal-avérage)[Pla 18] et sort Valencia en demi-finale (2 victoires à zéro, 72 à 69 à Valencia et 66 à 63 à Chalon[Pla 19]), mais échoue en finale 74 à 72[Pla 20] contre le Maroussi Athènes à Varsovie.

Inauguration du Colisée et début de l'ère Gregor Beugnot (2001-2007)[modifier | modifier le code]

En 2001-2002, l'Élan emménage au Colisée (salle d'une capacité de 4 070 places) et réussit une belle saison (4e avec 20 victoires et 10 défaites[Mb 7]) avec les recrutements importants de Brian Howard, de Corey Benjamin, de Willem Laure et un collectif très rodé. La qualité de l'équipe est mise en avant avec par exemple une victoire 77 à 73 à domicile sur Pau-Orthez (Champion de France en titre) lors de la dernière journée[Pla 21]. En quart de finale des playoffs ils éliminent Gravelines deux manches à une et valident leur première participation en demi-finale, mais ils se feront éliminer face à l'équipe expérimentée qu'est Pau-Orthez. En Coupe Korać, l'Élan Chalon est éliminé en phase qualificative avec trois victoires et trois défaites[Pla 22]. À la fin de saison 2001-2002, Philippe Hervé part du club. L'année suivante est catastrophique (malgré l'éclosion de Udonis Haslem), trois entraineurs utilisés (Emmanuel Schmitt, Erik Lehmann et Philippe Sudre), mais heureusement l'arrivée de Gregor Beugnot en fin de saison, avec 6 victoires en 9 matchs[Bn 1], sauve le club. En ULEB Cup, ce dernier est éliminé lors de la saison régulière en poule (4 victoires et 6 défaites)[Mb 8].

L'année suivante 2003-2004 (recrues de Will McDonald, Uri Cohen-Mintz, Corey Benjamin et Jonas Larsson[Mb 9]) est celle du renouveau avec une 3e place et surtout un très bon bilan avec 25 victoires pour 9 défaites[Mb 10], dont 13 victoires de suite : de la 22e à la 34e journée[Bar 3] comprenant dans cette période une victoire notable contre Lyon Villeurbanne 84 à 80 à l'Astroballe[Pla 23]. Dans la deuxième partie de saison, l'Élan Chalon voit l'éclosion de Thabo Sefolosha. La deuxième participation aux demi-finales des playoffs (élimination par Pau Orthez deux manches à une[Mb 11] après avoir éliminé Le Havre en quart de finale[Pla 24]). En 2004-2005, avec John Best, Thabo Sefolosha, Arthur Lee, Willem Laure et Stanley Jackson en leaders et les cinq autres joueurs professionnels, l'Élan Chalon réussit encore une belle saison en championnat (5e avec 21 victoires pour 13 défaites[Mb 12]), avec une victoire sur le champion de France 2004 : Pau Orthez (84 à 77 à Chalon[Pla 25]) ; si le bilan est mitigé en ULEB Cup (élimination en poule avec 5 victoires et 5 défaites[Mb 13]). Le club élimine en playoff Hyères Toulon au tour préliminaire, Paris Basket Racing en quart de finale[Pla 26] et atteint à nouveau les demi-finales, après avoir perdu 82 à 79 à Nancy, il manque son match retour à domicile contre Nancy se privant ainsi de la finale du championnat (défaite 83 à 102)[Pla 27].

Pour la saison 2005-2006 le club obtient en recrues principales John Cox et Mamoutou Diarra, mais il voit partir Thabo Sefolosha et enregistre les arrêts de carrière de Stanley Jackson et Corey Crowder. Cette saison est plutôt décevante (10e avec 17 victoires pour 17 défaites[Mb 14])? malgré une victoire 68 à 55[Pla 28] chez le champion de France, Strasbourg, et une qualification pour les quarts de finale des play-offs contre Nancy : l'Élan élimine Le Havre en huitième de finale malgré le désavantage du terrain lors de la belle[Pla 29], l'Élan Chalon s'incline deux fois en demi-finale contre Nancy[Pla 30]. En 2006-2007, l'Élan Chalon enregistre les recrues de Terrell Everett, Geoff Lear, Jermaine Guice, Mohamed Koné, Xavier Corosine et les départs de John Cox, Arthur Lee, Michael Mokongo, Uri Cohen-Mintz, MC Mazique et Stéphane Dondon[Mb 15]. Cette saison-là le club déjoue les pronostics et reste toute la saison aux trois premières places du championnat, finissant 3e avec 23 victoires et 11 défaites[Pla 31]. Il élimine le champion de France, Le Mans, en quart de finale des playoffs deux manches à une[Pla 32], et se fait éliminer en demi par la Chorale de Roanne après trois manches très disputées (une victoire chalonnaise 87 à 82 au match retour à Roanne avec un Terrell Everett très en forme dans les rangs chalonnais, 31 points et 37 d'évaluation)[Pla 33].

Une seule participation en phase finale (2007-2010)[modifier | modifier le code]

Match de Pro A au Colisée de Chalon-sur-Saône, entre l'Élan Chalon et Clermont (en 2008)
Match de Pro A au Colisée en 2008.

Pour la saison 2007-2008, l'Élan Chalon voit les départs de Mamoutou Diarra, John Best, Terrell Everett, Geoff Lear et Marcellus Sommerville et les arrivées de Shawnta Rogers, John Ford, Rowan Barrett, Bryan Bracey, Joachim Ekanga-Ehawa et Moussa Badiane[Mb 16]. Cette saison 2007-2008 est une saison très moyenne avec une 10e place (13 victoires et 17 défaites)[Pla 34], des erreurs de sélection au départ (Shawnta Rogers, remplacé par Darrel Mitchell) avec une fin de saison stressante avec l'imbroglio juridique de l'affaire Paris Levallois impliquant Mohamed Koné, contrôlé positif au cannabis en début de saison[Pla 35],[N 3]. Mais paradoxalement, c'est une bonne saison en coupe européenne, puisque durant l'ULEB Cup, après avoir signé un bilan équilibré de cinq victoires pour cinq défaites en phase de poules[Pla 34], le club remporte une victoire à domicile par 93 à 85 en huitième de finale face à Gérone[Pla 36].

Pour la saison 2008-2009, le club veut repartir de l'avant et recrute Stéphane Risacher, Jérôme Schmitt, Brian Boddicker, Darnell Harris, DeWayne Jefferson et Zack Wright ; et le club se sépare de John Ford, Darrel Mitchell Rowan Barrett, Bryan Bracey, Joachim Ekanga-Ehawa, Xavier Corosine, Jermaine Guice et Rolan Roberts[Mb 17]. Il finit 7e du championnat avec 16 victoires pour 14 défaites[Bn 2]. Une victoire notable sur l'ASVEL 68 à 61 à domicile[Jsl 15]. Le club est éliminé en deux manches des quarts de finale des playoffs par Orléans[Bn 3]. La saison 2009-2010 démarre mal et l'Élan pointe à la dernière place après 16 journées (trois victoires et treize défaites)[Bn 4]. Heureusement, avec les recrutements aux vacances de Noël de Terrell Everett (de retour à Chalon) et Taj Gray, ainsi que le très bon niveau de Blake Schilb et d'un collectif retrouvé, le club assure une deuxième partie de saison de meilleure facture pour finir à 12 victoires pour 18 défaites (12e sur 16)[Bn 5]. Le parcours du club en EuroChallenge est assez bon avec une première place lors de la saison régulière (quatre victoires, deux défaites)[Bn 6] et une troisième place (éliminé) avec trois victoires et trois défaites lors du Last 16 (malgré une victoire 94 à 88 contre Pesaro à Chalon-sur-Saône lors de la dernière journée)[Bn 7].

Premier titre du club (2010-2011)[modifier | modifier le code]

En 2010-2011, l'Élan Chalon recrute Steed Tchicamboud (de retour au club), Marquez Haynes, Ilian Evtimov, Jean-Baptiste Adolphe, Alade Aminu et Bryant Smith, avec le maintien de Blake Schilb et l'éclosion des jeunes Joffrey Lauvergne et Nicolas Lang, le club chalonnais fait un très bon début de saison (2e ex-æquo avec 11 victoires pour 4 défaites[Jsl 16]) à la moitié du championnat. Le club obtient une qualification pour la Semaine des As ou il atteint la finale en perdant contre Gravelines-Dunkerque (79 à 71[Bn 8]) après avoir éliminé en quart de finale Hyères-Toulon et l'ASVEL en demi-finale[Jsl 17]). L'Élan confirme en deuxième partie de saison en accrochant une 3e place au classement avec 20 victoires pour 10 défaites[Bn 9]. Le club obtient son premier titre dans l'ère professionnelle en remportant la Coupe de France 2011 sur le score de 79 à 71 contre le CSP Limoges à Bercy[Bn 10]. L'Élan Chalon est éliminé en quart de finale des playoffs par l'ASVEL 2 manches à 1[Jsl 18].

L'apothéose avec le triplé en France (2011-2012)[modifier | modifier le code]

L'Élan garde un effectif stable avec la recrue de Malcolm Delaney (à la suite du départ de Marquez Haynes) et premier contrat professionnel du jeune Jordan Aboudou. Le club continue sur sa lancée pour la première partie de saison (2011-2012), avec un bilan à la fin d'année 2011 de 11 victoires pour 2 défaites en Pro A (1er ex-æquo)[Jsl 19]. Après une élimination contre le Cedevita Zagreb en EuroCoupe (Tour préliminaire), et ainsi reversé en EuroChallenge, l'Élan réussi aussi une belle année européenne, en terminant premier de son groupe (cinq victoires pour une défaite)[Jsl 20]. Le club remporte son second trophée national, lors de la Semaine des As 2012, en battant en quart de finale Paris-Levallois[Jsl 21], Nancy (106 à 66[Jsl 22]) en demi finale et Gravelines-Dunkerque en finale sur le score de 73 à 66[Bn 11]. Dans la deuxième partie de saison, avec une première place de groupe en Last 16 (3 victoires et 3 défaites)[Jsl 23], une qualification pour le final four en éliminant Roanne deux victoires à zéro en quart de finale[Jsl 24], les chalonnais perdent la finale de l'EuroChallenge contre le Besiktas Istanbul 91 à 86[Jsl 25]. Mais le club gagne sa deuxième Coupe de France en battant le CSP Limoges 83 à 75 à Bercy[Jsl 26]. L'Élan continue sur sa lancée en championnat, en finissant 2e de la saison régulière (23 victoires pour 7 défaites)[Int 3]. Le club poursuit en playoff son ascension en accédant en finale après avoir éliminé Roanne en quart (deux victoires à zéro[Jsl 27]) puis Orléans en demi-finale, deux victoires à un avec un match décisif gagné 83 à 81 lors de la belle à Chalon[Jsl 28]. L'Élan chalon finit superbement sa saison en remportant le titre de Champion de France contre Le Mans sur le score de 95 à 76 à Bercy[Eq 1].

L'Euroligue et fin de l'ère Grégor Beugnot (2012-2013)[modifier | modifier le code]

Agrandissement du Colisée à 5 000 places assises pour l'Euroligue 2012-2013. Le club compte trois départs (Malcolm Delaney, Bryant Smith et Alade Aminu) pour deux arrivées (Shelden Williams et Marcus Denmon). Le club fait une première partie de saison légèrement décevante : Défaite contre Limoges (76 à 78) lors du Match des champions[Equ 1] ; une élimination au premier tour de l'Euroligue (3 victoires et 7 défaites[Jsl 29]), mais une belle victoire contre Sienne (108 à 103 au Colisée[Jsl 30]) ; une sixième place à la mi-saison en championnat (9 victoires pour 6 défaites[Jsl 31]), le départ fin novembre de Joffrey Lauvergne[Bn 12] et la perte de la coupe de France avec une élimination contre Antibes[Bn 13]. Le 15 février 2013, lors de la Leaders Cup, ils s'inclinent dès le premier tour contre Paris-Levallois[Bn 13]. L'Élan Chalon finit la saison régulière à la 4e place (18 victoires pour 12 défaites)[Jsl 32], élimine Roanne en quart de finale des playoffs (deux victoires à un)[Bn 14] mais perd son titre de champion de France en se faisant éliminer deux victoires à zéro en demi-finale contre Nanterre[Bn 15]. À l'issue de la fin de saison en 2013 (fin mai), Gregor Beugnot quitte en commun accord le club chalonnais[Jsl 33], début juin c'est Mickaël Hay qui le remplace au poste d'entraîneur[Jsli 1].

L'après-Beugnot avec Jean-Denys Choulet[modifier | modifier le code]

Deux fois 8e du championnat (2013-2015)[modifier | modifier le code]

Pour la saison 2013-2014 l'Élan Chalon comptabilise cinq arrivées (Jon Brockman, A. J. Slaughter, Wilbert Brown, Josh Bostic et Mareks Jurevičus) pour cinq départs (Blake Schilb, Shelden Williams, Kevin Houston, Nicolas Lang et Ulysse Adjagba)[Bhn 1]. Wilbert Brown n'est pas conservé après le premier match de championnat. Mickael Hay est limogé fin octobre 2013 après un mauvais début de saison (trois défaites en quatre rencontres)[Jsl 34] et c'est Jean-Denys Choulet qui le remplace au poste d'entraineur, le 29 octobre 2013[Jsl 35]. Le 10 novembre 2013, Josh Bostic et Mareks Jurevičus partent du club, et Kris Joseph arrive à Chalon-sur-Saône[Bhn 2]. L'Élan Chalon est éliminé de l'EuroCoupe en première phase (cinquième sur six avec quatre victoires pour six défaites)[Bhn 3]. Le club avec Jean-Denys Choulet redresse la barre et finit les matchs aller du championnat à la neuvième place avec un bilan de huit victoires pour sept défaites[Jsl 36]. Pendant cette période, une victoire notable au Colisée contre Nanterre, le champion de France en titre (105 à 63)[Jsl 37]. Début février 2014, Erving Walker est recruté en tant que joker[Jsl 38]. L'Élan Chalon finit la saison à la 8e place (17 victoires pour 13 défaites)[Bhn 4] et se qualifie pour les playoffs, mais le club se fait éliminer en quart de finale par Strasbourg (une victoire pour deux défaites)[Bhn 5].

En 2014-2015, l'Élan Chalon enregistre six arrivées (Anthony Ireland, Marcus Dove, William Gradit, Scott Suggs, Eric Dawson et Elston Turner Junior) et huit départs (Jon Brockman, Jordan Aboudou, A. J. Slaughter, Kris Joseph, Erving Walker, Billy Yakuba Ouattara, Michel Jean-Baptiste Adolphe et Clint Capela)[Bhn 6]. Elston Turner Junior quitte le club au bout de deux matchs[Jsl 39] et mi-octobre 2014, Jason Rich le remplace[Jsl 40]. Le 26 novembre 2014, Steed Tchicamboud se sépare du club chalonnais avec une rupture de contrat, ceci faisant suite depuis mi-octobre 2014 à des tensions avec le club[Equ 2],[Jsl 41],[Jsli 2],[N 4]. CJ Wallace signe pour un mois (décembre) en tant que pigiste médical. Brandon Davies signe début janvier en tant que pigiste médical. Le bilan à la mi-saison est de huit victoires pour neuf défaites avec une dixième place[Bhn 7] et beaucoup de blessure lors de cette phase[Bhn 8]. L'Élan Chalon finit à la huitième place, pour un bilan de dix-huit victoires pour seize défaites[Jsl 42]. Le club chalonnais est éliminé en quart de finale des playoffs par Strasbourg deux victoires à une[Bhn 9].

Une belle saison sans titre (2015-2016)[modifier | modifier le code]

En juillet 2015, le club est officiellement qualifié pour la nouvelle Coupe d'Europe de la FIBA et a effectué la réfection du parquet de la salle du Colisée (pour un coût de 103 300 euros)[Incha 1]. Pour la saison 2015-2016, l'Élan Chalon voit les arrivées de cinq joueurs (Devin Booker, Justin Brownlee, John Roberson, Tyler Kalinoski et Jeremy Hazell) et les départs de six joueurs (Anthony Ireland, Marcus Dove, Scott Suggs, Eric Dawson, Jason Rich et Brandon Davies)[Bhn 10]. Le club réussit une bonne première phase de championnat (match aller) avec une 7e place (10 victoires pour 7 défaites)[Jsl 43] et se qualifie pour la Leaders Cup 2016. L'équipe Chalonnaise réussit aussi une bonne première partie de Coupe d'Europe FIBA (1er sur 4 avec cinq victoires pour une défaite)[Bhn 11] et se qualifie pour la seconde phase (Last 32). Lors de ce Last 32, le club se qualifie pour les huitièmes de finale en finissant premier de son groupe (cinq victoires pour une défaite)[Jsl 44]. Lors de la Leaders Cup, les Chalonnais s'inclinent en finale contre Monaco (99 à 74[Jsl 45]) après avoir éliminé Le Mans en quart de finale[Jsl 46]) puis Lyon-Villeurbanne en demi-finale[Jsl 47]). Lors des huitièmes de finale de la Coupe d'Europe FIBA, l'Élan Chalon élimine Ostende deux victoires pour une défaite[Jsl 48] ; puis Khimik Youjne en deux manches lors des quarts de finale[Jsl 49]. Le club se qualifie donc pour la finale à quatre (final four) qu'elle organise et reçoit au Colisée, mais elle ne finit que 3e après une défaite en demi-finale contre Varese 82 à 91[Bhn 12]. Les chalonnais finissent 4e du championnat de Pro A avec 22 victoires pour 12 défaites[Jsl 50]. L'Élan Chalon se fait éliminer en quart de finale des playoffs, deux manches à zéro par Lyon-Villeurbanne[Bhn 13].

2016-2017 : Deuxième titre de champion de France et une nouvelle finale de Coupe d'Europe perdue[modifier | modifier le code]

Pour cette saison 2016-2017, l'Élan Chalon compte sept arrivées (Jérémy Nzeulie, Lance Harris, Mareks Mejeris, Gédéon Pitard, Moustapha Fall, Cameron Clark et Thomas Gipson) pour huit départs (Mathias Lessort, Tyler Kalinoski, Jeremy Hazell, William Gradit, Ilian Evtimov, Devin Booker, Justin Brownlee et David Michineau)[Ba 1]. Le club chalonnais réussi très bien les matchs aller du championnat avec une deuxième place au classement (treize victoires pour quatre défaites), dont une victoire notable contre Lyon-Villeurbanne (Champion de France en titre) au Colisée sur le score de 98 à 68[Jsl 51]. L'équipe fait aussi un bon parcours en Coupe d'Europe FIBA en se qualifiant pour les huitièmes de finale, après avoir fini premier à chaque fois, de la « Phase régulière » (quatre victoires et deux défaites) et du « Second tour » (cinq victoires pour une défaite). Lors de cette première partie de saison, des changements ont lieu dans l'effectif : départs de Thomas Gipson et Mareks Mejeris et les arrivées de Abdoulaye Loum et Zeke Marshall. Lors des phases éliminatoires de la Coupe d'Europe FIBA l'Élan Chalon échoue en finale contre Nanterre (58 partout au match aller[Jsl 52] à Chalon-sur-Saône et défaite 82 à 79 au match retour à Nanterre[Jsl 53]) après avoir éliminé Körmend en huitième de finale[Jsl 54], le Cibona Zagreb en quart de finale[Jsl 55] et Oostende en demi-finale[Jsl 56]. Pour la fin de saison de Pro A, le club remanie un peu son effectif en coupant Zeke Marshall et en prenant début mai 2017 Ekene Ibekwe[Jsl 57]. La deuxième partie de saison pour les matchs retour est d'excellente facture avec une deuxième place et un bilan de 27 victoires pour 7 défaites[Jsl 58] (par exemple une belle victoire à domicile, après prolongation, contre Nanterre : 94-90[Jsl 59]). Pour les playoffs, les joueurs chalonnais éliminent en quart de finale Le Portel deux victoires à zéro, Paris Levallois en demi-finale trois victoires à une[Eq 2] et Strasbourg en finale trois victoires à deux (victoire chalonnaise 74 à 65 lors du match 5 au Colisée) et remporte son deuxième titre de Champion de France[Eq 3].

De 2017 à 2019 : Deux saisons décevantes[modifier | modifier le code]

Le club chalonnais pour cette saison 2017-2018 enregistre huit arrivées (Adam Smith, Ousmane Camara, Pierre-Antoine Gillet, Jevohn Shepherd, James Farr, Arthur Rozenfeld, Bastien Pinault et Raphiael Putney, de plus Kris Joseph revient au club en tant que pigiste médical en remplacement de Jevohn Shepherd, blessé en début de saison) pour huit départs (John Roberson, Moustapha Fall, Cameron Clark, Axel Bouteille, Gédéon Pitard, Assane Ndoye, Abdoulaye Loum et Ekene Ibekwe)[Ba 2]. La première partie de saison est très difficile car l'Élan Chalon est dernier de Pro A à la fin des matchs aller (quatre victoires pour treize défaites)[Jsl 60]. Pendant cette période il y a beaucoup de remaniement d'effectif : évictions de Raphiael Putney[Bb 1] et d'Adam Smith[Jsl 61], Kris Joseph présent pendant deux mois en tant que pigiste médical[Jsl 62] qui remplace Jevohn Shepherd (blessure), qui rétablit ne jouera que trois matchs avant de partir[Bb 2] ; au rayon des arrivées se note les présences de Mickaël Gelabale[Bb 3], Darrin Dorsey[Jsl 63], Khalid Boukichou[Jsl 64] et Nate Wolters[Jsl 65]. L'aventure en Ligue des champions prend fin à la fin de la saison régulière (6e sur 8 avec 6 victoires pour 8 défaites)[Jsl 66] et refuse d'être reversé en Coupe d'Europe FIBA[Jsl 67],[N 5]. L'Élan Chalon effectue une deuxième partie de saison de bonne facture et assure son maintien (11 victoires pour 6 défaites aux matchs retour) pour finir 12e avec 15 victoires pour 19 défaites[Jsl 68].

Pour la saison 2018-2019, l'Élan Chalon comptabilise cinq arrivées (Assane Ndoye, Vincent Sanford, Mykal Riley, Juan Palacios et Justin Robinson) plus le premier contrat professionnel d'Étienne Ca et sept départs (Khalid Boukichou, Ibrahima Fall Faye, Pierre-Antoine Gillet, Lance Harris, Jérémy Nzeulie, Arthur Rozenfeld et Nate Wolters)[Ba 3]. Le début de saison démarre en trombe avec au bout de huit journées : six victoires pour deux défaites et une deuxième place. La suite est mauvaise lors de la suite des matchs aller ou le club finit à la treizième place avec sept victoires pour dix défaites. La deuxième partie de saison est de mauvaise facture avec une quatorzième place pour 12 victoires et 22 défaites. Beaucoup de défaite de cinq points et moins (13 au total). Les seuls faits marquants et réussites de cette saison sont les victoires contre Monaco 79 à 78[Jsl 69] et Le Mans (Champion de France en titre) 85 à 74[Jsl 70]. Jean-Denys Choulet quitte le club en fin de saison.

L'après Jean-Denys Choulet[modifier | modifier le code]

Encore une saison décevante et le Covid 19[modifier | modifier le code]

Pour cette saison 2019-2020, le club enregistre fin mai 2019 l'arrivée et retour en tant qu'entraineur de Philippe Hervé[Jsl 71]. Le club voit l'arrivée de quatre joueurs : Jaron Johnson, Ronald Roberts, Marcus Thornton et Billy Garrett ; et le départ de quatre joueurs également : Bastien Pinault, Vincent Sanford, Mykal Riley et Juan Palacios[Ba 4]. La phase aller est compliquée pour le club chalonnais qui pointe à la dernière place après 13 journées (23,1 % de victoires[Eq 4] : trois victoires pour dix défaites[Br 1]), mais l'Élan Chalon gagne trois de ces quatre derniers matchs aller[Jsl 72] (dont le dernier sur le score fleuve de 129 à 125 à Orléans après trois prolongations[Jsl 73]) et remonte à la 13e place (six victoires pour onze défaites)[Jsl 72]. Lors de ces matchs aller le club connait des mouvements : départ de Billy Garrett[Jsli 3] et arrivées de Myles Hesson[Jsl 74] et Jaka Klobučar[Bb 4]. Fin janvier 2020, l'entraîneur Philippe Hervé est écarté de son poste[Jsli 4] et est remplacé par Julien Espinosa[Equ 3]. Sean Armand arrive mi-janvier 2020[Jsl 75]. Lors de la première moitié des matchs aller l'Élan Chalon affiche un bilan de quatre victoires (quatre victoires d'affilée) pour quatre défaites. Mais mi-mars le championnat est suspendu pour cause de Pandémie de Covid-19 en France. Le club à ce moment-là présente un bilan de dix victoires pour quinze défaites et une douzième place[Jsl 76].

2020-2021 : Saison cauchemardesque et descente en Pro B[modifier | modifier le code]

Pour la saison 2020-2021, le club compte cinq arrivées (D.J. Cooper, Garrett Sim, Teyvon Myers, Rafi Menco et Eric Buckner) pour six départs (Jaron Johnson, Ronald Roberts, Jaka Klobučar, Sean Armand, Justin Robinson et Etienne Ca) et deux prêts (Mathis Dossou-Yovo et Hugo Besson)[Ba 5]. Sean Armand resigne au club le 1er octobre 2020[Jsl 77] et DJ Cooper quitte l'équipe une semaine plus tard[Jsl 78]. Après un bilan de huit victoires pour seize défaites et une 16e place sur 18, Julien Espinosa est démis de ces fonctions et Ali Bouziane assure l'intérim jusqu'à la fin de saison[Elan 1]. Mi-mai 2021, le président du club Dominique Juillot prend la décision de ne plus occuper le poste de président à la fin de saison[Bb 5],[Jsl 79]. L'Élan Chalon finit avant dernier (17e) avec un bilan de 10 victoires pour 24 défaites et descend en Pro B pour la saison 2021-2022[Jsl 80],[Eq 5].

Retour en Pro B et remontée en deux ans[modifier | modifier le code]

Le 24 juin 2021, le club signe Sebastian Machowski comme entraineur[Elan 2]. Le 1 septembre 2021, Vincent Bergeret est nommé président de l'Elan Chalon[Jsl 81]. Pour cette saison 2021-2022 en Pro B avec un objectif de remonter dès la première année en BetClic Elite, l'Elan Chalon enregistre les arrivées de Kevin Harley, Damien Bouquet, Antoine Eito, Ahmaad Rorie, Tomislav Gabrić, le retour de prêt de Mathis Dossou-Yovo ainsi que les premières signatures professionnels de Babacar Niasse et Sitraka Raharimanantoanina ; les départs de Garrett Sim, Rafi Menco, Sean Armand, Jordon Crawford, Ike Iroegbu, Myles Hesson, Ousmane Camara, Assane Ndoye et le prêt de Yvann Mbaya[Ba 6]. Début novembre Jonathan Augustin-Fairell arrive en remplacement de Mārtiņš Meiers prêté à Śląsk Wrocław[Jsl 82]. Le 26 novembre 2021, Desmond Washington arrive en remplacement d'Ahmaad Rorie[Jsli 5]. Après avoir été premier du championnat à la mi-saison, l'Elan Chalon fait une moyenne phase retour et se classe 7e avec 18 victoires pour 16 défaites et se fait éliminé par Blois en quart de finale des play-off.

Pour la saison 2022-2023 voit les arrivées de Savo Vučević en tant qu'entraineur, Lionel Gaudoux, Samir Gbetkom-Bikantchou, Luka Lapornik, Mattias Markusson et Tayler Persons ; ainsi que les départs de Jordan Aboudou, Jonathan Augustin-Fairell, Mathis Dossou-Yovo, Rolands Freimanis, Tomislav Gabrić, Babacar Niasse et Desmond Washington[Ba 7]. En cours de saison les arrivées de Galen Robinson Jr (pigiste médical), Kenny Baptiste, Antonio Jordano et Supreme Hannah ; ainsi que les départs Tayler Persons et Samir Gbetkom-Bikantchou. A la fin des matchs aller le club est premier (13 victoires pour 4 défaites[Jsl 83]) et le gros de la saison se résume à un mano à mano avec Saint-Quentin que le club des Hauts de France remporte en fin de saison sur le goal avérage particulier (+3) entre les deux clubs (victoire de Saint-Quentin 93 à 86 en phase aller[Lnb 1], victoire chalonnaise 68-64 au colisée au retour[Lnb 2]) alors que les deux clubs ont fini ex-aequo (25 victoires pour 9 défaites[Jsl 84]). L'Elan Chalon gagne les play-offs d'accession après avoir éliminé Angers en quart de finale deux victoires à une[Lnb 3], Boulazac en demi-finale deux victoires a zéro (87-78 au colisée[Jsl 85] et 84-83 à Boulazac[Jsl 86]) et Châlons Reims en finale deux victoires à une (défaite chalonnaise 77 à 70 à l'aller au colisée[Jsl 87], victoire de l'Elan Chalon 72 à 63 à Reims au match retour[Jsl 88] et victoire finale 83 à 68 au colisée lors de la belle[Jsl 89]).

Retour en Betclic Élite[modifier | modifier le code]

Palmarès senior[modifier | modifier le code]

Titre de Champion de France de basket-ball 2017 Élan Chalon : l'équipe, le staff... avec le trophée de Champion de France sur le balcon de l'hôtel de ville de Chalon-sur-Saône.
L'équipe avec le trophée de Champion de France 2017.
Bannières des titres de l'Élan Chalon en 2017
Bannières des titres de l'Élan Chalon en 2017.

Palmarès jeunes[modifier | modifier le code]

Records collectifs[modifier | modifier le code]

Le plus grand nombre de points marqués par l'Élan sportif chalonnais est de 139 unités contre Asnières lors de la saison 1978-1979 à domicile[Pla 1].

Le plus grand retour au score a lieu à domicile le 24 janvier 2012 en coupe d'Europe (EuroChallenge) contre Alost. Soit une différence de 41 points car mené 19 à 45 à la 17e minute, l'Élan Chalon réussit à s'imposer 87 à 72 au score final[Jsl 92].

Le plus grand écart de points pour une Semaine des As, avec la victoire chalonnaise contre Nancy 106 à 66 (+ 40), lors de la demi-finale de cette compétition en 2012[Jsl 22].

Match de Pro A entre l'Élan Chalon et Nanterre en 2013
Match de Pro A entre l'Élan Chalon et Nanterre en 2013.

Le plus grand nombre de points marqués en Jeep Élite est de 129 contre Orléans (à Orléans) le 27 décembre 2019 après trois prolongations (125-129)[Jsl 93] qui efface l'ancien record de points marqués en Pro A (114) contre Orléans (également à Orléans) le 6 mai 2017[Jsl 94]. Les deux précédents records de 111 points contre Antibes le 1er février 2016[Jsl 95] et contre Châlons Reims le 12 février 2016[Jsl 96]. Le nombre de points contre Antibes efface en date l'ancien record vieux de plus de 17 ans : 108 points contre Levallois le 4 décembre 1998[Jsl 95]. Par ailleurs en match officiel de haut niveau, le record de points atteint 115 points lors d'un quart de finale de Coupe d'Europe FIBA le 16 mars 2016 contre Khimik Youjne[Jsl 97]. À l'inverse le plus petit nombre de points marqués (38) est advenu deux fois, contre Paris le 6 septembre 1997[Pla 37] et contre Villeurbanne le 11 octobre 1997[Pla 38]. Le plus grand nombre de points encaissés en Jeep Élite (125) a été réalisé face à Orléans le 27 décembre 2019 après trois prolongations[Jsl 93]. Le plus grand nombre de points encaissés en Pro A (111) par l'Élan Chalon est contre Le Havre le 24 février 2007[Pla 39].

L'écart de points le plus grand lors d'une victoire s'est établi à + 42 contre Nanterre (105 à 63) le 27 décembre 2013[Jsl 37]. En négatif, le plus grand écart de points lors d'une défaite (- 51) s'est passé contre Villeurbanne (38 à 89) le 11 octobre 1997[Pla 38].

La meilleure évaluation collective représente le chiffre de 155, le 27 décembre 2019 contre Orléans[Lnb 4] qui bat le chiffre de 148 (en Coupe d'Europe) contre le Khimik Youjne. La troisième meilleure évaluation de 146, en Pro A contre Rouen le 2 avril 2016[Megui 1] quant à la quatrième elle est de 143 contre Nanterre le 27 décembre 2013[Jsl 37].

Le plus grand nombre de prolongations joué par le club s'est déroulé lors de la saison 2007-2008 avec trois prolongations lors de la victoire chalonnaise 104 à 100 contre Strasbourg à domicile (65-65 à la fin du temps réglementaire, 75-75 en première prolongation, 90-90 à la fin de la deuxième prolongation)[Jsl 98]. Le 27 décembre 2019 (saison 2019-2020), à Orléans les chalonnais ont également disputé trois prolongations (88-88 | 101-101 | 115-115 | 125-129)[Jsl 93].

Les deux meilleures saisons en termes de pourcentages de victoires se sont déroulées en 2016-2017 (79,4 % de victoires : 27 victoires et 7 défaites) et 2011-2012 (77 % : 23 victoires pour 7 défaites)[Jsl 99]. À l'inverse le moins bon bilan en termes de pourcentages s'est déroulé en 2020-2021 avec 29% de victoires (10 victoires et 24 défaites) et efface les bilans de 2018-2019 avec 35% de victoires (12 victoires et 22 défaites), 1996-1997 et 2002-2003 (37 % de victoires : 11 victoires et 19 défaites). La plus grande série victorieuse représente 14 victoires d'affilée lors de la saison 2016-2017 qui bat la série de 13 victoires de suite de la saison 2003-2004[Jsl 100].

En record LNB, pour l'Élan Chalon, le plus petit nombre de points encaissés se chiffre à 32 contre Toulouse le 27 octobre 1998, (victoire chalonnaise 67 à 32)[Bn 16],[Bhn 14]. Également en record LNB, le 11 janvier 2013, le club chalonnais a encaissé 73 points sur une mi-temps (deuxième mi-temps) contre Gravelines-Dunkerque, soit 39-11 (troisième quart-temps) et 34-20 (quatrième quart-temps)[Bn 17]. Ainsi Gravelines-Dunkerque a égalé le plus grand total de points marqués en une mi-temps, par une équipe de première division, depuis la création de la LNB, record précédemment établi par Limoges en 1990[Bn 17].

Records individuels[modifier | modifier le code]

Le plus grand nombre de points marqués sur un match officiel (56) est dû à Larry Gray à domicile contre le Basket Club Montbrison lors de la saison 1979-1980[Pla 4], le deuxième record est encore l'œuvre de Larry Gray avec 55 points (saison 1978-1979 à domicile contre Toulouse-Caraman)[Pla 1] et le troisième a été réalisé par Mieczysław Łopatka avec 53 points lors de la saison 1975-1976 et un match à domicile contre Gueugnon[Jsl 101].

Keith Gatlin en pénétration lors du match de Pro A entre l'Élan Chalon et Montpelier
Keith Gatlin en pénétration en 1999 en Pro A.

C'est John Roberson qui signe le plus grand nombre de points en match officiel de haut niveau, le 8 mars 2017, avec 39 points, lors d'un quart de finale aller de la Coupe d'Europe FIBA (2016-2017) contre le Cibona Zagreb[Int 5],[Bb 6]. Il efface donc en match de haut niveau, Keith Gatlin (37 points en Pro A en 1999), précédent record vieux de plus de 18 ans[Int 5],[Bb 6],[Jsl 102]. En Pro A, comme précédemment relaté c'est Keith Gatlin avec 37 points contre Antibes le 26 janvier 1999[Jsl 103],[Jsl 51] qui détient le plus grand nombre de points marqués par le club chalonnais.

D'autre part, 17 rebonds pour Jean-Baptiste Adolphe contre Poitiers le 8 janvier 2011[Jsl 104], Clint Capela contre Gravelines-Dunkerque le 22 février 2014 et Moustapha Fall le 16 octobre 2016 contre Nancy[Jsl 105] constitue le record de rebonds pour les Chalonnais.

Pour les passes décisives, c'est Blake Schilb avec 15 passes décisives (contre Paris Levallois le 12 avril 2013)[Megui 2] qui est le leader. Il enlève de ces records deux joueurs à 14 passes décisives : Zack Wright contre Roanne le 13 décembre 2008[Pb 1] ; et Terrell Everett (deux fois) contre Gravelines-Dunkerque le 17 mars 2007[Pb 2] et contre Strasbourg le 26 février 2010[Pb 3].

La meilleure évaluation de l'Élan (42) a été signée par Terrell Everett le 13 février 2010 contre Paris-Levallois[Jsl 106],[Bhn 15], Mathias Lessort le 6 février 2016 contre Monaco[Jsl 107] et John Roberson le 10 décembre 2016 contre Lyon-Villeurbanne[Jsl 51]. La quatrième meilleure évaluation (41) a été effectué par Clint Capela le 1er février 2014 contre Roanne[Bhn 15]. La cinquième meilleure évaluation du club (40) a été réalisée par Blake Schilb le 2 avril 2010 contre Hyères-Toulon[Jsl 108],[Bhn 15].

Le record de tirs a trois points est détenu par John Roberson (10 sur 11) contre le Cibona Zagreb, le 10 mars 2017 et qui efface en taux de réussite son propre record (10 sur 12) contre Nancy le 5 mars 2016[Jsl 102], il bat l'ancienne réussite d'Ilian Evtimov[Jsl 109] (9 sur 17), le 5 mars 2011 contre Hyères Toulon[Pb 4].

Le record aux lancers-francs appartient à John Roberson (16 sur 16) lors du match à domicile contre Monaco le 5 mars 2017 et qui efface le précédent record de Blake Schilb (15 sur 15), match contre Roanne en 2012[Jsl 102].

Le seul triple-double a été réalisé par Stanley Jackson le 3 janvier 2004 à domicile contre l'ASVEL (16 points, 11 rebonds et 10 passes décisives pour 29 d'évaluation)[Jsl 110].

Depuis le 28 novembre 2015, Ilian Evtimov (au club depuis 2010) est le joueur qui a porté le plus le maillot chalonnais avec 233 matchs, devançant Stanley Jackson (au club de 2000 à 2005) avec 232 matchs[Jsl 111] et porte ainsi le record à 274 matchs à la fin de la saison 2015-2016[Incha 2],[Jsl 112].

Clint Capela, le 1er février 2014, réalise la meilleure évaluation en Pro A pour un joueur de moins de 20 ans avec une évaluation de 41 (21 points, 9 rebonds, 7 passes et 6 contres) lors de la victoire des siens 95 à 75 contre Roanne, il détrône donc Tony Parker (38 d'évaluation) de cette première place[Bhn 15]. Le 9 décembre 2014 à Limoges, Victor Mopsus devient le plus jeune joueur à avoir joué un match en Pro A (créé en 1987[N 6]) à l'âge de quinze ans, trois mois et neuf jours[Bhn 16]. Mais ce joueur reste deuxième sur l'histoire en première division (créé en 1921), record détenu par Emmanuel Schmitt (quinze ans, un mois et vingt-six jours)[Bhn 17]. Dans la catégorie record national en Pro A, Lance Harris détient le record absolu du nombre de tirs à trois points réussis dans une finale de playoffs avec sept tirs réussis (7 sur 12), lors de la première manche des finales 2017 contre Strasbourg, il détrone le record de 2008 de Jeff Greer (six tirs réussis)[Jsl 113].

En Championnats Espoirs, le 9 décembre 2017, Etienne Ca signe une évaluation de 51 (34 points à 16 sur 17 aux tirs, 15 rebonds, 2 passes décisives, 4 fautes provoquées et 4 contres), ce qui constitue la deuxième meilleure évaluation de l'histoire de ce championnat « espoirs » (derrière les 62 d'évaluations de Vincent Pourchot en 2011)[Jsl 114],[Bb 7].

Club[modifier | modifier le code]

Aspects économiques[modifier | modifier le code]

Le club est défini comme une Société d'Économie Mixte (SEM) depuis le 25 août 1994[Int 6], avec une section professionnelle et un centre de formation (« Espoir » et « Cadets »). Cette SEM en 2013 est défini comme une Société anonyme d'économie mixte à Conseil d'administration (C.A) avec Dominique Juillot en président du C.A, Rémy Delpon en directeur général et plusieurs administrateurs : un pour Elantreprises, un pour Élan Passion, un pour l'Association Élan Chalon, deux pour le Conseil départemental de Saône-et-Loire et quatre pour la ville de Chalon-sur-Saône[Int 6]. En 2017, le club compte 32 salariés[Int 7].

Organigramme de l'Élan sportif chalonnais lors de la saison 2021-2022
Administratif Technique et sportif
Président : Vincent Bergeret
Président de l'association : Christine Juillot
Président d'Élantreprises : ?
Directeur administratif et financier : Rémy Delpon
Responsable Communication / Marketing : Véronique Juillot
Relations Presse / Média : Anne-Clémence Guillot
Secrétariat, billetterie : Valérie Goux
Directeur du centre de formation : Jean-Claude Colin
Entraîneur : Sebastian Machowski puis Maxime Pacquaut
Entraîneur adjoint : Maxime Pacquaut puis Alexis Sangouard
Manager Général : Rémy Delpon
Directeur Sportif : Léo De Rycke
Statisticien : Pascal Bourgeois
Médecin : Dr Philippe Moiroux
Kinésithérapeute : Thierry Authier et Herbert Vient
Responsable du centre de Formation : Ali Bouziane

L'Élan Chalon possède un club entreprises (« Elantreprises ») bien développé (créé le 10 janvier 1990[Pla 40] et anciennement présidé par Guy Delaporte), comprenant 320 partenaires[Elan 3] et quatre collectivités partenaires (Ville de Chalon, Le Grand Chalon, Conseil départemental de Saône-et-Loire et Conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté[Elan 4] lors de la saison 2016-2017.

Pour la saison 2017-2018, le club compte 1 900 abonnés dont 700 chez les partenaires et entreprises[Jsl 115]. L'Élan Chalon a 475 licenciés (dans les 8 premiers clubs français) dans sa partie amateur (nommé « Élan Chalon association ») en 2016[Jsl 116],[Elan 4] et 480 en 2017[Int 7].

En détail (exemple), le budget de la saison 2014-2015 représente 4,39 millions d'euros, dont 1,35 million d'euros de masse salariale brute[Bhn 18]. Ce budget comprend 2,4 millions d'euros de sponsoring, 740 000 euros de ville de Chalon-sur-Saône et du Grand Chalon, 200 000 euros du Conseil Régional de Bourgogne, 60 000 euros du Conseil Général de Saône-et-Loire et le reste en billetterie[Bhn 19].

Également en détail, le budget de la saison 2016-2017 est de 5,156 millions d'euros dont 1,485 million d'euros de masse salariale brute et se répartit avec 50 % de sponsoring, 20 % de subvention, 16 % de billetterie et 14 % d'apport divers[Jsl 117].

Le budget de la saison 2021-2022 se compose de 5,051 millions d'euros dont 1,443 million d'euros de masse salariale brut, soit le premier de Pro B en budget et en masse salariale brute[Int 8].

Budgets du club saison après saison
Saison Budget total Masse salariale brute
1990-1991 2,5 millions de francs[Pla 41]
1991-1992
1992-1993
1993-1994 2,5 millions de francs[Mb 18]
1994-1995 4,8 millions de francs[Mb 18]
1995-1996 5,6 millions de francs[Mb 19]
1996-1997 11 millions de francs[Mb 3]
1997-1998 13 millions de francs[Mb 20]
1998-1999 13,2 millions de francs[Mb 21]
1999-2000 17 millions de francs[Mb 22]
2000-2001 19 millions de francs[Mb 23]
2001-2002 25 millions de francs[Mb 24]
2002-2003 4,1 millions d’euros[Mb 25] 1,4 million d’euros[Mb 25]
2003-2004 3,4 millions d’euros[Mb 9]
2004-2005 3,7 millions d’euros[Mb 26] 1,45 million d’euros[Mb 26]
2005-2006 3,8 millions d’euros[Mb 27] 1,317 million d’euros[Mb 27]
2006-2007 4,235 millions d’euros[Mb 15] 1,491 million d’euros[Mb 15]
2007-2008 4,305 millions d’euros[Mb 16] 1,147 million d’euros[Mb 16]
2008-2009 3,94 millions d’euros[Mb 17] 1,32 million d’euros[Mb 17]
2009-2010 3,6 millions d’euros[Mbn 1] 1,1 million d’euros[Mbn 1]
2010-2011 3,6 millions d’euros[Mb 28] 1,15 million d’euros[Mb 29]
2011-2012 4,286 millions d’euros[Mb 29] 1,305 million d’euros[Mb 29]
2012-2013 5,2 millions d’euros[Mb 30] 1,85 million d’euros[Mb 30]
2013-2014 4,7 millions d’euros[Bhn 20] 1,5 million d’euros[Bhn 20]
2014-2015 4,39 millions d’euros 1,35 million d’euros
2015-2016 4,637 millions d'euros[Jsl 118] 1,378 5 million d'euros[Bhn 21]
2016-2017 5,156 millions d’euros[Jsl 119] 1,485 million d’euros[Jsl 119]
2017-2018 5,672 millions d'euros[Int 9],[Jsl 120] 1,715 million d'euros[Int 9],[Jsl 120]
2018-2019 5,163 millions d’euros[Jsl 121],[Bb 8] 1,538 500 million d’euros[Jsl 121],[Bb 8]
2019-2020 5,452 millions d’euros[Bb 9] 1,736 million d’euros[Bb 9]
2020-2021 5,045 millions d’euros[Lnb 5] 1,648 million d’euros[Lnb 5]
2021-2022 5,051 millions d’euros 1,443 million d’euros

Salle[modifier | modifier le code]

La Maison des sports[modifier | modifier le code]

De 1970 à 2001, l'Élan joue à la Maison des sports de Chalon-sur-Saône. Inaugurée en 1970[Jsl 4], elle est située dans le quartier de Saint-Cosme, à côté du centre-ville, avec une capacité de départ de 1 200 places. Elle est agrandie pour offrir 1 500 places en novembre 1993, puis 2 200 places quelques mois plus tard lors de la montée en Pro B en 1994. Jusqu'à 2 800 personnes peuvent assister aux grandes rencontres (comme celle contre Hyères-Toulon, en 1996, en « Pro B »[Jsl 12]) et même près de 3 000 personnes lors de la demi-finale retour de Coupe Saporta en 2001 contre Valencia[Jsl 122],[Bhn 22].

« Cette salle exsangue était en feu, une maison des sports défraîchie, où le public se tasse debout, pour certains, derrière des barrières ; une maison qui vibre, chante, hurle, crie, siffle, vit[Mb 31]. »

Le Colisée[modifier | modifier le code]

Depuis 2001, l'Élan évolue au Colisée, une salle d'une capacité de 4 000 places assises puis 5 000 places assises pour 5 000 places disponibles en 2012, ceci dans le but de satisfaire les exigences de l'Euroligue 2012-2013[Int 10] puis comptabilisé à 4 948 places en 2015-2016[Bhn 23] et finalement révalué à 4 540 places en 2017[Ba 8]. Le Colisée a la particularité d'être ronde sur son deuxième niveau et rectangulaire sur son premier niveau (avec des places VIP, abonnements et supporters). La salle est inaugurée le lors d'un match entre l'Élan Chalon et le SLUC Nancy (victoire de Chalon 81 à 74)[Jsl 123]. Elle comprend également un gymnase annexe, des salles de réception, des vestiaires, une salle de musculation, une pièce de visionnage vidéo et les bureaux du club.

Situé aux abords du centre-ville, le Colisée est accessible par l'autoroute A6 aux sorties « Chalon-nord » ou « Chalon-sud ». Les gares ferroviaires les plus proches sont celles de Chalon-sur-Saône et Creusot TGV. L'accès par avion se fait par l'aérodrome de Champforgeuil ou l'aéroport de Lyon Saint-Exupery.

Affluence[modifier | modifier le code]

Le nombre de spectateurs a principalement augmenté à trois reprises : lors de la montée en puissance du club en « Nationale 2 » (avec un premier agrandissement de la Maison des Sports en cours de saison 1993-1994)[Jsl 124],[Jsl 125],[Jsl 126],[Jsl 127], lors du second agrandissement de cette salle en « Pro B » pour arriver en « Pro A » (en 1996-1997)[Jsl 128],[Jsl 129],[Pla 42],[Mb 20],[Mb 21],[Mb 22],[Mb 23] et lors du déménagement de la Maison des Sports au Colisée en 2001[Mb 24],[Mb 25],[Mb 9],[Mb 26],[Mb 27],[Mb 15],[Mb 16],[Mb 17]. Mais l'Élan Chalon a connu une baisse significative de son affluence lors de la saison 2009-2010[Mb 28], mais est remontée depuis trois ans[Mb 29],[Mb 30] avec surtout un retour a plus de 4 000 personnes par match en 2013, avec le nouvel agrandissement du Colisée à 5 000 places, pour se stabiliser juste en dessous de 4 000 personnes en 2014, 2015, 2016 et 2017[Ba 9],[Ba 1],[Bhn 24] (avec un Colisée comptabilisé à 4 948 places)[Bhn 25],[Bhn 23]. L'affluence repasse à plus de 4 000 personnes pour la saison 2017-2018 (la salle est réevalué à 4 540 places)[Ba 8] et même 4 171 personnes en 2018-2019[Ba 10] mais redescend en dessous de 4 000 en 2019-2020[Ba 11]. Pour l'instant la meilleure affluence moyenne par année se situe lors de la saison 2018-2019 (4 171 personnes par match[Ba 10]) et effaçant l'ancien record d'affluence de la saison 2006-2007 (4 150 personnes par match)[Mb 15].

Affluences de l'Élan Chalon de 1990-1991 à aujourd'hui
Maison des Sports (Chalon-sur-Saône)Le Colisée (Chalon-sur-Saône)

Couleurs et maillots[modifier | modifier le code]

 
maillot domicile
maillot domicile
 
domicile shorts
 
domicile
 
maillot extérieur
maillot extérieur
 
extérieur shorts
 
extérieur

Les couleurs du club sont le rouge et le blanc :

  • L'équipe joue à domicile avec un maillot et un short blancs à liseré rouge.
  • L'équipe joue à l'extérieur avec un maillot et un short rouges à liseré blanc.

L'origine des couleurs du club n'est pas défini, mais d'après Dominique Juillot le club de Mercurey avant la fusion avec Chalon-sur-Saône jouait déjà en rouge et blanc[N 7].

Le sponsor maillot principal (avec une inscription large) est de 1974 à 1979, « Californie » (centre commercial) situé à Chalon-sur-Saône, spécialisé pour les meubles, carrelages, portes, fenêtres, revêtements de sols et murs[Pla 43] ; de 1979 à 1982, « Sartec », est une entreprise d'intérim ; de 1985 à 1989, Mammouth, hypermarché situé à Chalon-sur-Saône (centre commercial de la Thalie) ; de 1989 à 1999, Géant Casino, hypermarché qui a remplacé Mammouth sur le même site ; de 1999 à 2009, Leclerc, hypermarché de Chalon-sur-Saône, situé dans la zone nord de la ville ; de 2009 à fin 2010, « Techni Group », en 2009-2010 sous le nom de « Harchi Home », entreprise spécialisée dans la vente de conteneurs aménagés pour des habitats, entreprise mise en dépôt de bilan fin 2010[Bhn 26]. De la fin d'année 2010 à la fin de saison 2010-2011, le club a vendu (10 000 euros) au match par match un jeu de maillots et s'est retrouvé avec un sponsor maillot différent à chaque match (Bouygues, Transdev…)[Mb 32]. Pour la saison 2011-2012, les sponsors maillots sont Adréa mutuelle et « Zolpan » (entreprise de fabrication de peinture)[Mb 29] et de 2012-2013 à 2016-2017 : Adréa Mutuelle et « Sobotram » (entreprise de transport). Pour la saison 2017-2018, changement de sponsor principal sur le maillot avec la présence d'un nouveau partenaire, la marque de jus de fruit Joker[Jsl 130].

Depuis 2003, s'y ajoutent des sponsors maillots secondaires (avec une inscription plus petite sur les maillots et shorts) : Quick, « Sobotram », Hollywood, « Le Doré », « Chalon'Énergie », Sogeres, « Dracy Santé ».

Actuellement[Quand ?] l'équipementier est Owayo[Elan 5]. Auparavant les équipementiers du club ont été : Champion de 1994 à 2003, AND1 de 2003 à 2006, Converse de 2006 à 2010, Owayo de 2010 à 2014, Spalding de 2014 à 2018[Incha 3] et BIG Sport de 2017[Jsl 131] à 2019. Depuis 2022, c'est Le Coq Sportif l'équipementier du club [Elan 6].

Blason[modifier | modifier le code]

À partir de 1994, le blason reprend les couleurs du club. En 2007, un nouveau dessin lui est ajouté, faisant un jeu de mots entre le nom du club (Élan) et l'animal homonyme. En août 2013, l'Élan Chalon s'offre un nouveau logo, incluant une signature « Au-delà d'un club », annonçant ainsi une nouvelle identité visuelle chargée de valeurs portées par le club depuis de nombreuses années[Elan 7], afin de souligner la démarche citoyenne menée par le club[Int 11]. En août 2018, le club change de logo : Un logo rouge et blanc avec un nouveau design, plus épuré, tout en conservant la symbolique de l'animal, sans oublier la date de création du club (1955)[Jsl 131].

Historique du blason

Supporteurs et ambiance[modifier | modifier le code]

Le groupe « Élan Passion » est créé en 1991[Jec 2] par une poignée de passionnés à une période où le club évolue en Nationale 2. D'une vingtaine de membres seulement lors de sa création, il évolue en association loi de 1901 en 1995[Jsl 132] et compte 170 abonnés pour la saison 2018-2019[Incha 4]. Parmi les animations de ce groupe, on retrouve la présence d'une banda. Ce club de supporteurs organise plusieurs déplacements par an (en moyenne quatre ou cinq). Son président est Hervé Marchal depuis 1995. Depuis 1994 (lors d'un match contre Vichy) un hymne s'intercale entre la présentation des équipes et le coup d'envoi du match ; il s'agit d'un extrait de la chanson de John Miles, Music (Was My First Love), pendant laquelle le public se lève et frappe dans ses mains. Une mascotte (un élan) fait son apparition le 9 janvier 2010 lors du derby contre la JDA Dijon, il se nomme « Scott La Mascotte »[Jsl 133]. Depuis 2017, un clapping est réalisé à chaque match. Pour la saison 2018-2019, un DJ (nommé DJ Dan Wayo) est présent pour ambiancer le colisée à chaque rencontre[Jsl 134]

Rivalités[modifier | modifier le code]

Les derbys contre Dijon[modifier | modifier le code]

Match amical d'avant saison à la Maison des Sports, entre l'Élan Chalon et la JDA Dijon en août 1997
Match amical contre Dijon en 1997.
Logo de la JDA Dijon
Logo de la JDA Dijon

Les matchs les plus attendus chaque saison pour les Chalonnais sont les derbys contre Dijon. Ces derbys représentent pour les deux clubs la supériorité du basket-ball en Bourgogne. En Pro A, l'Élan Chalon mène par 31 victoires à 14.

Les derbys les plus marquants ont lieu lors de la première saison du club en « Pro A » ; le premier à Chalon est gagné par l'Élan 83 à 69[Pla 44] (qui signe aussi sa première victoire en Pro A) ; le deuxième à Dijon, gagné par la JDA (91 à 84[Pla 44]) donne lieu à deux prolongations. Lors de la deuxième saison (1997-1998), l'Élan l'emporte au match retour à Chalon après prolongation (77 à 71[Jsl 135]). En 1998-1999, l'Élan Chalon gagne à Dijon (71 à 60[Jsl 136]). L'année suivante, la JDA Dijon gagne à domicile à la dernière seconde (69 à 68[Jsl 137]).

En 2000-2001, c'est Chalon, à domicile, qui l'emporte d'un point (70 à 69[Pla 45]). En 2002-2003, Dijon s'impose à Chalon (96 à 80)[Jsl 138], ce qui représente sa première victoire en terre chalonnaise en « Pro A ». En 2005-2006 se déroulent deux matchs, le premier à Dijon avec une victoire chalonnaise (74 à 50[Jsl 139]) et le deuxième à Chalon, qui voit la victoire de l'Élan Chalon, succès acquis dans les 30 dernières secondes (73 à 68[Pla 46]). Actuellement[Quand ?] le plus gros écart entre les deux clubs remonte à la troisième journée de « Pro A » de la saison 2008-2009, avec une victoire chalonnaise au Colisée (96 à 70)[Bn 18]. L'Élan bat deux fois la JDA lors de la saison 2009-2010 avec une victoire chalonnaise au match retour (83 à 76) qui rétrograde Dijon en Pro B[Jsl 140].

Retour du derby en 2011-2012 avec deux victoires chalonnaise 77 à 75 à Dijon au match aller[Jsl 141] et 84 à 77 au retour[Jsl 142]. L'Élan en est à sa huitième victoire d'affilée, en janvier 2013 (victoire chalonnaise 73 à 55 au Colisée)[Bhn 27]. En novembre 2013 (saison 2013-2014), Dijon gagne au colisée, un peu plus de dix après sa première victoire en terre chalonnaise (73 à 66)[Jsl 143]. La JDA gagne le match retour de cette saison 86 à 80[Bhn 28]. Lors de la saison 2014-2015, Dijon enchaine avec une troisième victoire d'affilée contre Chalon au Colisée 76 à 66[Bhn 29]. L'Élan Chalon met fin à la série victorieuse de la JDA en gagnant 71 à 68 à Dijon en février 2015[Bhn 30]. Depuis l'Élan Chalon en est à cinq victoires d'affilée, le derby de février 2015, les deux derbys des saisons 2015-2016 (98 à 82 à Dijon[Jsl 144] et 85 à 81 à Chalon-sur-Saône[Jsl 50]) et 2016-2017 (95 à 83 au Colisée[Jsl 145] et 84 à 70 au Palais des Sports Jean-Michel Geoffroy[Jsl 146]).

Depuis la saison 2017-2018, l'Élan Chalon n'a remporter qu'un match sur cinq avec une victoire chalonnaise 81 à 77 au Colisée le 27 janvier 2018. Sinon des défaites 88-86 (à Dijon en 2017), 89-81 (à Chalon-sur-Saône le 11 novembre 2018), 80-72 (à Dijon en 2019) et 90-78 (au Colisée le 9 novembre 2019)[Jsl 147].

Ainsi en série record, la JDA Dijon a remporté trois matchs de suite (en 2013-2014 et le match aller de la saison 2014-2015) et le club chalonnais huit matchs consécutifs (de 2008-2009 à 2012-2013)[Jsl 148].

Les derbys contre Besançon[modifier | modifier le code]

Les premiers derbys contre Besançon ont lieu au début des années 1990 en Nationale 2, avec un avantage en nombre de victoires pour Besançon. Mais c'est l'Élan Chalon qui empêche le club bisontin de monter en 1992, en allant gagner 92 à 87 dans le Doubs devant 4 000 personnes, avec Philippe Hervé comme meilleur marqueur chalonnais (23 points)[Jsl 7]. Besançon et Chalon se rencontrent en finale de la Coupe de France amateur en 1993 avec une victoire Bisontine 79 à 64. Les deux clubs se retrouvent en « Pro B » en 1994-1995 avec trois victoires pour Besançon et une pour Chalon (2 matchs en championnat et 2 en play-off), suivies d'une victoire chalonnaise en championnat (98 à 85 à domicile[Jsl 149]). Une nouvelle confrontation a lieu en « Pro A » en 1996-1997, avec un match aller à Chalon qui voit la victoire des Chalonnais 100 à 97 après deux prolongations[Pla 47]. L'Élan gagne aussi le match retour (73 à 64)[Pla 47]. Besançon gagne les deux matchs lors de la saison 1997-1998 (81 à 78 à Chalon et 79 à 73 à Besançon)[Pla 48].

Logo du Besançon Basket Comté Doubs
Logo du Besançon Basket Comté Doubs

La saison 1998-1999 voit l'égalité parfaite entre les deux clubs : une victoire d'un point de Chalon au match aller à domicile (92 à 91[Pla 49]) et un match gagné d'un point de Besançon au retour (68 à 67[Jsl 150]). On compte également une victoire de chaque côté en 1999-2000 (74 à 61 pour Besançon à l'aller et 74 à 63 pour Chalon au retour)[Pla 50]. En 2001-2002, l'Élan Chalon gagne facilement ses deux matchs (74 à 58 puis 88 à 52)[Pla 51]. Chalon l'emporte également à deux reprises contre Besançon lors de la saison 2003-2004 mais avec des scores serrés (76 à 71 puis 87 à 84)[Pla 52]. En 2006-2007 l'Élan Chalon a de quoi s'inquiéter au match aller et ne s'impose que d'un seul point à domicile (79 à 78)[Jsl 151]. Lors des deux dernières confrontations entre les deux clubs, Chalon gagne 81 à 63 à domicile à l'aller[Bn 19], et Besançon s'impose chez lui au retour 95 à 83[Bn 20] lors de la saison 2008-2009. Mais en 2009, le club bisontin est mis en liquidation judiciaire et disparait début septembre 2009.

Les deux derbys contre Prissé[modifier | modifier le code]

Lors de la saison 1993-1994 ont lieu deux derbys entre l'Élan Chalon et Prissé (qui montait en « Nationale 2 »). Le match aller à Prissé est intense et serré avec une salle prisséenne pleine (1 500 spectateurs) ; les Chalonnais l'emportent par 77 à 73, Germain Castano (21 points, 4 sur 5 à trois points) ayant un rôle décisif en fin de match[Jsl 152]. Le match retour, dans une salle également remplie (1 500 spectateurs), est à sens unique pour Chalon (victoire 98 à 68), avec pour meilleur marqueur, côté chalonnais, le joueur local Pascal Bourgeois (23 points)[Jsl 153]. Actuellement[Quand ?] Prissé-Mâcon évolue en Nationale 2.

Joueurs emblématiques[modifier | modifier le code]

Les 20 légendes du club (en 2018) :

Bannière du numéro retiré de Blake Schilb
Le "5" de légende[Jsl 154],[N 8]
Poste Joueur % vote
1 John Roberson 51
2 Stanley Jackson 46
3 Blake Schilb 78
4 Cameron Clark 40
5 Moustapha Fall 27

Les 15 autres légendes du club : Terrell Everett, Keith Gatlin, Malcolm Delaney, Marcus Dove, André Owens, Charles Pittman, A. J. Slaughter, Thabo Sefolosha, Stéphane Risacher, Ilian Evtimov, John Best, Kent Hill, Michel Jean-Baptiste Adolphe, Robert Gulyas, Udonis Haslem, Joffrey Lauvergne, Clint Capela et Devin Booker[Elan 8].

Le numéro 11 de Blake Schilb est retiré et hissé au plafond du Colisée[Jsl 155].

Période amateur[modifier | modifier le code]

Mieczysław Łopatka, joueur de Chalon-sur-Saône de 1975 à 1976, ancien international polonais
Mieczysław Łopatka.

Cette section mentionne les principaux joueurs qui ont marqué la période amateur du club. Dominique Juillot, formé dans les catégories de jeunes à Mercurey, est joueur de 1970 à 1983. Pendant cette période, il est reconnu pour son adresse[Pla 4]. Stephan Szczecinski, polonais, a joué jusqu'en 1975. Yves Duvernois, 1 mètre 91, joue de 1970 à 1986, avec la qualité d'amener du rythme au jeu[Pla 4]. Jean-François Chaumard, 1 mètre 80, formé en jeunes à Mercurey, joue au club de 1970 à 1984. Sa principale qualité sur un terrain était d'être un battant[Pla 1]. Waldemar Kozak est un ancien international polonais. Il a été joueur de 1974 à 1975. Mieczyslaw Lopatka, ancien international polonais, a participé à quatre Jeux olympiques, et est meilleur marqueur du Championnat du Monde de Montevideo en 1967[Jec 3]. Joueur de 1975 à 1976.

Éric Minard, a été joueur de 1975 à 1978 puis de 1979 à 1980. Grzegorz Korcz, ancien international polonais, joue à Chalon de 1975 à 1977, de 1984 à 1985 et de 1986 à 1987. Phil Carlile, premier Américain recruté par le club, joueur de 1976 à 1977. Qualifié de bon rebondeur, mais un peu bohême et un peu réveur[Pla 4]. Bruno Recoura, joueur au club de 1978 à 1981. Avant d'arriver à Chalon, il a joué et a été cinq fois Champion de France avec Villeurbanne. Joueur ayant comme qualité son adresse au tir[Pla 4]. Bernard Sangouard, joue à l'Élan Chalon de 1978 à 1983. Larry Gray, américain, 2 mètres 05. Ses caractéristiques sont d'être un joueur physique, d'une technique remarquable sous le panier, brillant balle en main, forte personnalité, spectaculaire, adroit[Pla 1]. Joueur de 1978 à 1980. Larry Paige, américain, joue au club de 1980 à 1981 puis de 1982 à 1983. John Dearman, joueur au club de 1981 à 1982. Il a aussi été meilleur marqueur de Nationale 1 en 1977 avec Tarare[Bar 4].

Période professionnelle[modifier | modifier le code]

Charles Pittman, joueur américain de l'Élan Chalon (de 1995 à 1998), à l'échauffement avant un match de Pro A (en 1996)
Charles Pittman en 1996.
Mark Mac-Swain, joueur américain de l'Élan Chalon (de 1992 à 1995), à la sortie d'un match de Pro B (en 1994)
Mark Mc Swain en 1994.

Depuis les débuts, plusieurs joueurs ont marqué l'histoire de l'Élan Chalon.

De 1990 à 1999[modifier | modifier le code]

Philippe Hervé joue de 1990 à 1995. Il est déclaré meilleur meneur de « Nationale 2 » en 1993 et 1994[Mb 33]. Mark Mc Swain est intérieur au club de 1992 à 1995 ; il est meilleur marqueur du club pendant trois saisons (en 1993 (22,6 points), 1994 (19,6 points)[Bha 2] et 1995 (21,5 points[Mb 34]). Germain Castano, ailier, est originaire de Torcy en Saône-et-Loire ; il joue de 1992 à 1995 puis de 1996 à 1997 après un passage à Cholet. Kent Hill est ailier-intérieur ; il joue à l'Élan Chalon de 1993 à 1999. Il est au club un joueur enthousiaste, vaillant, courageux, actif et assez adroit[Mb 20]. Charles Pittman est au poste d'intérieur, de 1995 à 1997. Il est meilleur marqueur du club en 1996[Mb 35]. Philippe Hervé dit de lui en 1996 : « Charles Pittman est l'un des plus beaux, des plus complets et des plus sous-estimés joueurs que j'ai pu avoir »[Mb 3]. Emmanuel Schmitt est extérieur de 1995 à 1999 ; c'est un joueur adroit et dangereux au panier à trois points. Rimas Kurtinaitis joue treize matchs (18 points de moyenne[Mb 36]). Ancien joueur international de l'URSS puis de l'équipe lituanienne, il est également médaillé d'Or aux Jeux olympiques de Séoul avec l'URSS en 1988 et médaillé de bronze aux Jeux olympiques d'Atlanta en 1996.

De 1999 à 2007[modifier | modifier le code]

Stanley Jackson (joueur de 2000 à 2005 à l'Élan Chalon) au dunk lors d'un match de Pro A
Stanley Jackson en 2004-2005.
Thabo Sefolosha, joueur de Chalon-sur-Saône de 2002 à 2005, joueur de NBA maintenant
Thabo Sefolosha à Chalon-sur-Saône en 2011.

Keith Gatlin, meneur de jeu de 1998 à 2000, est un faux lent mais sachant tout faire balle en main[Mb 22]. Il est meilleur marqueur du club en 1999 (18,8 points[Mb 37], 3e meilleur marqueur du championnat[Mb 6]) et 2000 (15,9 points[Mb 38]). Andre Owens joue au club de 1998 à 2001. Il a pour particularité d'être un bon défenseur, un bon manieur de ballon et d'être polyvalent sur les postes de meneur de jeu, d'extérieur et d'ailier[Mb 23]. Stéphane Ostrowski joue de 1999 à 2001. Il est quadruple meilleur marqueur français du championnat[Mb 23]. C'est également un ancien joueur de l'équipe de France. Sacha Giffa surnommé The Shaker, est un joueur physique et adepte du jeu de percussion[Mb 22], qui joue au club de 1999 à 2001 ; c'est aussi un ancien joueur de l'équipe de France. Stanley Jackson, extérieur avec des capacités de résistance, de tonicité et bon défenseur[Mb 24], joue de 2000 à 2005. Robert Gulyas, est grand par la taille (2,12 m) avec un certain embonpoint (135 kilogrammes) mais durant ses deux années à l'Élan Chalon, de 2000 à 2002, il est l'un des meilleurs pivots du championnat[Mb 24]. Il est meilleur marqueur du club en 2001 (13,9 points[Mb 39]). C'est un ancien international hongrois. Brian Howard, ailier, joue de 2001 à 2002. Il est meilleur marqueur du club en 2002 (13,4 points[Mb 40]).

Udonis Haslem, joueur de Chalon-sur-Saône de 2003 à 2004, joueur de NBA après
Udonis Haslem.

Laurent Pluvy, meneur de jeu rapide la balle en main, joue à Chalon de 2001 à 2004[Mb 24]. Willem Laure, intérieur, joue au club de 2001 à 2007 ; il est adroit à trois points en fin de carrière à Chalon. Udonis Haslem, joueur de 2002 à 2003, est fort physiquement et efficace balle en main grâce à son toucher[Mb 41]. Meilleur marqueur du club en 2003 (16,1 points[Mb 42]), 2e meilleur rebondeur du championnat (9,4 rebonds), il est le 2e joueur le plus complet du championnat (19,3 d'évaluation)[Mb 43]. Champion NBA en 2006, 2012 et 2013 avec le Heat de Miami. Will McDonald joue au club de 2003 à 2004 ; il est qualifié de bon rebondeur[Mb 44]. Martin Henlan, joueur de 2003 à 2004 est adoré des supporters d'« Élan Passion ». Thabo Sefolosha est joueur au club de 2002 à 2005. Il est à Chalon un défenseur hors normes et un extérieur multi-fonctions[Mb 26]. Il évolue actuellement en NBA. A participé au All-Star Game LNB 2004. Mickael Mokongo joue de 2002 à 2006. Il est élu Meilleur espoir du championnat de France Pro A en 2005[Mb 45]. C'est au club un joueur énergique, dynamique et bon défenseur[Mb 27]. A joué le All-Star Game LNB 2004.

John Best est un joueur malin, doté d'une bonne adresse de loin (3 points)[Mb 27] bien qu'il soit au poste d'intérieur. Il est joueur au club de 2004 à 2007 et est meilleur marqueur du club en 2005 (15,7 points[Mb 46]) et 2007 (11,8 points[Mb 47]). Mamoutou Diarra, ailier, joue à l'Élan Chalon de 2005 à 2007. Pendant cette période chalonnaise, il est l'une des valeurs sures du championnat de « Pro A »[Mb 15] ; c'est un ancien joueur de l'Équipe de France ; a participé au All-Star Game LNB en 2005 et 2006. Arthur Lee est joueur au club de 2005 à 2006 ; il est meilleur marqueur du club en 2006 (14,1 points[Mb 48]). Terrell Everett, meneur de jeu, joue à Chalon de 2006 à 2007 puis en 2009. Joueur gaucher, il est doué en jeu de percussion et a un bon sens de la passe[Mb 15], il a joué le All-Star Game LNB 2006. Tracy Murray joue 14 matchs (2006-2007) pour le club. Il est vainqueur du concours à trois points du All-Star Game Français en 2006. Ancien joueur de la NBA (12 saisons), il marque 50 points en « NBA » le 10 février 1998 et remporte avec les Houston Rockets le titre NBA en 1995[Bn 21].

De 2007 à 2015[modifier | modifier le code]

Blake Schilb au lancer-franc pendant l'échauffement de l'Élan Chalon avant son match contre Le Mans en 2011
Blake Schilb au lancer-franc en 2011.
Steed Tchicamboud en équipe de France, sur le podium (2e) des championnats d'Europe 2011
Steed Tchicamboud (4e en partant de la droite) sur le podium avec l'équipe de France lors du Championnat d'Europe 2011.
Joffrey Lauvergne, joueur de Chalon-sur-Saône de 2009 à 2012, international français et actuel joueur de NBA
Joffrey Lauvergne avec l'équipe de France en 2015.
A.J. Slaughter, joueur de 2013 à 2014, international polonais actuellement
A. J. Slaughter sous le maillot de la Pologne en 2015.

Stéphane Risacher joue de 2008 à 2010 et est un ancien joueur de l'équipe de France, il est médaillé d'argent aux Jeux olympiques de Sydney en 2000[Mb 49]. Il a également sous les couleurs chalonnaises participé au All-Star Game LNB 2008. Brian Boddicker, joueur au club de 2008 à 2010, est le meilleur marqueur de l'équipe en 2009 (14,2 points)[Pb 5]. Zack Wright, joueur de 2008 à 2009, nommé au All-Star Game français 2008. Lors de cette saison, il tourne à 10,7 points, 6 rebonds, 6,4 passes décisives, 2,6 interceptions et 0,4 contre par match[Pb 6]. Steed Tchicamboud a été formé au club de 1999 à 2002. Il fait à nouveau partie du club de 2010 à fin novembre 2014. Il est sélectionné en équipe de France pour le Championnat d'Europe de basket-ball 2011[Bn 22] et finaliste de cette compétition, a joué le All-Star Game LNB 2010 et 2012. L'ailier Blake Schilb, joueur du club de 2009 à 2013, a été un élément efficace et souvent décisif du collectif chalonnais pendant ses saisons au club. Il est déclaré meilleur joueur à l'évaluation de l'équipe en 2010 (18,3[Pb 7]), 2011 (17,4[Pb 8]), 2012 (17,6[Pb 9]) et 2013 (19,2[Pb 10]), MVP étranger de Pro A 2011-2012[Bn 23], MVP de la finale du Championnat de France 2012[Eq 1], MVP de la finale de Coupe de France en 2011[Bn 10], MVP de la Semaine des As 2012[Bn 11], MVP du mois de janvier de la saison 2010-2011[Elan 9] et du mois de février de la saison 2011-2012 de Pro A[Elan 9], MVP de la 9e journée de saison régulière d'Euroligue 2012-2013 (38 d'évaluation)[Int 12]. Il a participé au All-Star Game LNB 2011 et 2012.

Joffrey Lauvergne, joueur au club de 2009 à fin novembre 2012 et qui a participé aux quatre titres chalonnais de cette période. Il a effectué ensuite sa carrière en Europe. Il évolue actuellement au Bulls de Chicago en NBA[Int 13]. Il joue en équipe de France depuis 2013 ou il a remporté une médaille d'or au championnat d'Europe 2013 en Slovénie et deux médailles de bronze à la coupe du monde 2014 en Espagne et au championnat d'Europe 2015 en France. Malcolm Delaney, joueur qui a marqué de son empreinte la saison 2011-2012 des trois titres chalonnais, il effectue après une belle carrière en Europe et joue actuellement en NBA aux Hawks d'Atlanta[Jsli 7]. Shelden Williams joueur chalonnais pour la saison 2012-2013. À noter que ce joueur a été drafté en 5e position en 2006 et qu'il a joué 361 matchs en six saisons de NBA[Bn 24]. Il a été aussi le mari de Candace Parker[Bn 25],[Int 14]. Ilian Evtimov est le joueur qui a effectué le plus de saison au club (de 2010 à 2016) et qui a joué le plus de match avec le club chalonnais en Pro A. Défini comme un intérieur mais dangereux a trois points. MVP de la finale de Coupe de France 2012 et nommé au All-Star Game français 2012. Jean-Baptiste Adolphe Michel (dit JBAM), joueur de 2010 à 2014, intérieur-pivot, un gros physique, combattant sur un terrain et chouchou du public chalonnais.

A. J. Slaughter, a joué au club en 2013-2014, MVP du mois de décembre de la saison 2013-2014[Bhn 31] et meilleur marqueur chalonnais (17,6 points par match)[Bhn 32], a joué pour le All-Star Game LNB 2013. Clint Capela est d'abord rentré au centre de formation de l'Élan Chalon en 2009. Il a commencé à évoluer dans l'équipe professionnelle en 2012 jusqu'en 2014. Cette même année 2014, il est sélectionné à la 25e position de la Draft 2014 de la NBA par les Rockets de Houston le 27 juin 2014[Bhn 33]. Ce joueur a également été élu en 2014 : Meilleur jeune et meilleur progression en Pro A[Bhn 34] ; il a également été meilleur joueur du mois de février 2014[Bhn 35], premier au classement des dunk de Pro A (1,9 dunks par match[Elan 10]) et meilleur évaluation de l'équipe chalonnaise (16)[Bhn 32]. Marcus Dove, joueur de la saison 2014-2015, finit meilleur joueur à l'évaluation (17,3) de cette saison chalonnaise[Bhn 36], a joué pour le All-Star Game LNB 2014. Jason Rich, joueur de fin 2014 à 2015, 16 d'évaluation lors de la saison, mais il signe lors de la phase retour une évaluation de 19,7 et d'après le magazine Basket Hebdo il est sans doute le MVP de la deuxième partie de saison[Bhn 36].

Devin Booker, joueur de Chalon-sur-Saône de 2015 à 2016
Devin Booker au lancer-franc en 2015.
Jérémy Nzeulie en décembre 2017
Jérémy Nzeulie en 2017

Depuis 2015[modifier | modifier le code]

Devin Booker joueur du club de 2015 à 2016, pivot dominant de ce championnat 2015-2016, a été désigné MVP du championnat 2015-2016[Int 15], MVP du mois de janvier 2016[Elan 11] et également meilleur joueur à l'évaluation (20 d'évaluation)[Elan 11]. Le meneur John Roberson passeur et scoreur, que Jean-Denys Choulet a recruté en Suède, a été joueur de 2015 à 2017. En palmarès personnel il a été déclaré MVP du mois de février 2016[Bb 10] et décembre 2016[Elan 12] en Pro A. Il est aussi la quatrième meilleure évaluation de la saison 2016-2017 (18,9 par match)[Lnb 6]. Cameron Clark, l'ailier fort et scoreur a évolué sour les couleurs chalonnaises pendant une saison (2016-2017). Il est devenu meilleur marqueur du championnat 2016-2017 (18,6 points par match)[Lnb 6], deux fois élu MVP du championnat en janvier et février 2017[Elan 13]. Il signe la troisième meilleure évaluation du championnat 2016-2017 (19,21 par match)[Lnb 6]. Evoluant au poste de pivot, Moustapha Fall, joueur du club de 2016 à 2017 est, de par sa taille (2,18 m), un joueur qui dissuade en défense dans la raquette et qui a un apport offensif important (marque, rebonds, passes). En titre personnel, il a été déclaré meilleur défenseur pour la saison 2016-2017[Jsl 156], MVP du championnat 2016-2017 au mois d'avril 2017[Elan 14], également meilleur rebondeur (9,1 rebonds par match)[Lnb 6], dunkeur (2,65 dunks par match) et contreur (2,3 contres par match)[Lnb 6]. Il a aussi la meilleure évaluation chalonnaise sur cette saison 2016-2017 et deuxième dans ce championnat (20,6 par match)[Lnb 6]. L'ailier Jérémy Nzeulie au club de 2016 à 2018 est un joueur complet et bon défenseur. Il est élu MVP des finales de Pro A en 2017 et restera dans les annales par son tir au buzzer lors du match 3 des finales (victoire chalonnaise 71 à 70 contre Strasbourg) qui redonne l'avantage à l'Élan Chalon[Liv 2]. Le meneur Nate Wolters, joueur lors de la saison 2017-2018 qui lors de ces 15 matchs en 2018 sauve le club de la relégation. Il réalise une partie de saison réussie (16,3 points et 6,2 passes décisives)[Equ 4]. Justin Robinson, meneur de jeu au club de 2018 à 2020. Il devient meilleur passeur de Jeep Élite lors de la saison 2018-2019 (8,2 passes décisives)[Lnb 7]. Mickaël Gelabale qui évolue au club depuis octobre 2017. Ancien joueur de l'Equipe de France qui compte 156 sélections (dont une médaille d'or au championnat d'Europe 2013 en Slovénie).

Effectif actuel[modifier | modifier le code]

Effectif actuel du club :

Joueurs
P. # Nat.! Nom Prénom Taille Âge
Ailier ... Vuk Vucevic 1,97 21
Meneur 8 Antoine Eito 1,86 33
Ailier fort 10 Kenny Baptiste 2,00 23
Intérieur-pivot 13 Lionel Gaudoux 1,98 27
Pivot 14 Mattias Markusson 2,17 26
Ailier-fort 30 Mickaël Gelabale Blessés 2,04 38
Entraineur et assistant
Entraîneur Assistant
Drapeau du Monténégro Savo Vučević Drapeau de la France Maxime Pacquaut

Entraîneurs[modifier | modifier le code]

Jusqu'en 2015, dix-huit entraîneurs se sont succédé au club ; la plus longue durée est celle de Gregor Beugnot de mars 2003 à fin mai 2013 (dix ans et trois mois), la plus courte celle de Philippe Sudre (trois matchs).

Période amateur[modifier | modifier le code]

Stephan Szczecinski est le premier entraîneur de l'« ère nationale » du club, avec à son palmarès trois montées (1975 de Nationale 4 à Nationale 3, 1976 de « Nationale 3 » à Nationale 2 et 1978 de « Nationale 3 » en « Nationale 2 ») mais aussi une descente (1977 de « Nationale 2 » à « Nationale 3 »). Il amène aussi le club au titre de champion de France de « Nationale 3 » en 1978 (victoire de l'Élan 104 à 100 sur Orléans[Jec 4]). Bruno Recoura, en tant qu’entraîneur-joueur, permet à l'Élan d'effectuer deux belles saisons (7e en 1979 et 4e en 1980 avec Guy Minard en manager). Jean-Luc Roediger est entraîneur pendant un an, avec une descente pour bilan (1981 de « Nationale 2 » à « Nationale 3 »). Dominique Juillot lui succède pour une saison, avec une remontée de « Nationale 3 » en « Nationale 2 » (1982). Jean-François Letoret est entraîneur pendant un an, avec comme bilan une descente de « Nationale 2 » en « Nationale 3 » (1983).

Grzegorz Korcz occupe le poste de 1983 à 1986, et assure trois maintiens en « Nationale 3 ». Vient ensuite une deuxième place d’entraîneur pour Jean-François Letoret, mais qui se solde aussi par une descente en 1987 de « Nationale 3 » en « Nationale 4 », puis son départ de ce poste à la fin de l'année 1987. Il est remplacé par Michel Cogne lors de cette fin d'année ; cet ancien joueur entraîne le club pendant trois saisons et demie, avec deux montées à son actif (1989 de Nationale 4 à Nationale 3 et un titre de Champion de France de cette division et 1990 de « Nationale 3 » en Nationale 2). Michel Cogne maintient l'Élan en « Nationale 2 » en 1991. Bernard Fatien débarque à Chalon et maintient le club en 1992, mais il meurt victime d'un accident de voiture le 6 octobre 1992[Int 16],[Jsl 157]. Un intérim de deux matchs au milieu du mois d'octobre 1992 est assuré par un trio : Philippe Hervé pour les entrainements, Dominique Juillot en entraîneur pour les matchs, assisté de Jean-Claude Berthoud[Jsl 158],[Jsl 159]. Witek Zawadzki arrive fin octobre 1992[Jsl 160].

Philippe Hervé, ancien joueur de basket-ball et actuel entraîneur de haut niveau (Élan Chalon, ASVEL, Orléans, Cholet)
Philippe Hervé en 1997.
Jean-Denys Choulet, entraineur de l'Élan Chalon en 2017.
Jean-Denys Choulet en 2017.

Période professionnelle[modifier | modifier le code]

Witek Zawadzki succède à Bernard Fatien ; il permet à l'Élan de se maintenir en 1993, puis le club monte en Pro B en 1994 avec un titre de champion de France de « Nationale 2 ». Witek entraîne lors du début de saison 1994-1995, mais est ensuite remplacé par le tandem Philippe Hervé-Pascal Thibaud. Philippe Hervé prend totalement le rôle d’entraîneur en 1995, qu'il conserve pendant sept saisons. Pendant cette période, le club monte en Pro A en 1996. L'Élan est finaliste de la Coupe Saporta en 2001. Les meilleurs résultats de Philippe Hervé sont deux quatrièmes places (en 1999 et en 2002 avec le même bilan (20 victoires pour 10 défaites[Pla 53],[Pla 54]).

La mauvaise saison de l'Élan en 2002-2003 voit déjà trois entraîneurs se succéder : Emmanuel Schmitt (huit matchs pour deux victoires et six défaites) suivi de Erik Lehmann (dix matchs pour trois victoires et sept défaites[Mb 50]) puis de Philippe Sudre (trois matchs pour autant de défaites[Mb 50]) qui laisseront le club à la dernière place à neuf journées de la fin de la saison. Gregor Beugnot arrive et sauve l'Élan avec six victoires pour trois défaites[Jsl 161]. Il est entraîneur du club jusqu'à la fin de saison 2012-2013. Il permet à l'Élan de réaliser la deuxième meilleure saison en bilan comptable en championnat avec 23 victoires pour 7 défaites en 2012. Le club passe aussi trois fois tout près d'une qualification en finale du Championnat de France (2005, 2007 et 2013). Mais à partir de 2011, sous sa conduite le club remporte un titre de Champion de France en 2012, deux victoires en Coupe de France en 2011 et 2012 et une victoire en Semaine des As en 2012. Début juin 2013, c'est Mickael Hay le nouvel entraîneur du club, mais il est licencié fin octobre 2013 (quatre matchs pour une victoire et trois défaites). Romain Chenaud assure l'intérim au poste d'entraîneur coaching pour un match d'EuroCoupe (le 29 octobre 2013)[Jsl 162]. C'est Jean-Denys Choulet qui remplace Mickael Hay au poste d’entraîneur le 29 octobre 2013 et sous sa direction, l'équipe chalonnaise remporte un titre de Champion de France en 2017[Ba 12]. C'est aussi avec cet entraineur que le club obtient la meilleure saison en bilan en championnat, avec 27 victoires pour 7 défaites[Ba 13] (2016-2017). Jean-Denys Choulet quitte le club à la fin de saison 2018-2019. Philippe Hervé revient au club mais est écarté à la fin du mois de janvier 2020 avec un bilan de six victoires pour quatorze défaites (le club chalonnais est avant dernier)[Jsli 4]. C'est Julien Espinosa qui le remplace en cette toute fin de mois de janvier 2020[Equ 3]. Lors de la saison 2020-2021, après un bilan de huit victoires pour seize défaites et une 16e place sur 18, Julien Espinosa est demis de ces fonctions et Ali Bouziane assure l'intérim jusqu'à la fin de saison[Elan 1]. Le 24 juin 2021, Sebastian Machowski est officiellement le nouvel entraineur du club pour la saison 2021-2022[Elan 2]. Ce-dernier est remercié le jeudi 7 avril 2022 après un bilan de 17 victoires et 10 défaites. Maxime Pacquaut est désigné pour assurer l'intérim du match face à Évreux du 9 avril 2022. Le 12 avril, il est confirmé à ce poste jusqu'à la fin de saison 2021/2022 en étant assisté par Alexis Sangouard.

Historique des entraîneurs de l'Élan Sportif Chalonnais
Rang Nom Période
1 Stephan Szczecinski 1973 - 1978
2 Bruno Recoura 1978 - 1980
3 Jean-Luc Roediger 1980 - 1981
4 Dominique Juillot 1981 - 1982
5 Jean-François Letoret 1982 - 1983
6 Grzegorz Korcz 1983 - 1986
7 Jean-François Letoret 1986 - fin 1987
8 Michel Cogne fin 1987 - 1991
9 Bernard Fatien 1991 - octobre 1992
10 Witek Zawadzki octobre 1992 - fin 1994
11 Pascal Thibaud et Philippe Hervé fin 1994 - 1995
12 Philippe Hervé 1995 - 2002
Historique des entraîneurs de l'Élan Sportif Chalonnais
Rang Nom Période
13 Emmanuel Schmitt 2002 - décembre 2002
14 Erik Lehmann décembre 2002 - mars 2003
15 Philippe Sudre mars 2003
16 Gregor Beugnot mars 2003 - 2013
17 Mickael Hay 2013 - fin octobre 2013
18 Romain Chenaud fin octobre 2013 (1 match)
19 Jean-Denys Choulet fin octobre 2013 - 2019
20 Philippe Hervé 2019 - fin janvier 2020
21 Julien Espinosa fin janvier 2020 - début mai 2021
22 - Ali Bouziane début mai 2021 - fin juin 2021
23 Sebastian Machowski juin 2021 - 7 avril 2022
24 Maxime Pacquaut 7 avril 2022 - mai 2022
25 Savo Vučević juin 2022 - en cours

Autres personnalités importantes du club[modifier | modifier le code]

L'actuel président de l'Élan Chalon (Dominique Juillot) et l'ancien président (Gabriel Bernard)
Dominique Juillot et Gabriel Bernard.
Gregor Beugnot (entraineur), Yves Duvernois (directeur sportif) et Thierry Authier de l'Élan Chalon en 2011 lors du match de Pro A entre Chalon et Le Mans
Gregor Beugnot (en haut), Yves Duvernois (au milieu) et Thierry Authier (en bas) en 2011.

Président[modifier | modifier le code]

Vincent Bergeret prend la présidence du club le 1er septembre 2021[Elan 15]. Dominique Juillot est président de 1993[Jsl 163] à 2021[Jsli 8]. Il a mis en place la Société d'économie Mixte (SEM) en 1994 permettant au club de se structurer au fur et à mesure des deux montées (« Pro B » et « Pro A ») tout en pérennisant le club[Jsl 164]. En tant qu'ancien joueur, il intervient plus ou moins dans les décisions de recrutement. Gabriel Bernard, actuellement président d'honneur, fut président du club de 1969 à 1993[Jsl 1]. Qualifié de pionnier[Jsl 164], il a permis au club de monter jusqu'en Nationale 2 dans les années 1970. Comme dirigeant, il a toujours été un peu seul à prendre les décisions importantes[Jsl 164]. Et surtout, il s'est quelque peu heurté aux élus de l'époque (Roger Lagrange maire de Chalon-sur-Saône et René Bèche président du « Comité régional olympique du sport » (CROS) de Bourgogne), qui n'ont pas voulu le suivre pour faire de l'Élan Chalon un club pouvant évoluer en Nationale 1[Jsl 164].

Présidents de l'Élan Chalon
Identité Période
Gabriel Bernard 1969 - 1993
Dominique Juillot 1993 - 2021
Vincent Bergeret 2021 -

Manager, directeur sportif, entraîneur et membre médical[modifier | modifier le code]

Rémi Delpon est l'actuel manager général du club depuis 2007. Yves Duvernois a été directeur sportif de 1998 à 2013. Denis Poyol fut manager général du club (de 1994 à 2004). Philippe Hervé est inclus dans les personnalités du club en tant qu'ancien joueur et entraîneur. Gregor Beugnot est aussi compris dans ces personnalités en tant qu'entraîneur. Bernard Sangouard rentre dans ces personnalités, en tant qu'ancien joueur et assistant-entraîneur de Gregor Beugnot. Pour finir, en tant que membre de l'encadrement médical, Thierry Authier est le kinésithérapeute du club depuis 1987.

Président(e) de l'association[modifier | modifier le code]

Jean-Claude Berthoud qui a été un ancien joueur (de 1970 à 1977) et aussi un ancien président de l'association (de 1994 à 1999). Jean-Marc Jacquet est inclus dans ces personnalités en tant qu'ancien président de l'association (de 1999 à 2010). Christine Juillot, épouse de Dominique Juillot, présidente de l'association depuis 2014[Incha 5].

Medi Sadoun amateur de basket-ball et qui soutient l'Élan Chalon
Medi Sadoun

Célébrités[modifier | modifier le code]

Sonia Rolland est la marraine du club entre octobre 2013[Incha 6] et fin octobre 2014. Medi Sadoun en devient ensuite le parrain[Jsl 165]. Philippe de Chauveron (qui a réalisé le court métrage « Respecte le bus » avec le club) est venu plusieurs fois voir jouer les Chalonnais et suit leurs résultats[Jsl 166].

Centre de formation[modifier | modifier le code]

Nicolas Lang et Joffrey Lauvergne à l'échauffement avant un match de l'Élan Chalon contre Le Mans en 2011
Nicolas Lang et Joffrey Lauvergne (au tir) en 2011.
Pancarte des joueurs qui ont été formés à l'Élan Chalon et qui évoluent ou ont un rapport avec la NBA
Pancarte des joueurs qui ont été formés à l'Élan Chalon et qui évoluent ou ont un rapport avec la NBA.
Pancarte des joueurs qui ont été formés à l'Élan Chalon et qui évoluent ou ont un rapport avec la NBA
Pancarte des joueurs qui ont été formés à l'Élan Chalon et qui évoluent ou ont un rapport avec la NBA.

Créé en 1994, le centre de formation permet aux jeunes joueurs d'avoir un entraînement de haut niveau tout en poursuivant normalement leurs études. Le centre de formation, avec les équipes « Espoirs » (Championnat de France Espoirs)[Ffbb 1] et « Cadets 1 » (Championnat de France cadets « Elite U18 », poule G)[Jsl 167], fait partie de la société d'économie mixte (SEM) de l'Élan Chalon. L’organisation administrative de la section professionnelle gère ces deux équipes. Cette structure accueille chaque année entre quinze et vingt stagiaires. Le budget de ce centre est de 615 000 euros en 2010-2011 ; Jean-Claude Collin en est le directeur[Mb 51] et Maxence Broyer le responsable[Bhn 37] cette saison-là. Les joueurs du centre de formation sont scolarisés au lycée Émiland Gauthey à Chalon-sur-Saône et logés à l'internat de cet établissement, qui est réservé aux seuls sportifs chalonnais[Elan 16]. Ces jeunes joueurs ne sont recrutés que s'ils peuvent intégrer une classe d'enseignement général (pour préparer un bac S, ES ou STG sur quatre ans en horaires aménagés)[Mb 51],[Elan 16]. En 2019-2020, Ali Bouziane prend la direction du centre de formation et de la tête de l'équipe espoir, il remplace Romain Chenaud[Jsl 168].

Cinq joueurs ont été formés au club et ont été draftés en NBA : Thabo Sefolosha, Clint Capela, Joffrey Lauvergne, David Michineau[Jsl 169] et Mathias Lessort. D'autres joueurs sont passés par ce centre de formation : Billy Yakuba Ouattara, Axel Bouteille, Steed Tchicamboud, Jordan Aboudou, Philippe Braud, Nicolas Lang, Mickael Mokongo, Thomas Dubiez, Assane Ndoye, Ulysse Adjagba, Jonathan Hoyaux ou encore Jesse Delhomme.

Le palmarès de ce centre de formation est un titre de champion de France espoirs en 2013, un Trophée du Futur espoirs en 2013, quatre titres de champion de France cadets en 2007, 2012 et 2013 (1re division) et 2010 (2e division). Concernant les distinctions individuelles le palmarès est composé de Mickael Mokongo (meilleur espoir du championnat de Pro A) en 2005, Billy Yakuba Ouattara (MVP du championnat espoirs)[Elan 17] et Romain Chenaud (meilleur entraineur de centre de formation) en 2013[Elan 18]. En 2014, Clint Capela est élu meilleur jeune et meilleur progression en Pro A et Axel Bouteille meilleur espoir[Bhn 38]. En 2016 En mai 2016, Mathias Lessort est élu meilleur sixième homme (joueur non titulaire) de la phase retour du championnat de France[Jsli 9].

Élan Formation[modifier | modifier le code]

Le club a aussi une structure nommée « Élan Formation » (créée en 1997) qui permet l'obtention du BPJEPS (anciennement Brevet d'État d'Éducateur Sportif 1er degré ou BE 1) et du DE basket, ces deux formations s'étalant sur 2 ans[Jsl 170]. Cette structure est une antenne du CFA du sport de Bourgogne, créée en 1995 et qui a formé en vingt ans (en 2015) 1 500 stagiaires[Jsl 170]. Cette antenne chalonnaise a formé depuis 1997, 230 personnes dans les métiers du basket-ball, du football et du rugby à XV. Elle a actuellement, en 2015, 33 stagiaires en formation et pour directeur depuis 1997 Jean-François Letoret[Jsl 170]. Ils sont passés par cette structure : Romain Chenaud (ancien entraineur assistant à l'Élan Chalon)[Equ 5], Maxence Broyer (entraîneur de l'équipe espoirs du club chalonnais), Julien Mahé (entraineur de Gravelines[Equ 6]), Kevin Brohan (entraîneur de Calais en féminines), Julien Chastagnet et Benjamin Schaub (respectivement manager général et entraineur du RC Strasbourg)[Jsl 170]

Association sportive[modifier | modifier le code]

Salle annexe du Colisée avec un entrainement de jeunes
Salle annexe du Colisée avec un entrainement de jeunes

L'association sportive regroupe toutes les équipes de jeunes et de seniors en sections amateurs. Elle possède aussi une section Handibasket, une section « loisirs » et une section « Mini-Basket ». Elle accueille 480 licenciés en 2017[Int 7]. Le club possède cinq salles pour les entraînements et les matchs : Le Colisée (et son annexe), les gymnases de Jean-Macé, Le Devoir, Garibaldi et du LEP Bâtiment[Asso 2]. Ce club possède 26 membres au conseil d'administration dont Christine Juillot, présidente[Asso 3], et 21 entraîneurs[Asso 4] pour 35 équipes[Jsl 171].

Sections masculines[modifier | modifier le code]

En 2016-2017, l'équipe « Seniors 2 » joue en « régionale masculine 2 »[Jsl 167] et l'équipe « Séniors 3 » évolue en « régionale masculine 3 » en Bourgogne . Toujours dans cette division régionale se produisent les équipes « U17 », « U13 »[Jsl 172] et « U15 »[Asso 5]. Au niveau départemental (Saône-et-Loire) évoluent des équipes « U13 » (2), « U15 » (2), « U17 » (2)…

Salle annexe du Colisée avec un match de Nationale féminine 3 entre l'Élan Chalon-Le Creusot et Montferrand (échauffement)
Salle annexe du Colisée avec un match de Nationale féminine 3 entre l'Élan Chalon-Le Creusot et Montferrand (échauffement).

Sections féminines[modifier | modifier le code]

La saison 2014-2015 voit l'union des équipes féminines de l'AB Le Creusot et de l'Élan Chalon (appelée Union Le Creusot/Elan Chalon 71) concernant trois équipes[Incha 7], puis en 2016-2017, les « Seniors 1 » évolue en Nationale 2 (Poule A), les « Seniors 2 » en « Pré-nationale féminine »[Jsl 173]. Mais en 2017, l'union avec Le Creusot n'est pas renouvelée, les séniors et U18 de l'Élan Chalon ont un projet d'union avec l'autre club chalonnais (le Chalon Basket Club)[Jsl 174] mais pour la saison 2017-2018, les féminines sénior en reprenant les droits du Creusot évolue en Nationale 3[Jsl 175]. Les « U18 » évolue en « Elite » (Poule H)[Jsl 167].

  • Effectif 2017-2018 : Aurélie Langlais, Sandra Radnic, Jihad Messoussa, Magalie Bence, Hélène Letoret, Noémie Authier, Claire Bernard, Mathilde Letoret, Félicia Constant, Michelande Auger, Nezha Hoareau, Léa Chéné[Jsl 175].

En régionale (Bourgogne) évoluent l'équipe « U15 »[Jsl 172] et « U13 »[Asso 6]. Au niveau départemental (Saône-et-Loire) se produisent les équipes « Seniors 2 », « U17 », « U13 » (2)…

Section Handibasket[modifier | modifier le code]

L'équipe d'handibasket a été créée en 2009[Jsl 176]. En 2013-2014, en « Nationale 2 » (Poule B), cette section finit 4e sur 8 avec 8 victoires pour 6 défaites[Ffbb 2]. En 2014-2015, elle termine vice-championne de France de la quatrième division française[Jsli 10] et monte à l'issue de cette saison en « Nationale 1 C » (N1C) où elle évolue encore 2016-2017 dans la poule A[Ffbb 3]. Elle finit la saison 4e avec un bilan de 9 victoires et 5 défaites[Ffbb 4]. La même année, le Colisée est l'hôte du final four de N1C[Elan 19], remporté par le CH Forezien devant Anglet et Coudekerque, Cambrai finissant quatrième[Int 17]. En 2017 (saison 2017-2018), l'équipe monte en Nationale B (Poule A) soit la deuxième division nationale[Jsl 167]. Le club handibasket obtient le maintien lors de ses deux premières saisons dans cette division (2017-2018 et 2018-2019).

  • Effectif 2019-2020 : Aubin Barillon-Mettler, Valérie Ita, Annabelle Alixe-Picut, Guillaume Legendre, Gregory Prost, Yann Moniere, Simon Farre, Abdé Bouroga, Gregoriy Milyutin, Maxence Humbert, R.Damoizeau, L.Clary, A.Djallali, S.Mohamed-Khalil.

Cette section qui en 2009 comptait huit licenciés[Jsl 176] , compte 26 licenciés (dont 8 enfants) en 2013-2014[Jsl 177], 30 licenciés en 2014-2015[Jsl 176] puis 35 licenciés en 2015-2016[Int 18]. L'équipe réserve évolue en Nationale 2 (Poule C) pour la saison 2019-2020;

L'équipe remporte le titre en Nationale 1 en dominant la saison 2022-2023, devant Meylan Grenoble Handibasket, et accède pour la première fois de son histoire à l'élite nationale, en plus de se voir qualifiée sur la scène européenne pour le tour préliminaire de l'Eurocup 3.

Impact du club[modifier | modifier le code]

Le 8 juillet 2018, le club chalonnais obtient le Label Or de la part de la Ligue nationale de basket-ball avec une note de 406,5 sur 500[Jsl 178]. Ce label récompense tout ce qui se passe en coulisses dans les clubs et les axes forts chalonnais sont : ancrage économique, citoyen, territoriale et la formation[Jsl 178].

Interview de SFR Sport 2 lors d'un match de l'Élan Chalon en 2017
Interview de SFR Sport 2 lors d'un match en 2017.

Dans les médias[modifier | modifier le code]

Lors d'un match du club, Le Journal de Saône-et-Loire écrit trois ou quatre articles[Mb 52] : un premier le jour du match pour la présentation, un deuxième le lendemain pour le résultat avec un résumé et un autre le surlendemain pour une analyse du match. La chaîne de télévision France 3 Bourgogne retransmet les résumés des matchs. En 2018-2019, la chaîne RMC Sport 2 diffusent quelques matchs de l'Élan Chalon lors d'une saison. Le journal L'Équipe donne quelques informations pour les matchs de « Pro A », comme un résumé rapide, la fiche statistique et parfois un article plus détaillé.

Le club en plus de son propre site internet, est présent sur les réseaux sociaux ; ainsi lors d'une étude[N 9] au tout début de l'année 2021, il est comptabilisé en abonnés (ou followers) 26 997 personnes sur Facebook, 12 873 abonnés sur Twitter, 12 651 sur Instagram, 1 571 sur Linkedln et 1 230 sur You Tube, ce qui représente au total 55 322 abonnés, ce qui en fait le neuvième club de basket-ball en France à cette date[Ba 14]. L'Élan Chalon a depuis fin septembre 2014, sa propre télévision sur le Web (appelé « Élan TV ») et animée par deux journalistes (Aline Picard et Pauline Pioche) et depuis septembre 2016 uniquement par Aline Picard. Cette chaine de télé compte une interview de l’entraîneur ou d'un joueur avant et après chaque match à domicile (plus quelques matchs à l'extérieur) et une fois par mois : une interview d'un joueur et un magazine (dit Le Mag) comptant trois reportages sur la vie du club en général[Jsl 179].

Sur la ville et la région chalonnaise[modifier | modifier le code]

Feuille de billet de match de finale aller de Coupe d'Europe FIBA Chalon-sur-Saône - Nanterre (18 avril 2017
Feuille de billet de match de finale aller de Coupe d'Europe FIBA Chalon-sur-Saône - Nanterre (18 avril 2017).
Trophée de Champion de France 2017
Trophée de Champion de France 2017

En 2018, l'Élan Chalon est le club sportif numéro un de la ville de Chalon-sur-Saône. Cette place de club phare dans cette ville est instaurée avec la montée en « Pro A » en 1996, lors de laquelle entre 700 et 1 000 personnes se sont rassemblées à 23 heures sur la place de l'Hôtel de Ville de Chalon (le 20 avril 1996)[Jsl 180]. Le 17 avril 2001, lors de la finale de la Coupe Saporta, environ 400 personnes se sont rendues à Varsovie en Pologne[Jsl 181],[Jsl 122]. Lors de la finale de la Coupe de France en 2011, plus de 2 500 chalonnais se sont rendues à Bercy[Jsl 182] et le lendemain environ 800 personnes se sont regroupées place de l'Hôtel de Ville de Chalon-sur-Saône pour accueillir les joueurs[Jsl 183]. Lors de la victoire chalonnaise à la Semaine des As en 2012, 150 supporters étaient à Roanne et 1 500 chalonnais présent au Colisée pour voir le match sur écran géant[Mb 53]. Pour la finale de la Coupe de France 2012, ce sont plus de 3 000 chalonnais qui se sont rendues à Bercy[Jsl 184]. Lors du titre de champion de France en 2012, ce sont plus de 2 300 chalonnais qui se sont à nouveau rendues à Bercy et environ 1 500 supporters qui ont assisté sur écrant géant à ce match au Colisée[Jsl 185]. Pour la finale aller de la Coupe d'Europe FIBA 2016-2017 au colisée, les 5 000 places ont été vendues en deux heures, le double de demande de places aurait pu avoir lieu[Jsl 186]. Pour les finales des playoffs 2017, lors du dernier match (match 5, le vendredi 23 juin 2017), il y avait 5 000 spectateurs dans la salle du Colisée et environ 2 000 au Parc des Expositions (rencontre retransmise sur écran géant)[Incha 8]. Il faut signaler qu'auparavant, à l'ouverture de la billetterie, les 5 000 places pour ce 5e match se sont arrachés en deux heures[Ba 15]. Le dimanche 25 juin 2017, plus de 2 000 personnes sont venues applaudir et féliciter l'équipe qui se trouvait au balcon de l'hôtel de ville de Chalon-sur-Saône[Incha 9].

L'Élan a aussi cette place de numéro un car en 2016-2017, le club de rugby, le Racing Club Chalonnais, évoluait en Fédérale 1 (2015-2016) mais avec environ 1 million d'euros de dette début 2016[Jsl 187] le club dépose le bilan, est forfait général pour le reste de cette saison 2015-2016[Jsl 188] avec liquidation judiciaire le 16 février 2016[Incha 10] et après avoir joué deux saisons au niveau régional, le Rugby Tango Chalonnais évolue en Fédérale 3 en 2018-2019 ; le Handball Club Chalonnais évolue en Nationale 2 ; le VBCC Volley-ball Club Chalon évolue en Nationale 2 ; le Chalon Basket Club joue en Nationale 3 et le Football Club chalonnais joue en Division d'Honneur[Ba 13]. L'ancien journaliste Jean-Pierre Rougelet dit de la ville :

« Quand on parle de Chalon, on commence maintenant par parler de son équipe de basket[Mb 54]. »