Église Saint-Côme-et-Saint-Damien de Saint-Côme-du-Mont

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Église Saint-Côme-et-Saint-Damien de Saint-Côme-du-Mont
Vue du sud-ouest.
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Localisation
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L'église Saint-Côme-et-Saint-Damien de Saint-Côme-du-Mont est un édifice catholique, du début du XIIe siècle, qui se dresse sur le territoire de l'ancienne commune française de Saint-Côme-du-Mont, dans le département de la Manche, en région Normandie.

L'église et le cimetière qui l'entoure sont classés aux monuments historiques.

Localisation[modifier | modifier le code]

L'église Saint-Côme-et-Saint-Damien est située dans le bourg de Saint-Côme-du-Mont, commune déléguée de la commune nouvelle de Carentan-les-Marais, dans la région naturelle du Plain, dans le département français de la Manche.

Historique[modifier | modifier le code]

À cet endroit se dressait l'unique prieuré clunisien du Cotentin fondé au XIe siècle[1].

L'église qui date du début du XIIe siècle a subi de profondes modifications de structure au XIIIe siècle (croisée du transept) et surtout au XVe siècle (chapelles et collatéraux)[1].

Description[modifier | modifier le code]

De l'édifice roman il subsiste la nef, l'abside, la façade ouest, le tympan de la porte du croisillon nord et le mur nord du chœur. En 1388, l'église est restaurée à la suite d'un incendie, et la tour est coiffée d'une flèche inspirée de celle de l'église Notre-Dame de Carentan[2]. au XVe siècle[3], on agrandit l'église en ajoutant au chœur, deux chapelles latérales de part et d'autre[4].

Le clocher carré flamboyant[1] de la deuxième moitié du XVe siècle voit ses quatre faces occupées en partie sommitale par deux grandes et profondes baies ogivales, et se termine par une balustrade ajourée avec dans les angles et aux centres des côtés des pinacles. La flèche octogonale bâtie en retrait voit ses arêtes adoucies par un tore agrémenté de crochets, tout comme les pinacles[5].

  • La façade occidentale.
    La façade occidentale.
  • Archivolte du portail occidental.
    Archivolte du portail occidental.
  • Bas-côté (l'allée des moines).
    Bas-côté (l'allée des moines).

Protection aux monuments historiques[modifier | modifier le code]

L'église et le cimetière qui l'entoure font l'objet d'un classement au titre des monuments historiques par arrêté du [6].

Mobilier[modifier | modifier le code]

L'église abrite notamment des fonts baptismaux du XIVe siècle[7], un bas-relief du XIIe siècle Le Renard et la Cigogne[8],[note 1], une chasuble réversible conçue à partir d'un parachute du XXe siècle[10]. et un voile de calice du XVIIe siècle[11], qui sont classés au titre objet aux monuments historiques, ainsi qu'un bas-relief de la vie de saint Jean Baptiste du XVIe siècle[12].

  • Les fonts baptismaux.
    Les fonts baptismaux.
  • Le bas-relief Le Renard et la Cigogne.
    Le bas-relief Le Renard et la Cigogne.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. ↑ On retrouve cette même représentation à Saint-Ursin de Bourges[9].

Références[modifier | modifier le code]

  1. ↑ a b et c Bernard Beck (photogr. Bernard Pagnon), Quand les Normands bâtissaient les églises : 15 siècles de vie des hommes, d'histoire et d'architecture religieuse dans la Manche, Coutances, Éditions OCEP, , 204 p. (ISBN 2-7134-0053-8), p. 164.
  2. ↑ Norbert Girard et Maurice Lecœur, Trésors du Cotentin : Architecture civile & art religieux, Mayenne, Éditions Isoète, , 296 p. (ISBN 978-2-913920-38-5), p. 64.
  3. ↑ Beck 1981, p. 131.
  4. ↑ Beck 1981, p. 99.
  5. ↑ Beck 1981, p. 135.
  6. ↑ « Église et le cimetière qui l'entoure », notice no PA00110564, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  7. ↑ « Fonts baptismaux », notice no PM50000949.
  8. ↑ « Bas-relief : Le Renard et la cigogne », notice no PM50000950
  9. ↑ Beck 1981, p. 111.
  10. ↑ René Gautier et al. (préf. Jean-François Le Grand, postface Danièle Polvé-Montmasson), 601 communes et lieux de vie de la Manche : Le dictionnaire incontournable de notre patrimoine, Bayeux, Éditions Eurocibles, coll. « Inédits & Introuvables », , 704 p. (ISBN 978-2-35458-036-0), p. 510.
  11. ↑ « Voile de calice », notice no PM50000951.
  12. ↑ Beck 1981, p. 152.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Desprairies, « L'église de Saint-Côme-du-Mont », dans La Normandie monumentale et pittoresque, édifices publics, églises, châteaux, manoirs, etc. : Manche 1re partie, Le Havre, Lemale & Cie, imprimeurs éditeurs, (lire en ligne), p. 60-61
  • Rémy Villand, « L'église de Saint-Côme-du-Mont », dans Congrès archéologique de France. 124e session. Cotentin et Avranchin. 1966, Paris, Société française d'archéologie, , p. 204-211

Articles connexes[modifier | modifier le code]

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