Écrit dans le ciel

Écrit dans le ciel
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John Wayne dans le film.
Titre original The High and the Mighty
Réalisation William A. Wellman
Scénario Ernest K. Gann
Acteurs principaux
Sociétés de production Wayne-Fellows Productions
Pays de production Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre film catastrophe
Durée 147 minutes
Sortie 1954

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Écrit dans le ciel (The High and the Mighty) est un film américain de William A. Wellman, sorti en 1954.

Tourné en CinemaScope, le film est inspiré du roman du même nom[1] de l'écrivain Ernest K. Gann[2]. John Wayne, qui joue dans le film, en est également un des coproducteurs.

Le film retrace les événements au sein d'un groupe de passagers, ainsi que des membres de l'équipage, à bord d'un avion de ligne Douglas DC-4 effectuant un vol transpacifique pendant lequel l'avion subit un dégât majeur, précipitant tous les passagers vers une catastrophe inévitable.

Écrit dans le ciel servit plus tard de modèle pour le genre cinématographique des « films catastrophe » tels que Airport (1970), La Tour infernale (1974) et Titanic (1997)[3]. Alors qu'il est souvent catégorisé aussi bien comme un « film dramatique d'aventure » que comme un des tout premiers exemples de « film catastrophe »[3], il fait aussi partie du genre des films à grosse distribution d'ensemble.

Le compositeur Dimitri Tiomkin obtint un Oscars du cinéma pour la chanson-titre du film, The High and the Mighty.

Synopsis[modifier | modifier le code]

Le film retrace les drames personnels et les interactions allant crescendo entre les 17 passagers, tout comme les conflits entre les cinq membres de l'équipage du vol de nuit Trans-Orient-Pacific no 420 au départ de Honolulu et en direction de San Francisco. Peu après la moitié du parcours effectué, les passagers du vol sont subitement plongés dans une atmosphère tendue, angoissante et la vie se transforme en réelle épreuve pour chacun à bord à cause d'une défaillance technique de l'appareil.

La première moitié de ce film de longue durée (2 h 27) est consacrée au développement scrupuleux des 22 personnages principaux. Des dialogues, des flashback retracent les vies des passagers, notamment les angoisses par rapport aux accidents d'avions en général.

Bien que le TOPAC dispatcher de Honolulu ait informé le capitaine Sullivan que le nombre de passagers à bord (Souls on Board - SOB) s'élève à 21 (16 passagers et 5 membres du personnel), le reste du chargement, 73 000 livres de marchandises à bord au décollage, et une fois l'avion prêt à décoller, un passager de dernière minute, Humphrey Agnew, s'impose à bord sans aucune réservation. Le nombre de passagers est désormais de 17 au décollage.

Peu après le départ, un léger incident alerte le premier officier d'un problème probable de l'appareil. Seule une hôtesse semble avoir remarqué le tremblement d'un miroir.

Après avoir dépassé le point de non retour, un des moteurs explose, et l'hélice perce un réservoir de carburant, la possibilité de rejoindre San Francisco ne tient plus qu'à un fil, l'équipage est divisé entre l'amerrissage ou l'espoir de pouvoir atteindre la terre avant la panne sèche.

Fiche technique[modifier | modifier le code]

Un Douglas DC-4, semblable à celui du film.

Distribution[modifier | modifier le code]


Production[modifier | modifier le code]

Attribution des rôles[modifier | modifier le code]

Les problèmes de casting ont tourmenté la production du film.

Après que Spencer Tracy fut choisi pour diriger le « projet », très peu de temps avant le début de la préproduction[5], John Wayne, plus reluisant que jamais, accepta le rôle. Wayne promit le second rôle du pilote à son ami Robert Cummings dont c'était le métier, en accord avec les recommandations de Wellman. Mais la rencontre avec l'acteur Robert Stack a convaincu Wellman qu'une personne étrangère au métier de pilote pourrait tout autant représenter le drame d'un conflit dans un cockpit d'avion[6].

Distinctions[modifier | modifier le code]

Récompenses[modifier | modifier le code]

Oscars du cinéma 1955 :

Golden Globes 1955 :

Nominations[modifier | modifier le code]

Oscars du cinéma 1955 :

Éditions en vidéo[modifier | modifier le code]

Le film est sorti sur le support DVD en France dans deux éditions :

  • Ecrit dans le ciel Edition collector (2 DVD-9 Keep Case) :
édité par Paramount Pictures et distribué par Paramount Home Entertainment France le . Le ratio écran est en 2.55:1 cinémascope 16:9 compatible 4:3. L'audio est en Français, Anglais et Espagnol 5.1 Dolby Digital avec présence de sous-titres français, anglais, néerlandais et espagnols. La copie a été restaurée et remastérisée. Le film est d'une durée de 2 h 21. Sur le premier disque en bonus la présentation du film par Léonard Maltin ainsi que les commentaires audio de Léonard Maltin, William Wellman Jr., Pedro Gonzales-Gonzales et Vincent Longo. Sur le second disque en suppléments : la présentation de Léonard Maltin, l'histoire de la Batjac - 1ère partie : 1951-1963, les anecdotes de tournage, documentaire sur William Wellman, la musique et l'univers de Dimitri Tiomkin, la restauration du film, une place dans l'histoire du cinéma, Ernest K. Gann - aventurier, auteur & artiste, voler dans les années 50, 3 bandes annonces, images de l'avant-première, galerie de photos. Il s'agit d'une édition Zone 2 Pal[7].
  • Ecrit dans le ciel Edition simple (DVD-9 Keep Case) :
édité par Paramount Pictures et distribué par Paramount Home Entertainment France le . Le ratio écran est en 2.55:1 cinémascope 16:9 compatible 4:3. L'audio est en Français, Anglais et Espagnol 5.1 Dolby Digital avec présence de sous-titres français, anglais, néerlandais et espagnols. La copie a été restaurée et remastérisée. Le film est d'une durée de 2 h 21. En bonus la présentation du film par Léonard Maltin ainsi que les commentaires audio de Léonard Maltin, William Wellman Jr., Pedro Gonzales-Gonzales et Vincent Longo. Il s'agit d'une édition Zone 2 Pal[8].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Maltin The Batjac Story: Part 1 (1951–1963) 2005
  2. (en) The High and the Mighty sur IMDb (page consultée le 3 septembre 2008)
  3. a et b (en) Anderson, Jeffrey M. The High and the Mighty (1954): Who'll Stop the Plane? sur combustiblecelluloid.com, . (page consultée le 3 septembre 2008).
  4. Carl Switzer dit Carl "Alfalfa" Switzer
  5. Jameson, Richard T. Editorial reviews: The High and the Mighty (1954) amazon.com, 2005 (page consultée le 4 septembre 200)
  6. The High and the Mighty (DVD) 2005.
  7. [1]
  8. [2]

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Gilbert Salachas, Téléciné no 44, Fédération des Loisirs et Culture Cinématographique (FLECC), Paris, .

Liens externes[modifier | modifier le code]

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